samedi 22 juin 2013

Trop d'enfants nuit à la santé de la planète - rts.ch - info - sciences-tech.


LE SALUT DU CLIMAT VIENDRA DE LA FEMME



En matière de climat, les femmes ont à cet égard un rôle primordial à jouer, non seulement pour le contrôle des naissances, mais aussi parce qu'elles gèrent les ménages et qu'elles ont «un rôle immense dans la production alimentaire dans les pays en développement».

Elles pourraient développer des cultures plus résistantes et avoir un rôle actif dans l'adaptation. Le rapport étroit entre dimension sexospécifique, travaux agricoles et changements climatiques mérite, selon l'agence de l'ONU, une analyse bien plus poussée.

Les femmes affrontent davantage de défis à mesure que le climat change. Elles sont les plus vulnérables à l'érosion des sols, à la désertification, aux sécheresses et aux inondations. Déplacées par les changements climatiques, elles sont exposées aux violences sexuelles et à la traite. Le FNUAP relance son objectif d'accès universel à la santé reproductive, défini à la conférence mondiale du Caire de 1994.

Si cet objectif est atteint, en conjonction avec une meilleure éducation des filles et l'égalité des sexes, les objectifs en matière de santé et de développement seront plus vite réalisés en même temps que la fécondité baisserait, ce qui réduirait les émissions de gaz à effet de serre

Trop d'enfants nuit à la santé de la planète - rts.ch - info - sciences-tech.




La fonte du glacier du Gorner pourrait être freinée en baissant la natalité... [Keystone]
La fonte du glacier du Gorner pourrait être freinée en baissant la natalité... [Keystone]
La démographie joue un rôle dans le réchauffement climatique, si l'on en croit l'ONU, qui recommande de faire moins d'enfants pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Même les divorces ne sont pas sans conséquences! Les femmes détiennent les clés de notre avenir climatique.
Une réduction de l'augmentation prévue de la population mondiale conduirait à revoir à la baisse les scénarios des émissions de CO2 élaborés par le Groupe d'experts intergouvernemental sur les changements climatiques, et donc la hausse des températures, conclut le FNUAP.

La surpopulation et la prochaine guerre des générations


Quelques extraits du Choc des populations (Fayard)

En 2040 un tiers de la population mondiale aura plus de 65 ans.
Le vieillissement démographique était déjà la source de conflits bien connus entre les jeunes et les seniors (financement des retraites). La crise a accru l'intensité de ces conflits avec l'accumulation de dette publique, défavorable aux jeunes ; le report du coût de la crise sur les salariés jeunes ; la difficulté de financement de la santé et des retraites, surtout défavorable aux plus âgés ; le freinage de l'accès au crédit, défavorable aux jeunes ; les politiques monétaires ultra-expansionnistes et bulles sur les prix des actifs, favorables aux seniors. Les « vieux » mènent donc contre les jeunes par 4 à 1.

La population mondiale continuera à augmenter par inertie pour atteindre « seulement » 9 milliards au milieu du siècle. (…) dès les années 2020, les conséquences du monde plein pourraient se faire sentir avec une plus ou moins grande acuité, surtout si la croissance économique baisse encore dans les pays développés et si la crise touche les pays émergents. Si la crise alimentaire n'est guère probable à l'échelle de la planète, elle risque d'être dramatique dans les pays les pauvres.

La population mondiale augmente encore sensiblement. Selon les projections 2009 des Nations unies, elle se stabiliserait autour de 9 milliards d'habitants à l'horizon 2050.Le vieillissement constitue aujourd'hui un phénomène mondial, qui touche également les pays en développement et émergents.
L'accélération des flux migratoires, sensible depuis les années 1990, est appelée à s'amplifier dans les prochaines années. Aujourd'hui, le nombre de migrants est estimé à 200 millions ; il devrait être compris entre 1 et 2 milliards d'ici trente ans.

Avec un réchauffement climatique notable, seuls quelques pays verraient leurs récoltes augmenter, essentiellement aux latitudes élevées. En revanche, de nombreuses régions (…) seraient victimes de sécheresses ou d'inondations remettant en cause leur capacité à produire ou acheter vivres en quantité suffisante.

Aujourd'hui, dans l'incapacité de nourrir leurs populations croissantes avec leur seule production domestique, un certain nombre de pays se lancent dans une course à l'achat de terres cultivables à l'étranger. (…) Selon les estimations de l'International Land Coalition, plus de 30 millions d'hectares ont té négociés au premier semestre 2009, soit un peu plus que la surface exploitée en France. Les riches se nourrissent donc sur les terres des pauvres.

Quelques chiffres sur le problème de l'eau :
- 82% de la population d'Afrique a des difficultés d'approvisionnement d'eau.
- 80% des maladies des pays en développement sont liées à l'eau : elles font chaque annéee près de 1,7 million de morts.

