pour moi ...............
Attendre...............
un appel qui ne vient pas
une personne qui ne revient plus
une lettre qu"on ne reçoit pas
des enfants qu'on ne voit plus
une jeunesse qui n'est plus là
un amour qui semble perdu
tu t'attardes à faire revivre
ce passé qui demande à mourir
et tu perds ton temps à retenir
une illusion qui te fais souffrir
arrêtes de t'enfuir dans tes souvenirs
et de faire vieillir ton avenir
il est temps de te ressaisir
et à nouveau tu te dois de revivre
laisse au présent la chance de te séduire
et au futur, le bonheur de t'épanouir
il suffit de lui sourire et d'ouvrir,
le chemin , pour à nouveau l'accueillir
samedi 14 novembre 2015
lundi 26 octobre 2015
mercredi 9 septembre 2015
L'ultime vague de fond
c'est comme la marée
ça s'en va ça revient
ça sème sur la grève
des petits cailloux gris
des larmes et du chagrin
ça laisse sur le sable
des algues des cadavres
de crabes et de poissons
ça vous laisse sans force
ça reprend son écume
vous offrant l'amertume
de souvenirs tronqués
...............................................................
c'est ainsi chaque jour
c'est ainsi tous les jours
et depuis des années
mais une ultime lame
plus forte que les autres
aura raison de vous
vous serez las de vivre
alors lame sereine
elle vous délivrera
vous partirez au lloin
achever votre amour
pour toujours
dans le lit
de la
mer.
B.Patin
(les Ulys,91)
le 3 avril 1988
ça s'en va ça revient
ça sème sur la grève
des petits cailloux gris
des larmes et du chagrin
ça laisse sur le sable
des algues des cadavres
de crabes et de poissons
ça vous laisse sans force
ça reprend son écume
vous offrant l'amertume
de souvenirs tronqués
...............................................................
c'est ainsi chaque jour
c'est ainsi tous les jours
et depuis des années
mais une ultime lame
plus forte que les autres
aura raison de vous
vous serez las de vivre
alors lame sereine
elle vous délivrera
vous partirez au lloin
achever votre amour
pour toujours
dans le lit
de la
mer.
B.Patin
(les Ulys,91)
le 3 avril 1988
mercredi 26 août 2015
PEUT-ON APPRENDRE A AIMER ?
Entre Hobbes et Rousseau, notre COEUR balance ....
Si l'homme n'est qu'un loup pour l'homme, il devrait être doué de BIENVEILLANCE.
La conception selon laquelle l'homme est foncièrement mauvais n'est pas une doctrine chrétienne promue par le péché originel, mais une création récente. Hobbes en est l'un des théoriciens avec le "Leviathan". La gentillesse chrétienne, explique-t-il est une absurdité. Les hommes ne sont nullement faits à l'image de Dieu mais sont des animaux égoïstes qui ne cherchent que leur bien-être. Dans la richesse des nations" (1776), Adam Smith explique que l'économie repose sur un égoïsme nécessaire et juste : " Ce n'est pas de la bienveillance du boucher, du brasseur ou du boulanger que nous escomptons tirer notre diner, mais de l'attention qu'ils accordent à leur amour d'eux-mêmes".
En relisant tous ces textes, nous sommes frappés par cette vision qui impose l'homme comme un être mauvais, égoïste, et la société comme une jungle. Or nous sommes arrivés aujourd'hui à l'extrême de cette conception. Nos sociétés se fissurent de refuser de penser à un acte gratuit, la possibilité que l'amour ait est un sens qui dépasse la sphère de l'intime. Et pourtant, nous savons bien qu'aucun enseignant, médecin ou boulanger ne peut exercer véritablement son métier sans aimer les hommes, son travail et ce que son travail transforme? les choses qui l'entourent comme ses outils et, au fond, sans aimer le monde entier. A cette mécompréhension, une autre est liée qui la renforce : l'idée que l'amour, on l'éprouve ou non - et qu'à cela on ne peut rien. Or, toutes les recherches faites aujourd'hui, par exemple au Max planck Institute, le montrent l'amour, - aussi bien comme gentillesse, compassion, bonté ou sollicitude - s'apprend.
C'EST BIEN LA LE SENS PROFOND DES PRATIQUES DE BIENVEILLANCE AIMANTE .....(tiré d'un article de Fabrice Midal) écrivain-philosophe
sur le Web : WWW.ECOLE-OCCIDENTALE-MEDITATION. COM
Si l'homme n'est qu'un loup pour l'homme, il devrait être doué de BIENVEILLANCE.
La conception selon laquelle l'homme est foncièrement mauvais n'est pas une doctrine chrétienne promue par le péché originel, mais une création récente. Hobbes en est l'un des théoriciens avec le "Leviathan". La gentillesse chrétienne, explique-t-il est une absurdité. Les hommes ne sont nullement faits à l'image de Dieu mais sont des animaux égoïstes qui ne cherchent que leur bien-être. Dans la richesse des nations" (1776), Adam Smith explique que l'économie repose sur un égoïsme nécessaire et juste : " Ce n'est pas de la bienveillance du boucher, du brasseur ou du boulanger que nous escomptons tirer notre diner, mais de l'attention qu'ils accordent à leur amour d'eux-mêmes".
En relisant tous ces textes, nous sommes frappés par cette vision qui impose l'homme comme un être mauvais, égoïste, et la société comme une jungle. Or nous sommes arrivés aujourd'hui à l'extrême de cette conception. Nos sociétés se fissurent de refuser de penser à un acte gratuit, la possibilité que l'amour ait est un sens qui dépasse la sphère de l'intime. Et pourtant, nous savons bien qu'aucun enseignant, médecin ou boulanger ne peut exercer véritablement son métier sans aimer les hommes, son travail et ce que son travail transforme? les choses qui l'entourent comme ses outils et, au fond, sans aimer le monde entier. A cette mécompréhension, une autre est liée qui la renforce : l'idée que l'amour, on l'éprouve ou non - et qu'à cela on ne peut rien. Or, toutes les recherches faites aujourd'hui, par exemple au Max planck Institute, le montrent l'amour, - aussi bien comme gentillesse, compassion, bonté ou sollicitude - s'apprend.
C'EST BIEN LA LE SENS PROFOND DES PRATIQUES DE BIENVEILLANCE AIMANTE .....(tiré d'un article de Fabrice Midal) écrivain-philosophe
sur le Web : WWW.ECOLE-OCCIDENTALE-MEDITATION. COM
samedi 15 août 2015
dimanche 9 août 2015
samedi 25 juillet 2015
mardi 14 juillet 2015
dimanche 12 juillet 2015
Rigoule pas, ci toi ki kask ! .....
J'ai un petit boulot peinard,
Je dors bien, je me lève tard,
Pas de rendement, pas d'horaire,
Pas de patron, pas d'actionnaires,
Je prêche à tort et à travers
Des couplets plus ou moins pervers,
Sans risque de me faire saquer,
Je suis l'Imam de la mosquée !
Pas besoin d'aller au turbin,
J'ai une douzaine de bambin
Et tous les mois grâce aux fistons
J'encaisse les allocations
J'suis un seigneur, j'suis un Imam,
J'ai le droit d'être polygame,
Et tous les soirs à la casbah
Je hisse les voiles sur le grand mat.
On me laisse faire mon p'tit biz'ness
Une femme et deux ou trois maîtresses
Ici c'est cool, c'est le bonheur,
J'ai le beurre et l'argent du beur !
J'suis un barbu, j'suis un notable,
Un protégé, un intouchable,
Et j'appelle mon avocat,
Dès qu'on pince mes femmes en Burqa.
Pendant que les Français turbinent
Pour nourrir toutes mes concubines,
Moi je me promène en djellaba
La France c'est beau comme là-bas !!!!
J'ai un petit boulot peinard,
Je dors bien, je me lève tard,
Pas de rendement, pas d'horaire,
Pas de patron, pas d'actionnaires,
Je prêche à tort et à travers
Des couplets plus ou moins pervers,
Sans risque de me faire saquer,
Je suis l'Imam de la mosquée !
Pas besoin d'aller au turbin,
J'ai une douzaine de bambin
Et tous les mois grâce aux fistons
J'encaisse les allocations
J'suis un seigneur, j'suis un Imam,
J'ai le droit d'être polygame,
Et tous les soirs à la casbah
Je hisse les voiles sur le grand mat.
On me laisse faire mon p'tit biz'ness
Une femme et deux ou trois maîtresses
Ici c'est cool, c'est le bonheur,
J'ai le beurre et l'argent du beur !
J'suis un barbu, j'suis un notable,
Un protégé, un intouchable,
Et j'appelle mon avocat,
Dès qu'on pince mes femmes en Burqa.
