samedi 22 juin 2013

La surpopulation et la prochaine guerre des générations


La surpopulation entrainera une guerre des générations

Marche forçée vers le chaos : dès le milieu du XXIe siècle, le monde tel que nous le connaissons disparaitra. Le surpeuplement, le vieillissement des populations et l'épuisement des ressources, à l'échelle planétaire, provoqueront des conflits d'un continent à l'autre et d'une génération à l'autre.
Personne n'avait osé envisager un avenir aussi désespéré, sauf peut-être le cynique Thomas Malthus, dont les théories de mauvais augure pourraient enfin triompher, 200 ans après sa mort.Comme un leitmotiv ce scénario catastrophe est analysé par d'éminents économistes dans un ouvrage collectif « Le choc des populations, Guerre ou paix » publié chez Fayard sous la houlette du Cercle des économistes, un « think tank », constitué d'universitaires, crée il y a près de 20 ans pour organiser et développer le débat économique.


«  Marche forcée » vers le chaos. Un monde de vieillards.


A quoi ressemblera le monde dans 40 ans ? Avec une population de 9 milliards en 2050 il sera surpeuplé. Mais ce sera aussi un monde de vieillards. Les plus de 60 ans « seront 2 milliards en 2050 au lieu de 700 millions aujourd'hui » et les plus de 80 ans « passeront de 88 millions aujourd'hui à 400 millions en 2050, principalement en Asie ». L'Europe ne sera pas mieux lotie avec 160 millions de sexagénaires dès 2030, contre 117 millions actuellement. Ce vieillissement sans précédent de la population est d'autant plus inquiétant que le problème du financement des retraites n'a nullement été réglé à l'échelle mondiale, notamment en France où les réformes envisagées se heurtent à de nombreuses oppositions.
En l'absence de solution, le vieillissement de la population, risque même de provoquer «une guerre des générations sur le thème de la distribution de la richesse, des revenus, et du poids de la fiscalité », prévient le Cercle des économistes qui met en garde contre un dangereux ralentissement du progrès technologique. Les seniors, expliquent-ils, seront tentés de « s'accrocher aux meilleurs postes » tandis que les jeunes devront attendre leur tour de plus en plus longtemps. Et comme les idées neuves sont le propre de la jeunesse « le fait de retarder son arrivée aux postes de commande risque de ralentir les avancées technologiques ».