La surpopulation et la prochaine guerre des générations


Les cinq causes de la prochaine guerre des generations

« La crise va rendre la solidarité intergénérationnelle difficile pour cinq raisons :
- L'accumulation des dettes publiques visant à soutenir à court terme la demande va évidemment être une charge pour les générations futures.
-L'ajustement des entreprises se fait essentiellement, d'une part, par la réduction de l'emploi des jeunes qui ont surtout des contrats de travail temporaire, d'où la hausse durable du chômage des jeunes : d'autre part, au détriment des salariés et en faveur des actionnaires.
- La faible croissance complique le financement des dépenses publiques de santé et de retraite, d'où la baisse inévitable de la générosité de ces politiques de transferts publics sur vers les individus âgés.
- La crise rend les banques plus prudentes dans la distribution de crédit, ce qui est surtout défavorable aux jeunes emprunteurs.
- La poursuite des politiques monétaires très expansionnistes conduit à nouveau à des bulles sur les prix des actifs, favorables aux détenteurs de patrimoines. »


L'épuisement des ressources. Un milliard de personnes n'ont pas accès à l'eau.

La aussi, l'avenir est sombre. Dans le domaine de l'eau, par exemple. Sa rareté, de plus en plus évidente, risque de déclencher des déplacements considérables de populations et provoquer de spectaculaires conflits. « Un milliard d'habitants de la planète n'ont pas accès à l'eau et 25.000 êtres humains, dont la moitié sont des enfants, meurent chaque jour faute d'eau », rappellent les économistes. « Les caprices de l'eau sont à l'origine de déplacements massifs de population et d'ici 2050, le nombre de migrants dits « écologiques » atteindra 250 millions », annoncent-ils.
Résumé en une phrase voici ce qui nous attend : « Jamais la rareté n'a été plus présente qu'en ce début de siècle. Energie, épargne, capital humain, eau, terres arables… tout est objet de compétition, de conflits, de déplacements de population, de création de métropoles ingérables, ou, à l'opposé de désertification et d'abandon ».
Des solutions ? A part « de beaux principes et de généreuses intentions » elles n'ont pas encore été trouvées, constatent les spécialistes du Cercle des économistes. Ainsi, expliquent-ils, nous sommes entrés dans un monde d'incertitudes où tout peut arriver. Même le pire.

La surpopulation et la prochaine guerre des générations


La surpopulation entrainera une guerre des générations

Marche forçée vers le chaos : dès le milieu du XXIe siècle, le monde tel que nous le connaissons disparaitra. Le surpeuplement, le vieillissement des populations et l'épuisement des ressources, à l'échelle planétaire, provoqueront des conflits d'un continent à l'autre et d'une génération à l'autre.
Personne n'avait osé envisager un avenir aussi désespéré, sauf peut-être le cynique Thomas Malthus, dont les théories de mauvais augure pourraient enfin triompher, 200 ans après sa mort.Comme un leitmotiv ce scénario catastrophe est analysé par d'éminents économistes dans un ouvrage collectif « Le choc des populations, Guerre ou paix » publié chez Fayard sous la houlette du Cercle des économistes, un « think tank », constitué d'universitaires, crée il y a près de 20 ans pour organiser et développer le débat économique.


«  Marche forcée » vers le chaos. Un monde de vieillards.


A quoi ressemblera le monde dans 40 ans ? Avec une population de 9 milliards en 2050 il sera surpeuplé. Mais ce sera aussi un monde de vieillards. Les plus de 60 ans « seront 2 milliards en 2050 au lieu de 700 millions aujourd'hui » et les plus de 80 ans « passeront de 88 millions aujourd'hui à 400 millions en 2050, principalement en Asie ». L'Europe ne sera pas mieux lotie avec 160 millions de sexagénaires dès 2030, contre 117 millions actuellement. Ce vieillissement sans précédent de la population est d'autant plus inquiétant que le problème du financement des retraites n'a nullement été réglé à l'échelle mondiale, notamment en France où les réformes envisagées se heurtent à de nombreuses oppositions.
En l'absence de solution, le vieillissement de la population, risque même de provoquer «une guerre des générations sur le thème de la distribution de la richesse, des revenus, et du poids de la fiscalité », prévient le Cercle des économistes qui met en garde contre un dangereux ralentissement du progrès technologique. Les seniors, expliquent-ils, seront tentés de « s'accrocher aux meilleurs postes » tandis que les jeunes devront attendre leur tour de plus en plus longtemps. Et comme les idées neuves sont le propre de la jeunesse « le fait de retarder son arrivée aux postes de commande risque de ralentir les avancées technologiques ».