Pendant que les Français turbinent
Pour nourrir toutes mes concubines,
Moi je me promène en djellaba
La France c'est beau comme là-bas !!!!
mercredi 24 juin 2015
L'ABSENCE
c'est une chaise vide qui projette son ombre, le soir, devant la porte
C'est un dialogue suspendu qui ne connait pas de fin
C'est un regard perdu qui va à la rencontre de souvenirs heureux
C'est une larme au bord de la paupière, qui enfin, roule sur la joue
C'est une voix qui ne vous parvient plus
C'est un bruit de pas pressés qui ne foulent plus l'allée
C'est l'effluve d'un parfum frais qui ne flotte plus
C'est une place au bout de la table qui reste vide tous les jours
C'est un silence pesant qui accompagne le diner
C'est un anniversaire qu'on ne pourra plus jamais souhaiter
C'est un bonsoir, mon amour, qui reste sans réponse
C'est une main tremblante qui caresse le marbre froid d'une tombe
C'est un doigt léger qui effleure les contours d'un nom
C'est la peur d'oublier les êtres que l'on ne reverra jamais
C'est un dialogue suspendu qui ne connait pas de fin
C'est un regard perdu qui va à la rencontre de souvenirs heureux
C'est une larme au bord de la paupière, qui enfin, roule sur la joue
C'est une voix qui ne vous parvient plus
C'est un bruit de pas pressés qui ne foulent plus l'allée
C'est l'effluve d'un parfum frais qui ne flotte plus
C'est une place au bout de la table qui reste vide tous les jours
C'est un silence pesant qui accompagne le diner
C'est un anniversaire qu'on ne pourra plus jamais souhaiter
C'est un bonsoir, mon amour, qui reste sans réponse
C'est une main tremblante qui caresse le marbre froid d'une tombe
C'est un doigt léger qui effleure les contours d'un nom
C'est la peur d'oublier les êtres que l'on ne reverra jamais
vendredi 19 juin 2015
jeudi 4 juin 2015
PLATON
Lorsque les pères s'habituent à laisser les enfants
Lorsque les fils ne tiennnent plus compte de leurs proles
Lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter
Finalement, les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne
reconnaissent plus au-dessus d'eux, l'autorité de rien ni de personne
Alors, c'est là, en toute beauté et en toute jeunesse, le début de la tyrannie
Platon.
Lorsque les fils ne tiennnent plus compte de leurs proles
Lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter
Finalement, les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne
reconnaissent plus au-dessus d'eux, l'autorité de rien ni de personne
Alors, c'est là, en toute beauté et en toute jeunesse, le début de la tyrannie
Platon.
mercredi 3 juin 2015
vendredi 22 mai 2015
L a fourmi travaille dur tout l'été dans la canicule. Elle a construit sa maison et prépare ses provisions pour l'hiver.
La cigale pense que la fourmi est stupide, elle rit, danse et joue tout l'été.
Une fois l'hiver arrivé, la fourmi est bien au chaud et bien nourrie.
La cigale grelottante de froid organise une conférence de Presse et demande pourquoi la fourmi a le droit d'être au chaud et bien nourrie, tandis que les autres, moins chanceux, comme elle, ont faim et froid.
La télévision organise des émissions en direct qui montre la cigale grelottante de froid et qui passent des extraits vidéo de la fourmi bien au chaud, dans sa maison confortable avec une table pleine de provisions.
Les français sont frappés que, dans un pays si riche, on laisse souffrir cette pauvre cigale tandis que d'autres vivent dans l'abondance.
Les associations contre la pauvreté manifestent
La cigale pense que la fourmi est stupide, elle rit, danse et joue tout l'été.
Une fois l'hiver arrivé, la fourmi est bien au chaud et bien nourrie.
La cigale grelottante de froid organise une conférence de Presse et demande pourquoi la fourmi a le droit d'être au chaud et bien nourrie, tandis que les autres, moins chanceux, comme elle, ont faim et froid.
La télévision organise des émissions en direct qui montre la cigale grelottante de froid et qui passent des extraits vidéo de la fourmi bien au chaud, dans sa maison confortable avec une table pleine de provisions.
Les français sont frappés que, dans un pays si riche, on laisse souffrir cette pauvre cigale tandis que d'autres vivent dans l'abondance.
Les associations contre la pauvreté manifestent
poème de G. Apollinaire
que je m'ennuie entre ces murs tout nus
et pleins de couleurs pâles
une mouche sur le papier à pas menus
parcourt mes lignes inégales
Que deviendrais-je ô dieu qui connait ma douleur
toi qui me l'a donnée
prends en pitié mes yeux sans larmes ma pâleur
le bruit de ma chaise enchaînée
Et tous ces pauvres coeurs battant dans la prison
l'amour qjui m'accompagne
Prends en pitié surtout ma débile raison
et ce désespoir qui la gagne
(G. Apollinaire - alcools)
et pleins de couleurs pâles
une mouche sur le papier à pas menus
parcourt mes lignes inégales
Que deviendrais-je ô dieu qui connait ma douleur
toi qui me l'a donnée
prends en pitié mes yeux sans larmes ma pâleur
le bruit de ma chaise enchaînée
Et tous ces pauvres coeurs battant dans la prison
l'amour qjui m'accompagne
Prends en pitié surtout ma débile raison
et ce désespoir qui la gagne
(G. Apollinaire - alcools)
mercredi 20 mai 2015
Poème pour Baboo
il mène souvent sa vie à sa guise
ne faisant que ce qui lui plaît
Il fait souvent bien des bêtises
qui ne valent pas un couplet
Et cependant, si ce vaurien
ne commet que des incartades
à la maison, on l'aime bien
dans mon lit, la canaille s'attarde !!!
ne faisant que ce qui lui plaît
Il fait souvent bien des bêtises
qui ne valent pas un couplet
Et cependant, si ce vaurien
ne commet que des incartades
à la maison, on l'aime bien
dans mon lit, la canaille s'attarde !!!
samedi 16 mai 2015
vendredi 20 février 2015
AIR VIF
J'ai regardé devant moi
Dans la foule je t'ai vue
Parmi les blés je t'ai vue
Sous un arbre je t'ai vue
Dans la foule je t'ai vue
Parmi les blés je t'ai vue
Sous un arbre je t'ai vue
Au bout de tous mes voyages
Au fond de tous mes tourments
Au tournant de tous les rires
Sortant de l'eau et du feu
Au fond de tous mes tourments
Au tournant de tous les rires
Sortant de l'eau et du feu
L'été l'hiver je t'ai vue
Dans ma maison je t'ai vue
Entre mes bras je t'ai vue
Dans mes rêves je t'ai vue
Je ne te quitterai plus.
Dans ma maison je t'ai vue
Entre mes bras je t'ai vue
Dans mes rêves je t'ai vue
Je ne te quitterai plus.
Paul Eluard
samedi 7 février 2015
Ce matin-là, au moment de me lever
J’avais vu, que mon ordi était resté allumé
Il y avait même un beau message dessus
J’étais heureux, de ce que j’y avais lu
Bonjour me disait-on, il fait quel temps chez toi
Je te souhaite, une journée pleine de joies
Et fais si tu veux, que chacune de tes heures
Soit remplie de beaux p’tits bonheurs
Il est rare qu’une journée commence ainsi
J’avais été sans doute le plus surpris
D’autant d’ailleurs, que ce matin-là
Je n’avais pas la bonne humeur en moi
Y’a des jours comme ça, ou l’on ne vit pas
Y’a des jours aussi, ou rien ne va
Des jours ensoleillés, ou l’on a froid
Ou les p’tits bonheurs nous glissent entre les doigts
Mais ce lundi-là, j’avais retrouvé mon sourire
Et je prendrais le temps de me faire plaisir
Ce souhait, en était vraiment un d’amitié
Une preuve certaine que j’étais aimé
J’avais vu, que mon ordi était resté allumé
Il y avait même un beau message dessus
J’étais heureux, de ce que j’y avais lu
Bonjour me disait-on, il fait quel temps chez toi
Je te souhaite, une journée pleine de joies
Et fais si tu veux, que chacune de tes heures
Soit remplie de beaux p’tits bonheurs
Il est rare qu’une journée commence ainsi
J’avais été sans doute le plus surpris
D’autant d’ailleurs, que ce matin-là
Je n’avais pas la bonne humeur en moi
Y’a des jours comme ça, ou l’on ne vit pas
Y’a des jours aussi, ou rien ne va
Des jours ensoleillés, ou l’on a froid
Ou les p’tits bonheurs nous glissent entre les doigts
Mais ce lundi-là, j’avais retrouvé mon sourire
Et je prendrais le temps de me faire plaisir
Ce souhait, en était vraiment un d’amitié
Une preuve certaine que j’étais aimé
LA LIBERTE DE S'EXPRIMER TOUT SIMPLEMENT .............
La liberté de s'exprimer... tout simplement.
La liberté d’expression est la possibilité d’exprimer sa pensée, ses opinions, quelles qu’elles soient, en toute liberté.
Notre démocratie est garante de cette liberté, et la nier, revient à nier la démocratie.
Beaucoup de pays de par le monde répriment violemment toute possibilité de parole. Elle est pour moi une liberté inaliénable, quelle que soit sa forme d’expression.
Je ne suis pas toujours d'accord avec ce que l'on écrit sur mon mur mais tout le monde a le droit de s'exprimer et je respecte les idées de chacun même si je ne les partage pas entièrement
Bafouer ainsi la liberté d’expression est une attitude indigne d’une personne , une attitude qui doit être dénoncée haut et fort.
Une des limites que l’on puisse accepter à la liberté d’expression est l’insulte à la fonction ou la diffamation.
La liberté d’expression est la possibilité d’exprimer sa pensée, ses opinions, quelles qu’elles soient, en toute liberté.
Notre démocratie est garante de cette liberté, et la nier, revient à nier la démocratie.
