Les cinq causes de la prochaine guerre des generations
- L'accumulation des dettes publiques visant à soutenir à court terme la demande va évidemment être une charge pour les générations futures.
-L'ajustement des entreprises se fait essentiellement, d'une part, par la réduction de l'emploi des jeunes qui ont surtout des contrats de travail temporaire, d'où la hausse durable du chômage des jeunes : d'autre part, au détriment des salariés et en faveur des actionnaires.
- La faible croissance complique le financement des dépenses publiques de santé et de retraite, d'où la baisse inévitable de la générosité de ces politiques de transferts publics sur vers les individus âgés.
- La crise rend les banques plus prudentes dans la distribution de crédit, ce qui est surtout défavorable aux jeunes emprunteurs.
- La poursuite des politiques monétaires très expansionnistes conduit à nouveau à des bulles sur les prix des actifs, favorables aux détenteurs de patrimoines. »
L'épuisement des ressources. Un milliard de personnes n'ont pas accès à l'eau.
La aussi, l'avenir est sombre. Dans le domaine de l'eau, par exemple. Sa rareté, de plus en plus évidente, risque de déclencher des déplacements considérables de populations et provoquer de spectaculaires conflits. « Un milliard d'habitants de la planète n'ont pas accès à l'eau et 25.000 êtres humains, dont la moitié sont des enfants, meurent chaque jour faute d'eau », rappellent les économistes. « Les caprices de l'eau sont à l'origine de déplacements massifs de population et d'ici 2050, le nombre de migrants dits « écologiques » atteindra 250 millions », annoncent-ils.
Résumé en une phrase voici ce qui nous attend : « Jamais la rareté n'a été plus présente qu'en ce début de siècle. Energie, épargne, capital humain, eau, terres arables… tout est objet de compétition, de conflits, de déplacements de population, de création de métropoles ingérables, ou, à l'opposé de désertification et d'abandon ».
Résumé en une phrase voici ce qui nous attend : « Jamais la rareté n'a été plus présente qu'en ce début de siècle. Energie, épargne, capital humain, eau, terres arables… tout est objet de compétition, de conflits, de déplacements de population, de création de métropoles ingérables, ou, à l'opposé de désertification et d'abandon ».
Des solutions ? A part « de beaux principes et de généreuses intentions » elles n'ont pas encore été trouvées, constatent les spécialistes du Cercle des économistes. Ainsi, expliquent-ils, nous sommes entrés dans un monde d'incertitudes où tout peut arriver. Même le pire.