Beaucoup de pays de par le monde répriment violemment toute possibilité de parole. Elle est pour moi une liberté inaliénable, quelle que soit sa forme d’expression.
Je ne suis pas toujours d'accord avec ce que l'on écrit sur mon mur mais tout le monde a le droit de s'exprimer et je respecte les idées de chacun même si je ne les partage pas entièrement
Bafouer ainsi la liberté d’expression est une attitude indigne d’une personne , une attitude qui doit être dénoncée haut et fort.
Une des limites que l’on puisse accepter à la liberté d’expression est l’insulte à la fonction ou la diffamation.
Le principe de la grenouille dans la marmite d'eau
Imaginez une marmite remplie d’eau froide, dans laquelle nage tranquillement une grenouille. Le feu est allumé sous la marmite. L’eau se chauffe doucement. Elle est bientôt tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue de nager. La température commence à grimper. L’eau est chaude. C’est un peu plus que n’apprécie la grenouille ; ça la fatigue un peu, mais elle ne s’affole pas pour autant. L’eau est maintenant vraiment chaude. La grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle est aussi affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien. La température de l’eau va ainsi monter jusqu’au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir, sans jamais s’être extraite de la marmite.
Imaginez une marmite remplie d’eau froide, dans laquelle nage tranquillement une grenouille. Le feu est allumé sous la marmite. L’eau se chauffe doucement. Elle est bientôt tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue de nager. La température commence à grimper. L’eau est chaude. C’est un peu plus que n’apprécie la grenouille ; ça la fatigue un peu, mais elle ne s’affole pas pour autant. L’eau est maintenant vraiment chaude. La grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle est aussi affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien. La température de l’eau va ainsi monter jusqu’au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir, sans jamais s’être extraite de la marmite.
Plongée dans une marmite à 50°, la grenouille donnerait immédiatement un coup de pattes salutaire et se retrouverait dehors.
Cette expérience (que je ne recommande pas) est riche d’enseignements. Elle montre que lorsqu’un changement négatif s’effectue de manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps pas de réaction, pas d’opposition, pas de révolte.
C’est exactement ce qui se produit dans la société où nous vivons. D’année en année, on observe une constante dégradation des valeurs, laquelle s’effectue cependant assez lentement pour que personne - ou presque - ne s’en offusque. Pourtant, comme la grenouille que l’on plonge brusquement dans de l’eau à 50°, il suffirait de prendre le Français moyen du début des années 80 et, par exemple, de lui faire regarder la TV d’aujourd’hui ou lire les journaux actuels pour observer de sa part une réaction certaine de stupéfaction et d’incrédulité. Il peinerait à croire que l’on puisse un jour écrire des articles aussi médiocres dans le fond et irrespectueux dans la forme que ceux que nous trouvons normal de lire aujourd’hui, ou que puissent passer à l’écran le genre d’émissions débiles qu’on nous propose quotidiennement. L’augmentation de la vulgarité et de la grossièreté, l’évanouissement des repères et de la moralité, la relativisation de l’éthique, se sont effectués de telle façon - au ralenti - que bien peu l’ont remarqué ou dénoncé.
De même, si nous pouvions être subitement plongés en l’an 2022 et y observer ce que le monde sera devenu d’ici là, s’il continue de dévaler la pente sur laquelle il se trouve, nous en serions sans doute encore plus interloqués, tant il semble que le phénomène s’accélère (accélération rendue possible par la vitesse à laquelle nous sommes bombardés d’informations nouvelles et en oublions le reste). Notons d’ailleurs que les films futuristes s’accordent pour ainsi dire tous à nous présenter un futur certes " hyper-technologique " mais surtout des plus lugubres.
Chaque fois qu’un changement est trop faible, trop lent, il faut soit une conscience très aiguisée soit une bonne mémoire pour s’en rendre compte. Il semble que l’une et l’autre soient aujourd’hui chose rare.
Sans conscience, nous devenons moins qu’humain.
Sans mémoire, nous pourrions passer chaque jour de la clarté à la nuit (et inversement) sans nous en rendre compte, car les changements d’intensité lumineuse sont trop lents pour être perçus par la pupille humaine. C’est la mémoire qui nous fait prendre conscience a posteriori de l’alternance du jour et de la nuit.
Gavée par trop d’informations inutiles, la mémoire s’émousse.
Abrutie par un excès de stimulations sensorielles, la conscience s’endort.
Et notre civilisation s’enfonce ainsi dans l’obscurité spirituelle, avec le délitement social, la dégradation environnementale, la dérive faustienne de la génétique et des biotechnologies, et l’abrutissement de masse - entre autres symptomes - par lesquels elle se traduit.
Le principe de la grenouille dans la marmite d’eau est un piège dont on ne se méfie jamais trop si l’on a pour idéal la recherche de la qualité, de l’amélioration, du perfectionnement, si l’on refuse la médiocrité, le statu quo, le laisser-faire.
Incidemment, ce principe fonctionne aussi au positif et même en cela il peut nous jouer des tours. Les efforts que l’on fait quotidiennement provoquent eux aussi des changements - positifs, cette fois - mais parfois trop faibles pour être immédiatement perçus ; ces améliorations sont pourtant bien là, et à ne pas les observer, certains se laissent décourager à tort.
Comment, alors, ne pas succomber au piège du principe de la grenouille dans la marmite d’eau, individuellement ou collectivement ?
En ne cessant d’accroître sa conscience, d’une part, et en conservant un souvenir intact de l’idéal et des buts que l’on s’est fixés.
L’entraînement et le développement de la conscience sont l’un des points communs de toutes les pratiques spirituelles : conscience de soi, conscience du corps, conscience du langage, conscience de ses pensées, conscience de ses émotions, conscience d’autrui, etc. Au-delà de tout dogme, de toute doctrine, de toute idéologie, l’élargissement et l’accroissement de la conscience devraient donc être considérés - bien plus que le développement des seules facultés intellectuelles - comme un comportement fondateur de notre statut d’humain et comme un moteur indispensable à notre évolution
Cette expérience (que je ne recommande pas) est riche d’enseignements. Elle montre que lorsqu’un changement négatif s’effectue de manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps pas de réaction, pas d’opposition, pas de révolte.
C’est exactement ce qui se produit dans la société où nous vivons. D’année en année, on observe une constante dégradation des valeurs, laquelle s’effectue cependant assez lentement pour que personne - ou presque - ne s’en offusque. Pourtant, comme la grenouille que l’on plonge brusquement dans de l’eau à 50°, il suffirait de prendre le Français moyen du début des années 80 et, par exemple, de lui faire regarder la TV d’aujourd’hui ou lire les journaux actuels pour observer de sa part une réaction certaine de stupéfaction et d’incrédulité. Il peinerait à croire que l’on puisse un jour écrire des articles aussi médiocres dans le fond et irrespectueux dans la forme que ceux que nous trouvons normal de lire aujourd’hui, ou que puissent passer à l’écran le genre d’émissions débiles qu’on nous propose quotidiennement. L’augmentation de la vulgarité et de la grossièreté, l’évanouissement des repères et de la moralité, la relativisation de l’éthique, se sont effectués de telle façon - au ralenti - que bien peu l’ont remarqué ou dénoncé.
De même, si nous pouvions être subitement plongés en l’an 2022 et y observer ce que le monde sera devenu d’ici là, s’il continue de dévaler la pente sur laquelle il se trouve, nous en serions sans doute encore plus interloqués, tant il semble que le phénomène s’accélère (accélération rendue possible par la vitesse à laquelle nous sommes bombardés d’informations nouvelles et en oublions le reste). Notons d’ailleurs que les films futuristes s’accordent pour ainsi dire tous à nous présenter un futur certes " hyper-technologique " mais surtout des plus lugubres.
Chaque fois qu’un changement est trop faible, trop lent, il faut soit une conscience très aiguisée soit une bonne mémoire pour s’en rendre compte. Il semble que l’une et l’autre soient aujourd’hui chose rare.
Sans conscience, nous devenons moins qu’humain.
Sans mémoire, nous pourrions passer chaque jour de la clarté à la nuit (et inversement) sans nous en rendre compte, car les changements d’intensité lumineuse sont trop lents pour être perçus par la pupille humaine. C’est la mémoire qui nous fait prendre conscience a posteriori de l’alternance du jour et de la nuit.
Gavée par trop d’informations inutiles, la mémoire s’émousse.
Abrutie par un excès de stimulations sensorielles, la conscience s’endort.
Et notre civilisation s’enfonce ainsi dans l’obscurité spirituelle, avec le délitement social, la dégradation environnementale, la dérive faustienne de la génétique et des biotechnologies, et l’abrutissement de masse - entre autres symptomes - par lesquels elle se traduit.
Le principe de la grenouille dans la marmite d’eau est un piège dont on ne se méfie jamais trop si l’on a pour idéal la recherche de la qualité, de l’amélioration, du perfectionnement, si l’on refuse la médiocrité, le statu quo, le laisser-faire.
Incidemment, ce principe fonctionne aussi au positif et même en cela il peut nous jouer des tours. Les efforts que l’on fait quotidiennement provoquent eux aussi des changements - positifs, cette fois - mais parfois trop faibles pour être immédiatement perçus ; ces améliorations sont pourtant bien là, et à ne pas les observer, certains se laissent décourager à tort.
Comment, alors, ne pas succomber au piège du principe de la grenouille dans la marmite d’eau, individuellement ou collectivement ?
En ne cessant d’accroître sa conscience, d’une part, et en conservant un souvenir intact de l’idéal et des buts que l’on s’est fixés.
L’entraînement et le développement de la conscience sont l’un des points communs de toutes les pratiques spirituelles : conscience de soi, conscience du corps, conscience du langage, conscience de ses pensées, conscience de ses émotions, conscience d’autrui, etc. Au-delà de tout dogme, de toute doctrine, de toute idéologie, l’élargissement et l’accroissement de la conscience devraient donc être considérés - bien plus que le développement des seules facultés intellectuelles - comme un comportement fondateur de notre statut d’humain et comme un moteur indispensable à notre évolution
HYMNE DU MATIN DE LAMARTINE
Pourquoi bondissez-vous sur la plage écumante,Vagues dont aucun vent n’a creusé les sillons ? Pourquoi secouez-vous votre écume fumante En légers tourbillons ?
Pourquoi balancez-vous vos fronts que l’aube essuie, Forêts, qui tressaillez avant l’heure du bruit ? Pourquoi de vos rameaux répandez-vous en pluie Ces pleurs silencieux dont vous baigna la nuit ?
Pourquoi relevez-vous, ô fleurs, vos pleins calices, Comme un front incliné que relève l’amour ? Pourquoi dans l’ombre humide exhaler ces prémices Des parfums qu’aspire le jour ?
Ah ! renfermez-les encore, Gardez-les, fleurs que j’adore, Pour l’haleine de l’aurore, Pour l’ornement du saint lieu ! Le ciel de pleurs vous inonde, L’œil du matin vous féconde, Vous êtes l’encens du mondeQu’il fait remonter à Dieu.
Vous qui des ouragans laissiez flotter l’empire,
Et dont l’ombre des nuits endormait le courroux,
Sur l’onde qui gémit, sous l’herbe qui soupire,
Aquilons, autans, zéphire, Pourquoi vous éveillez-vous ?
Et vous qui reposez sous la feuillée obscure,
Qui vous a réveillés dans vos nids de verdure ?
Oiseaux des ondes ou des bois, Hôtes des sillons ou des toits,
Pourquoi confondez-vous vos voix
Dans ce vague et confus murmure
Qui meurt et renaît à la fois Comme un soupir de la nature ?
Voix qui nagez dans le bleu firmament,
Voix qui roulez sur le flot écumant,
Voix qui volez sur les ailes du vent,
Chantres des airs que l’instinct seul év
Plaintes, accords, tendre roucoulement,
Qui chantez-vous pendant que tout sommeille ?
La nuit a-t-elle une oreille Digne de ce chœur charmant ?
Attendez que l’ombre meure,
Oiseaux, ne chantez qu’à l’heure
Où l’aube naissante effleure Les neiges du mont lointain.
Dans l’hymne de la nature, Seigneur, chaque créature
Forme à son heure en mesure
Un son du concert divin ; Oiseaux, voix céleste et pure,
Soyez le premier murmure Que Dieu reçoit du matin.
Et moi sur qui la nuit verse un divin dictame,
Qui sous le poids des jours courbe un front abattu,
Quel instinct de bonheur me réveille ?
Ô mon âme, Pourquoi me réjouis-tu ?
C’est que le ciel s’entr’ouvre ainsi qu’une paupière,
Quand des vapeurs des nuits les regards sont couverts
Dans les sentiers de pourpre aux pas du jour ouverts,
Les monts, les flots, les déserts,Ont pressenti la lumière,
Et son axe de flamme, aux bords de sa carrière,
Tourne, et creuse déjà son éclatante ornière,
Sur l’horizon roulant des mers.
Chaque être s’écrie :C’est lui, c’est le jour !
C’est lui, c’est la vie !
C’est lui, c’est l’amour !
Dans l’ombre assouplie
Le ciel se replie Comme un pavillon ;
Roulant son image,
Le léger nuageMonte, flotte et nage Dans son tourbillon ;
La nue orageuse
Se fend et lui creuse
Sa pourpre écumeuse
En brillant sillon ;
Il avance, il foule
Ce chaos qui roule
Ses flots égarés ;
L’espace étincelle,La flamme ruisselle
Sous ses pieds sacrés ; La terre encor sombre Lui tourne dans l’ombre
Ses flancs altérés ; L’ombre est adoucie, Les flots éclairés,
Des monts colorés La cime est jaunie ;
Des rayons dorés Tout reçoit la pluie ; Tout vit, tout s’écrie :C’est lui, c’est le jour !
C’est lui, c’est la vie !
C’est lui, c’est l’amour !
Ô Dieu, vois dans les airs ! l’aigle éperdu s’élance
Dans l’abîme éclatant des cieux ;
Sous les vagues de feux que bat son aile immense, Il lutte avec les vents, il plane, il se balance ;
L’écume du soleil l’enveloppe à nos yeux ;
Est-il allé porter jusques en ta présence
Des airs dont il est roi le sublime silence
Ou l’hommage mystérieux ?
Ô Dieu, vois sur les mers ! le regard de l’aurore
Enfle le sein dormant de l’Océan sonore,
Qui, comme un cœur d’amour ou de joie oppressé
, Presse le mouvement de son flot cadencé, Et dans ses lames garde encore
Le sombre azur du ciel que la nuit a laissé ;
Comme un léger sillon qui se creuse et frissonne
Dans un champ où la brise a balancé l’épi,
Un flot naît d’une ride ; il murmure, il sillonne L’azur muet encor de l’abîme assoupi ;
Il roule sur lui-même, il s’allonge, il s’abîme ;
Le regard le perd un moment :Où va-t-il? Il revient, revomi par l’abîme,
Il dresse en mugissant sa bouillonnante cime,
Le jour semble rouler sur son dos écumant, Il entraîne en passant les vagues qu’il écrase,
S’enfle de leurs débris et bondit sur sa base ;
Puis enfin chancelant comme une vaste tour,
Ou comme un char fumant brisé dans la carrière,
Il croule, et sa poussière En flocons de lumière
Roule et disperse au loin tous ces fragments du jour.
La barque du pêcheur tend son aile sonore
Où le vent du matin vient déjà palpiter,
Et bondit sur les flots que l’ancre va quitter ;
Pareille au coursier qui dévore Le frein qui semble l’irriter !
Le navire, enfant des étoiles, Luit comme une colline aux bords de l’horizon, Et réfléchit déjà dans ses plus hautes voiles La blancheur de l’aurore et son premier rayon. Léviathan bondit sur ses traces profondes, Et des flots par ses jeux saluant le réveil, De ses naseaux fumants il lance au ciel les ondes Pour les voir retomber en rayons du soleil.
L’eau berce, le mât secoue La tente des matelots ; L’air siffle, le ciel se joue Dans la crinière des flots ; Partout l’écume brillante D’une frange étincelante Ceint le bord des flots amers ; Tout est bruit, lumière et joie :C’est l’astre que Dieu renvoie, C’est l’aurore sur les mers.
Ô Dieu, vois sur la terre ! un pâle crépuscule Teint son voile flottant par la brise essuyé,
Sur les pas de la nuit l’aube pose son pié,L’ombre des monts lointains se déroule et recule
Comme un vêtement replié.
Ses lambeaux déchirés par l’aile de l’aurore Flottent livrés aux vents dans l’orient vermeil, La pourpre les enflamme et l’iris les colore Ils pendent en désordre aux tentes du soleil,
Comme des pavillons quand une flotte arbore
Les couleurs de son roi dans les jours d’appareil.
Sous des nuages de fumée,
Le rayon va pâlir sur les tours des cités, Et sous l’ombre des bois les hameaux abrités, Ces toits par l’innocence et la paix habités, Sur la colline embaumée, De jour et d’ombre semée, Font rejaillir au loin leurs flottantes clartés.
Le laboureur répond au taureau qui l’appelle,
L’aurore les ramène au sillon commencé,
Il conduit en chantant le couple qu’il attelle,Le vallon retentit sous le soc renversé ;
Au gémissement de la roue Il mesure ses pas et son chant cadencé,
Sur sa trace en glanant le passereau se joue,
Et le chêne à sa voix secoue Le baume des sillons que la nuit a versé.
L’oiseau chante,
l’agneau bêle,L’enfant gazouille au berceau
, La voix de l’homme se mêle Au bruit des vents et de l’eau
,L’air frémit, l’épi frissonne,
L’insecte au soleil bourdonne,
L’airain pieux qui résonne
Rappelle au Dieu qui le donne
Ce premier soupir du jour ;
Tout vit, tout luit, tout remue,
C’est l’aurore dans la nue, C’est la terre qui salue
L’astre de vie et d’amour !
Mais tandis, ô mon Dieu, qu’aux yeux de ton aurore
Un nouvel univers chaque jour semble éclore,
Et qu’un soleil flottant dans l’abîme lointain
Fait remonter vers toi les parfums du matin,
D’autres soleils cachés par la nuit des distances,
Qu’à chaque instant là-haut tu produis et tu lances,
Vont porter dans l’espace à leurs planètes d’or
Des matins plus brillants et plus sereins encor. Oui,
Pourquoi balancez-vous vos fronts que l’aube essuie, Forêts, qui tressaillez avant l’heure du bruit ? Pourquoi de vos rameaux répandez-vous en pluie Ces pleurs silencieux dont vous baigna la nuit ?
Pourquoi relevez-vous, ô fleurs, vos pleins calices, Comme un front incliné que relève l’amour ? Pourquoi dans l’ombre humide exhaler ces prémices Des parfums qu’aspire le jour ?
Ah ! renfermez-les encore, Gardez-les, fleurs que j’adore, Pour l’haleine de l’aurore, Pour l’ornement du saint lieu ! Le ciel de pleurs vous inonde, L’œil du matin vous féconde, Vous êtes l’encens du mondeQu’il fait remonter à Dieu.
Vous qui des ouragans laissiez flotter l’empire,
Et dont l’ombre des nuits endormait le courroux,
Sur l’onde qui gémit, sous l’herbe qui soupire,
Aquilons, autans, zéphire, Pourquoi vous éveillez-vous ?
Et vous qui reposez sous la feuillée obscure,
Qui vous a réveillés dans vos nids de verdure ?
Oiseaux des ondes ou des bois, Hôtes des sillons ou des toits,
Pourquoi confondez-vous vos voix
Dans ce vague et confus murmure
Qui meurt et renaît à la fois Comme un soupir de la nature ?
Voix qui nagez dans le bleu firmament,
Voix qui roulez sur le flot écumant,
Voix qui volez sur les ailes du vent,
Chantres des airs que l’instinct seul év
Plaintes, accords, tendre roucoulement,
Qui chantez-vous pendant que tout sommeille ?
La nuit a-t-elle une oreille Digne de ce chœur charmant ?
Attendez que l’ombre meure,
Oiseaux, ne chantez qu’à l’heure
Où l’aube naissante effleure Les neiges du mont lointain.
Dans l’hymne de la nature, Seigneur, chaque créature
Forme à son heure en mesure
Un son du concert divin ; Oiseaux, voix céleste et pure,
Soyez le premier murmure Que Dieu reçoit du matin.
Et moi sur qui la nuit verse un divin dictame,
Qui sous le poids des jours courbe un front abattu,
Quel instinct de bonheur me réveille ?
Ô mon âme, Pourquoi me réjouis-tu ?
C’est que le ciel s’entr’ouvre ainsi qu’une paupière,
Quand des vapeurs des nuits les regards sont couverts
Dans les sentiers de pourpre aux pas du jour ouverts,
Les monts, les flots, les déserts,Ont pressenti la lumière,
Et son axe de flamme, aux bords de sa carrière,
Tourne, et creuse déjà son éclatante ornière,
Sur l’horizon roulant des mers.
Chaque être s’écrie :C’est lui, c’est le jour !
C’est lui, c’est la vie !
C’est lui, c’est l’amour !
Dans l’ombre assouplie
Le ciel se replie Comme un pavillon ;
Roulant son image,
Le léger nuageMonte, flotte et nage Dans son tourbillon ;
La nue orageuse
Se fend et lui creuse
Sa pourpre écumeuse
En brillant sillon ;
Il avance, il foule
Ce chaos qui roule
Ses flots égarés ;
L’espace étincelle,La flamme ruisselle
Sous ses pieds sacrés ; La terre encor sombre Lui tourne dans l’ombre
Ses flancs altérés ; L’ombre est adoucie, Les flots éclairés,
Des monts colorés La cime est jaunie ;
Des rayons dorés Tout reçoit la pluie ; Tout vit, tout s’écrie :C’est lui, c’est le jour !
C’est lui, c’est la vie !
C’est lui, c’est l’amour !
Ô Dieu, vois dans les airs ! l’aigle éperdu s’élance
Dans l’abîme éclatant des cieux ;
Sous les vagues de feux que bat son aile immense, Il lutte avec les vents, il plane, il se balance ;
L’écume du soleil l’enveloppe à nos yeux ;
Est-il allé porter jusques en ta présence
Des airs dont il est roi le sublime silence
Ou l’hommage mystérieux ?
Ô Dieu, vois sur les mers ! le regard de l’aurore
Enfle le sein dormant de l’Océan sonore,
Qui, comme un cœur d’amour ou de joie oppressé
, Presse le mouvement de son flot cadencé, Et dans ses lames garde encore
Le sombre azur du ciel que la nuit a laissé ;
Comme un léger sillon qui se creuse et frissonne
Dans un champ où la brise a balancé l’épi,
Un flot naît d’une ride ; il murmure, il sillonne L’azur muet encor de l’abîme assoupi ;
Il roule sur lui-même, il s’allonge, il s’abîme ;
Le regard le perd un moment :Où va-t-il? Il revient, revomi par l’abîme,
Il dresse en mugissant sa bouillonnante cime,
Le jour semble rouler sur son dos écumant, Il entraîne en passant les vagues qu’il écrase,
S’enfle de leurs débris et bondit sur sa base ;
Puis enfin chancelant comme une vaste tour,
Ou comme un char fumant brisé dans la carrière,
Il croule, et sa poussière En flocons de lumière
Roule et disperse au loin tous ces fragments du jour.
La barque du pêcheur tend son aile sonore
Où le vent du matin vient déjà palpiter,
Et bondit sur les flots que l’ancre va quitter ;
Pareille au coursier qui dévore Le frein qui semble l’irriter !
Le navire, enfant des étoiles, Luit comme une colline aux bords de l’horizon, Et réfléchit déjà dans ses plus hautes voiles La blancheur de l’aurore et son premier rayon. Léviathan bondit sur ses traces profondes, Et des flots par ses jeux saluant le réveil, De ses naseaux fumants il lance au ciel les ondes Pour les voir retomber en rayons du soleil.
L’eau berce, le mât secoue La tente des matelots ; L’air siffle, le ciel se joue Dans la crinière des flots ; Partout l’écume brillante D’une frange étincelante Ceint le bord des flots amers ; Tout est bruit, lumière et joie :C’est l’astre que Dieu renvoie, C’est l’aurore sur les mers.
Ô Dieu, vois sur la terre ! un pâle crépuscule Teint son voile flottant par la brise essuyé,
Sur les pas de la nuit l’aube pose son pié,L’ombre des monts lointains se déroule et recule
Comme un vêtement replié.
Ses lambeaux déchirés par l’aile de l’aurore Flottent livrés aux vents dans l’orient vermeil, La pourpre les enflamme et l’iris les colore Ils pendent en désordre aux tentes du soleil,
Comme des pavillons quand une flotte arbore
Les couleurs de son roi dans les jours d’appareil.
Sous des nuages de fumée,
Le rayon va pâlir sur les tours des cités, Et sous l’ombre des bois les hameaux abrités, Ces toits par l’innocence et la paix habités, Sur la colline embaumée, De jour et d’ombre semée, Font rejaillir au loin leurs flottantes clartés.
Le laboureur répond au taureau qui l’appelle,
L’aurore les ramène au sillon commencé,
Il conduit en chantant le couple qu’il attelle,Le vallon retentit sous le soc renversé ;
Au gémissement de la roue Il mesure ses pas et son chant cadencé,
Sur sa trace en glanant le passereau se joue,
Et le chêne à sa voix secoue Le baume des sillons que la nuit a versé.
L’oiseau chante,
l’agneau bêle,L’enfant gazouille au berceau
, La voix de l’homme se mêle Au bruit des vents et de l’eau
,L’air frémit, l’épi frissonne,
L’insecte au soleil bourdonne,
L’airain pieux qui résonne
Rappelle au Dieu qui le donne
Ce premier soupir du jour ;
Tout vit, tout luit, tout remue,
C’est l’aurore dans la nue, C’est la terre qui salue
L’astre de vie et d’amour !
Mais tandis, ô mon Dieu, qu’aux yeux de ton aurore
Un nouvel univers chaque jour semble éclore,
Et qu’un soleil flottant dans l’abîme lointain
Fait remonter vers toi les parfums du matin,
D’autres soleils cachés par la nuit des distances,
Qu’à chaque instant là-haut tu produis et tu lances,
Vont porter dans l’espace à leurs planètes d’or
Des matins plus brillants et plus sereins encor. Oui,
LES CARNIVORES (FORUM DE SENS DE LA VIE)
Comme le disait Héraclite: " La santé de l'homme est le reflet de celle de la Terre ".
Force nous est de constater que l'une et l'autre sont bien compromises principalement par notre façon de nous alimenter.
Démonstration :
Il faut en effet autant de combustibles fossiles pour fabriquer la nourriture moderne qu'il en faut pour chauffer les maisons ou propulser les voitures. Il faut autant de matières premières pour l'alimentation industrielle que pour fabriquer des voitures ou des machines.Lorsqu'il est question de destruction de l'environnement et d'atteintes à l'homéostasie planétaire, par ce qui se passe dans le tiers monde, nous oublions seulement de considérer que l'Occident le considère comme un réservoir naturel pratique, qu'il saccage sans aucun scrupule:
Cette industrie alimentaire utilise 20 fois plus d'eau que les ménages: il faut 400 litres d'eau par heure, 24 heures sur 24, pour faire face aux besoins alimentaires d'une seule personne.
La production de boeuf nécessite 80 fois plus d'eau que celle des pommes de terre ou des bananes.
Le bétail contribue bien plus à la pollution de l'eau que toute l'industrie et tous nos égouts combinés.
Aux états Unis le problème des déjections animales prend des proportions énorme avec les quantités en jeu. L'industrie de la viande aux États Unis, produit 61 millions de tonnes de fumiers, soit 130 fois le volume des déjections humaines, ou 5 tonnes pour chaque américains. Selon l'agence de protection de l'environnement, les porcs, les boeufs et les poulets, ont contribué a polluer 35,000 milles de rivières dans 22 états et contaminé la nappe phréatique dans 17 états.
Un organisme microscopique, le Pfiesteria, qui se nourrit de phosphore et d'azote présent dans le fumier, est très toxique pour l'humain et les poissons.
En 1991, 1,000,000,000,000 de poissons sont morts par le Pfiesteria dans la rivière Neuse en Caroline du Nord. Depuis 1995, un nombre équivalent ont été tués par les déversements de fumiers dans les estuaires et région côtières de Caroline et les rivières du Maryland et de Virginie se déversant dans Chesapeake Bay. Ces décès peuvent être directement reliés au 10 millions de porcs élevés en Caroline du Nord et les 620 millions de volailles sur la rive sud de la baie Chesapeake
.
Dans l'état de Virginie, le niveau dangereux de coliformes fécaux pour la santé est fixé à 200 par 100 mililitres d'eau. En 1997, certains cours d'eau avaient des taux jusqu'à 424,000 par 100 mililitres.
Sur une production de 50 millions de tonnes d'antibiotiques produits annuellement aux USA, 20 millions sont donnés aux animaux, dont 16 millions de tonnes sont administrés à la volaille pour qu'ils grossissent plus rapidement. 4 millions de tonnes sont administrés pour contrôler les maladies issues des conditions d'élevage industrielles où les animaux confinés à des espaces restreints, contractent l'anémie, la grippe, diarrhée, mastites pneumonie etc. 20 % des poulets sont porteurs de Salmonelle et 80% sont contaminés par Campylobacter dans les usines d'abattage et de transformation.
Les conditions d'élevage industriel rendent les animaux malades. Par exemple, une étude démontre que 80% des porcs ont la pneumonie à l'abattage.
On rapporte 5000 morts et 76 millions de cas d'intolérance alimentaire chaque années aux USA.
Les Nations Unis rappportent que les 17 principales zones de pêches sur la planète ont atteint leur limite ou sont en déficit et qu'un tiers de toutes les prises de poissons sont pour la nourriture d'animaux d'élevage
La production, le transport, la préparation et la vente des aliments absorbent environ 16,5 % de toute l'énergie des États-Unis, où 75 % de l'alimentation est d'origine industrielle.
Il a été calculé qu'il suffirait de 5 % des surfaces arables si la population des États-Unis adoptait le régime végétarien, et cela en agriculture dite biologique, sans produits chimiques artificiels. Un programme de reboisement massif pourrait alors être entrepris.
En épilogue: "Although cattle grazing in the West has polluted more water, eroded more topsoil, killed more fish, displaced more wildlife and destroyed more vegetation than any other kind of land use, the American public pays ranchers to do it." - Ted Williams (Audobon, 1991)
C'est ainsi que 50 hectares de forêt tropicale humide disparaissent du globe toutes les MINUTES, pour faire de la viande et rembourser des dettes imaginaires, menaçant ainsi l'approvisionnement de l' humanité en oxygène. Chaque boulette de viande pour hamburger fait disparaître 5 mètres carrés de forêt tropicale !C'est pourquoi les végétariens anglais affirment que la viande n'est pas seulement un meurtre, c'est un suicide !
COMMENT POURRAIT ETRE NOTRE PLANETE SANS LES HOMMES ?
Comment pourrait être notre planète sans les hommes ? -
Ce reportage se divise en deux épisodes. Le premier épisode correspond à la partie 1, 2 et 3 et le second les trois derniers. Voici le résumé pour le premier épisode :
Imaginons : l’homme n’est plus, la planète en est débarrassée, qu’adviendrait-il de notre mère la Terre ? Voici un document spectaculaire, non pas sur notre disparition, mais plutôt sur les droits que reprendraient les éléments, après notre disparition.
Prenez une grande inspiration et plongez avec moi au cœur d’une planète vierge de tout être humain, un monde où nous ne sommes plus, où notre règne a touché à sa fin ultime, où notre population a atteint le regretté chiffre : zéro.
Voici à peine quelques heures que plus un homme ne peuple la Terre que déjà les lumières artificielles commencent à s’éteindre un peu partout sur la planète, en effet, les combustibles ont cessé d’alimenter nos centrales électriques puisque plus personne n’est là pour les réapprovisionner. Au bout de quelques semaines seulement, la Terre presque tout entière est plongée dans le noir le plus total. Niveau électricité, retour donc à l’homme des cavernes, mais sans l’homme cette fois-ci. Les centrale ne sont pas les seule à s’éteindre, les lignes de métro en sont forcément affectée, ainsi que les systèmes de câblages et les pompes d’évacuations d’eau souterraine, forcément, sans aucun homme pour les actionner, les villes sont très vite inondées.
Nous sommes au dixième jour après l’homme, les aliments frais commencent à pourrir sur les étals des supermarchés, ainsi que dans nos réfrigérateurs, mais cela offre la possibilité à nos chiens domestiques de se nourrir. Mais une fois cette manne épuisée, ils n’ont qu’une seule possibilité de survivre, celle qui consiste à s’échapper du domicile pour pouvoir aller se nourrir à l’extérieur, sinon pour eux, c’est la mort assurée. Une fois dehors, la vie qui s’offre à eux est toute nouvelle et est surtout jonchée de cadavres en putréfactions, mais nos bêtes à quatre pattes ne sont pas très regardantes sur la fraicheur de leurs casse-croute, cela fait donc l’affaire, nos 400 000 000 de chiens ont là de quoi faire, histoire de tenir le maximum de temps. Malheureusement, seuls les gros chiens survivent, car les petits sont tout en bas de la hiérarchie.
Les rongeurs quant à eux, je parle bien sûr de nos rongeurs domestiques, sont très dépendants des hommes, comment vont-ils survivre ? Imaginons qu’ils arrivent à sortir de leur cage, ils se servent tout d’abord dans notre garde-manger, ensuite, ils se nourrissent avec du carton, des fibres, de la colle, en bref, de tout ce qu'ils trouvent. Une fois toutes ces réserves épuisées, ils sont bien obligés de sortir de la maison, de leur petit cocon et d’affronter l’extérieur, comme l’ont fait les chiens avant eux. Et voilà en deux trois mouvements comment ces petites bêtes peuvent devenir des proies faciles pour leurs prédateurs.
Voilà six mois maintenant que l’homme n’est plus, les zones urbaines, nos grandes villes commencent peu à peu à retourner à l’état sauvage et celle-ci sont très vite prises d’assaut par toutes sortes de prédateurs, les coyotes et les lynx sont les premiers à s’y aventurer, suivis de près par les lions, les ours etc.
Nous avons disparu depuis maintenant une année entière, la nature commence à reprendre ces droits, les parkings et les routes commencent à être envahis de verdure et de végétation, tout s’installe et l’homme n’est plus là pour détruire. Les animaux sauvages commencent à se sentir comme chez eux dans les villes abandonnées. Des plantes aiment à pousser sur les façades des maisons et autres bâtiments, ce qui fragilise les bâtisses et finit petit à petit par les faire écrouler.
Les tuyaux des grands barrages sont infestés par des mollusques qui se développent à une grande allure. Ces moules bouchent les tuyaux de refroidissement, ce qui entraine une surchauffe des générateurs. Cela à terme engendre l’arrêt total du peu de lumière artificielle qu’il reste. Suite à l’arrêt du barrage, l’eau ne peut plus s’écouler d’un côté et monte trop de l’autre ce qui provoque des inondations. La nature reprend ces droits, inexorablement.
La foudre elle aussi engendre ses propres catastrophes, en effet, en frappant les toits dont les paratonnerres sont maintenant rouillés, elle allumme des feux que plus personne n'est là pour éteindre. Des villes entières sont ainsi ravagées par les flammes, des bâtiments entiers sont réduits en cendre. Mais cela à un aspect positif, les bâtiments calcinés fournissent aux plantes de quoi pousser et proliférer.
Cinq années après notre disparition, nos routes sont entièrement recouvertes d’un tapis de verdure, le paysage est maintenant complètement diffèrent. Central Park n’en ai plus un, c’est plutôt une petite forêt à présent, une jungle même. À Washington, la maison blanche et son parc sont aussi assaillis d’herbes folles, le monument est méconnaissable, on aperçoit un lion devant la maison regardez ! Les animaux, qui pour la plupart n’ont eu aucun mal à survivre après nous et sont capables de trouver des moyens de subsistance.
Nous arrivons à vingt ans d’inexistence et de désertion humaine. Les bâtiments sont en piteux état, les villes sont maintenant des villes fantômes et les animaux occupent la plupart des bâtiments. Tout est déjà méconnaissable alors que cela ne fait que vingt ans que l'homme n'est plus, comment sera la Terre d’ici 200 ans ?
Nous avons bien compris que la vie continue malgré notre absence. Qui sont les rois maintenant ?
L’homme a quitté les lieux voilà 25 ans et nos campagnes n’ont gardées aucune trace de nous. Des hordes de chiens sauvages errent à la recherche de nourriture aux seins de nos villes. Les villes aux abords des cours d’eau, des rivières et autres se trouvent envahies d’eau. Avec les changements de températures, les joints des fenêtres et les cadres se dilatent et se contractent ce qui a pour effet de faire tomber les fenêtres en bas des bâtiments. Les paratonnerres étant attaqué par la rouilles, la foudre peut maintenant frapper encore un peu plus ces derniers sans retenu, ce qui a pour but de mettre le feu à certaines bâtisses.
Les pigeons eux s’en sortent plutôt bien sans nous, comme les cafards, ces petits êtres qui demandent beaucoup de chaleur artificielle, mais qui ont une très grande capacité d’adaptation et n’ont donc pas de mal à survivre dans cet l’hiver glacial.
Les hommes ont toujours chassé le loup sans pitié, aujourd’hui que l’homme n’est plus là, le loup reprend la place qu’il mérite, celle qui lui est due. Leur nombre se multiplie par six chaque année, le groupe se fortifie à grande échelle. Si les cerfs débarquent en ville, les loups les suivront, vous pouvez en être sûr.
Vous en voulez encore ? La suite au prochain épisode…
Voici le résumé pour le second épisode :
Voici la suite du superbe documentaire présentant la nature si l'homme n’était plus, nous voilà 40 ans plus tard, 40 ans après la mort de l’humain.
Les bâtiments d’acier et de béton sont toujours droit comme des i, ils n’ont de cesse de dénaturer la nature, qui pourtant, petit à petit reprend ces droits. Aux États-Unis, 90 % des maisons sont faites de bois, ce qui facilite leur destruction, que ce soit par les flammes ou par les insectes. Des microbes ont commencé par attaquer le bois, libérant ainsi du carbone et du méthane dans l’atmosphère, les termites ont pris le relais, la pourriture finit d’achever les poutres et le toit s’effondre. Les maisons de bois s’effondre en premier, mais les autres bâtiments, plus solides, finissent aussi par périr, les cristaux de sel se chargent de détruire les bâtiments en pierres.
Nous voici maintenant 50 ans après l’homme, le monde a pris un tout autre visage, la corrosion s’attaque maintenant à nos plus gros bâtiments, à nos gratte-ciels et à nos ponts, tout va bientôt finir par s’effondrer.
Faisons encore un bon dans le temps, nous sommes maintenant à 75 ans de notre disparition. Les 600 000 000 de voitures qui parcouraient nos routes ne sont plus que des tas de rouille. Plus une voiture est près de la côte, plus elle s’abîme vite, à cause du sel, de la corrosion, du vent etc. Dès que la peinture s’écaille, la rouille a toute la place pour s’installer et peut enfin attaquer la carrosserie.
100 ans, la nature a-t-elle le moindre souvenir de nous ? De notre passage ? Il reste en effet quelques traces, mais plus guère. Les ponts s’effondrent maintenant, la corrosion a fait son affaire et a détruit chaque fil qui les soutiennent. Les précieuses images et autres pellicules sont maintenant irrécupérables à cause de l’humidité excessive qui règne dans les vieux bâtiments délabrés.
Mais imaginons un instant qu’un homme parvienne à repeupler la planète, avec l’aide d’une femme bien sûr, comment sauront-ils comment nous avons vécu, vu que tout notre savoir se trouve dans des Compact Disc et autres mémoires technologiques ? Nous en savons beaucoup sur les Egyptien, mais c’est parce qu’ils gravaient tout dans la roche et ce n’est pas notre cas. Nous avons certainement une technologie bien plus avancé que les Egyptiens et sommes pourtant bien en retard en ce qui concerne ce domaine.
150 ans après l’homme : le sol sous terrain est pour la plus grande partie complètement inondé et ce depuis le début de notre disparition. Toutes les poutres qui tiennent nos tunnels et souterrains s’écroulent et les rues se retrouvent sous terre. La végétation à presque complètement envahi nos plus grands gratte-ciels, des insectes, des chats et des petits animaux s’y installent. Les chiens chassent maintenant en meute, ils ont repris l’habitude de chasse de leurs ancêtres, cela leur permet dorénavant de s’attaquer a de bien plus grosses proies, de plus, des croisements chiens loups ont eu lieux, ce qui leur donne un caractère bien plus agressif. Les océans quant à eux grouillent de vie, forcément, nous ne sommes plus là, ce qui favorise bien sûr leur développement.
Nous sommes absents depuis 200 ans maintenant, Nos grands monuments d’aciers et de fer sont sur le point de s’effondrer à cause du manque cruel d’entretien. Notre belle Tour Effel tombe comme tous les autres monuments, tous tombent comme une carte en équilibre ayant reçu un petit souffled'air. Les gratte-ciels s’écroulent tous les uns après les autres.
500 ans après le jour fatidique où nous avons péris, il ne reste que quelques bâtiments, les seuls qui ont pour l’instant résisté à la force du temps et des éléments
1000 ans après l’homme, tout est méconnaissable, le paysage a changé du tout au tout, on devine à peine les bâtiments, du moins leurs restes. Tout est devenu jungle. La végétation et les arbres ont repris leur place d’origine et les animaux sont rois.
10 000 ans après nous, il ne reste rien de notre civilisation, aucune ne trace si ce n’est quelques rares constructions comme la grande muraille de Chine, le Mont Roche Mort, quelques pyramides, peut-être quelques barrages, mais rien de plus. Le reste n’est que verdure et appartient maintenant totalement au monde animal.
Voilà une vie que j’aimerais bien vivre, un paysage que j’aimerais bien voir et vous ?
Ce reportage se divise en deux épisodes. Le premier épisode correspond à la partie 1, 2 et 3 et le second les trois derniers. Voici le résumé pour le premier épisode :
Imaginons : l’homme n’est plus, la planète en est débarrassée, qu’adviendrait-il de notre mère la Terre ? Voici un document spectaculaire, non pas sur notre disparition, mais plutôt sur les droits que reprendraient les éléments, après notre disparition.
Prenez une grande inspiration et plongez avec moi au cœur d’une planète vierge de tout être humain, un monde où nous ne sommes plus, où notre règne a touché à sa fin ultime, où notre population a atteint le regretté chiffre : zéro.
Voici à peine quelques heures que plus un homme ne peuple la Terre que déjà les lumières artificielles commencent à s’éteindre un peu partout sur la planète, en effet, les combustibles ont cessé d’alimenter nos centrales électriques puisque plus personne n’est là pour les réapprovisionner. Au bout de quelques semaines seulement, la Terre presque tout entière est plongée dans le noir le plus total. Niveau électricité, retour donc à l’homme des cavernes, mais sans l’homme cette fois-ci. Les centrale ne sont pas les seule à s’éteindre, les lignes de métro en sont forcément affectée, ainsi que les systèmes de câblages et les pompes d’évacuations d’eau souterraine, forcément, sans aucun homme pour les actionner, les villes sont très vite inondées.
Nous sommes au dixième jour après l’homme, les aliments frais commencent à pourrir sur les étals des supermarchés, ainsi que dans nos réfrigérateurs, mais cela offre la possibilité à nos chiens domestiques de se nourrir. Mais une fois cette manne épuisée, ils n’ont qu’une seule possibilité de survivre, celle qui consiste à s’échapper du domicile pour pouvoir aller se nourrir à l’extérieur, sinon pour eux, c’est la mort assurée. Une fois dehors, la vie qui s’offre à eux est toute nouvelle et est surtout jonchée de cadavres en putréfactions, mais nos bêtes à quatre pattes ne sont pas très regardantes sur la fraicheur de leurs casse-croute, cela fait donc l’affaire, nos 400 000 000 de chiens ont là de quoi faire, histoire de tenir le maximum de temps. Malheureusement, seuls les gros chiens survivent, car les petits sont tout en bas de la hiérarchie.
Les rongeurs quant à eux, je parle bien sûr de nos rongeurs domestiques, sont très dépendants des hommes, comment vont-ils survivre ? Imaginons qu’ils arrivent à sortir de leur cage, ils se servent tout d’abord dans notre garde-manger, ensuite, ils se nourrissent avec du carton, des fibres, de la colle, en bref, de tout ce qu'ils trouvent. Une fois toutes ces réserves épuisées, ils sont bien obligés de sortir de la maison, de leur petit cocon et d’affronter l’extérieur, comme l’ont fait les chiens avant eux. Et voilà en deux trois mouvements comment ces petites bêtes peuvent devenir des proies faciles pour leurs prédateurs.
Voilà six mois maintenant que l’homme n’est plus, les zones urbaines, nos grandes villes commencent peu à peu à retourner à l’état sauvage et celle-ci sont très vite prises d’assaut par toutes sortes de prédateurs, les coyotes et les lynx sont les premiers à s’y aventurer, suivis de près par les lions, les ours etc.
Nous avons disparu depuis maintenant une année entière, la nature commence à reprendre ces droits, les parkings et les routes commencent à être envahis de verdure et de végétation, tout s’installe et l’homme n’est plus là pour détruire. Les animaux sauvages commencent à se sentir comme chez eux dans les villes abandonnées. Des plantes aiment à pousser sur les façades des maisons et autres bâtiments, ce qui fragilise les bâtisses et finit petit à petit par les faire écrouler.
Les tuyaux des grands barrages sont infestés par des mollusques qui se développent à une grande allure. Ces moules bouchent les tuyaux de refroidissement, ce qui entraine une surchauffe des générateurs. Cela à terme engendre l’arrêt total du peu de lumière artificielle qu’il reste. Suite à l’arrêt du barrage, l’eau ne peut plus s’écouler d’un côté et monte trop de l’autre ce qui provoque des inondations. La nature reprend ces droits, inexorablement.
La foudre elle aussi engendre ses propres catastrophes, en effet, en frappant les toits dont les paratonnerres sont maintenant rouillés, elle allumme des feux que plus personne n'est là pour éteindre. Des villes entières sont ainsi ravagées par les flammes, des bâtiments entiers sont réduits en cendre. Mais cela à un aspect positif, les bâtiments calcinés fournissent aux plantes de quoi pousser et proliférer.
Cinq années après notre disparition, nos routes sont entièrement recouvertes d’un tapis de verdure, le paysage est maintenant complètement diffèrent. Central Park n’en ai plus un, c’est plutôt une petite forêt à présent, une jungle même. À Washington, la maison blanche et son parc sont aussi assaillis d’herbes folles, le monument est méconnaissable, on aperçoit un lion devant la maison regardez ! Les animaux, qui pour la plupart n’ont eu aucun mal à survivre après nous et sont capables de trouver des moyens de subsistance.
Nous arrivons à vingt ans d’inexistence et de désertion humaine. Les bâtiments sont en piteux état, les villes sont maintenant des villes fantômes et les animaux occupent la plupart des bâtiments. Tout est déjà méconnaissable alors que cela ne fait que vingt ans que l'homme n'est plus, comment sera la Terre d’ici 200 ans ?
Nous avons bien compris que la vie continue malgré notre absence. Qui sont les rois maintenant ?
L’homme a quitté les lieux voilà 25 ans et nos campagnes n’ont gardées aucune trace de nous. Des hordes de chiens sauvages errent à la recherche de nourriture aux seins de nos villes. Les villes aux abords des cours d’eau, des rivières et autres se trouvent envahies d’eau. Avec les changements de températures, les joints des fenêtres et les cadres se dilatent et se contractent ce qui a pour effet de faire tomber les fenêtres en bas des bâtiments. Les paratonnerres étant attaqué par la rouilles, la foudre peut maintenant frapper encore un peu plus ces derniers sans retenu, ce qui a pour but de mettre le feu à certaines bâtisses.
Les pigeons eux s’en sortent plutôt bien sans nous, comme les cafards, ces petits êtres qui demandent beaucoup de chaleur artificielle, mais qui ont une très grande capacité d’adaptation et n’ont donc pas de mal à survivre dans cet l’hiver glacial.
Les hommes ont toujours chassé le loup sans pitié, aujourd’hui que l’homme n’est plus là, le loup reprend la place qu’il mérite, celle qui lui est due. Leur nombre se multiplie par six chaque année, le groupe se fortifie à grande échelle. Si les cerfs débarquent en ville, les loups les suivront, vous pouvez en être sûr.
Vous en voulez encore ? La suite au prochain épisode…
Voici le résumé pour le second épisode :
Voici la suite du superbe documentaire présentant la nature si l'homme n’était plus, nous voilà 40 ans plus tard, 40 ans après la mort de l’humain.
Les bâtiments d’acier et de béton sont toujours droit comme des i, ils n’ont de cesse de dénaturer la nature, qui pourtant, petit à petit reprend ces droits. Aux États-Unis, 90 % des maisons sont faites de bois, ce qui facilite leur destruction, que ce soit par les flammes ou par les insectes. Des microbes ont commencé par attaquer le bois, libérant ainsi du carbone et du méthane dans l’atmosphère, les termites ont pris le relais, la pourriture finit d’achever les poutres et le toit s’effondre. Les maisons de bois s’effondre en premier, mais les autres bâtiments, plus solides, finissent aussi par périr, les cristaux de sel se chargent de détruire les bâtiments en pierres.
Nous voici maintenant 50 ans après l’homme, le monde a pris un tout autre visage, la corrosion s’attaque maintenant à nos plus gros bâtiments, à nos gratte-ciels et à nos ponts, tout va bientôt finir par s’effondrer.
Faisons encore un bon dans le temps, nous sommes maintenant à 75 ans de notre disparition. Les 600 000 000 de voitures qui parcouraient nos routes ne sont plus que des tas de rouille. Plus une voiture est près de la côte, plus elle s’abîme vite, à cause du sel, de la corrosion, du vent etc. Dès que la peinture s’écaille, la rouille a toute la place pour s’installer et peut enfin attaquer la carrosserie.
100 ans, la nature a-t-elle le moindre souvenir de nous ? De notre passage ? Il reste en effet quelques traces, mais plus guère. Les ponts s’effondrent maintenant, la corrosion a fait son affaire et a détruit chaque fil qui les soutiennent. Les précieuses images et autres pellicules sont maintenant irrécupérables à cause de l’humidité excessive qui règne dans les vieux bâtiments délabrés.
Mais imaginons un instant qu’un homme parvienne à repeupler la planète, avec l’aide d’une femme bien sûr, comment sauront-ils comment nous avons vécu, vu que tout notre savoir se trouve dans des Compact Disc et autres mémoires technologiques ? Nous en savons beaucoup sur les Egyptien, mais c’est parce qu’ils gravaient tout dans la roche et ce n’est pas notre cas. Nous avons certainement une technologie bien plus avancé que les Egyptiens et sommes pourtant bien en retard en ce qui concerne ce domaine.
150 ans après l’homme : le sol sous terrain est pour la plus grande partie complètement inondé et ce depuis le début de notre disparition. Toutes les poutres qui tiennent nos tunnels et souterrains s’écroulent et les rues se retrouvent sous terre. La végétation à presque complètement envahi nos plus grands gratte-ciels, des insectes, des chats et des petits animaux s’y installent. Les chiens chassent maintenant en meute, ils ont repris l’habitude de chasse de leurs ancêtres, cela leur permet dorénavant de s’attaquer a de bien plus grosses proies, de plus, des croisements chiens loups ont eu lieux, ce qui leur donne un caractère bien plus agressif. Les océans quant à eux grouillent de vie, forcément, nous ne sommes plus là, ce qui favorise bien sûr leur développement.
Nous sommes absents depuis 200 ans maintenant, Nos grands monuments d’aciers et de fer sont sur le point de s’effondrer à cause du manque cruel d’entretien. Notre belle Tour Effel tombe comme tous les autres monuments, tous tombent comme une carte en équilibre ayant reçu un petit souffled'air. Les gratte-ciels s’écroulent tous les uns après les autres.
500 ans après le jour fatidique où nous avons péris, il ne reste que quelques bâtiments, les seuls qui ont pour l’instant résisté à la force du temps et des éléments
1000 ans après l’homme, tout est méconnaissable, le paysage a changé du tout au tout, on devine à peine les bâtiments, du moins leurs restes. Tout est devenu jungle. La végétation et les arbres ont repris leur place d’origine et les animaux sont rois.
10 000 ans après nous, il ne reste rien de notre civilisation, aucune ne trace si ce n’est quelques rares constructions comme la grande muraille de Chine, le Mont Roche Mort, quelques pyramides, peut-être quelques barrages, mais rien de plus. Le reste n’est que verdure et appartient maintenant totalement au monde animal.
Voilà une vie que j’aimerais bien vivre, un paysage que j’aimerais bien voir et vous ?
PRENDRE LE TEMPS ............
“Pour gagner du temps dans la vie, il vaut mieux ralentir que se hâter “Ernie Zélinski
“Nous passons tellement de notre précieux temps à gagner de l’argent afin de le dépenser que nous n’en avons plus pour examiner nos priorités” Joe Dominguez et Vicki Robin
“Nos valeurs viennent consciemment de notre compréhension - ou inconsciemment, de notre conditionnement …… A mesure que nous devenons conscients de motivations jusque-là inconscientes, nous pouvons nous éveiller à ce que nous désirons réellement et à ce que sont nos options.” Marylin Ferguson
« Vous avez la montre, nous avons le temps. » Proverbe cambodgien
Peu de gens peuvent prétendre réellement « mener leur vie », ou, en d'autres termes : pour la plupart des gens, une grande part de leurs activités et de leurs engagements ne sont pas le fruit de leurs véritables choix.
Dans de nombreuses situations nous sommes en fonctionnement automatique, et les événements nous amènent eux-mêmes à effectuer des choix que, si nous prenions le temps de nous poser, nous n'effectuerions tout simplement pas, ou différemment. La plupart du temps nous ne décidons pas réellement ce qui nous arrive car cela nous est proposé par d'autres qui ont choisi pour nous, et soit nous acceptons, soit nous fuyons, soit nous combattons, en réaction à ce qui advient sans que nous en soyons nous-même l'initiateur.
Et rares sont les événements que nous projetons, préparons, réalisons et vivons en réelle conscience.Ce n'est pas tant que nous n'effectuions pas de choix, mais ceux-ci sont souvent dépendants du hasard, de nos conditionnements et habitudes, ou des autres, et ils viennent rarement réellement de nous-mêmes, de nos désirs, de notre intuition, de nos ressentis, de l'utilisation de notre bon sens ou de notre réflexion. Nos choix restent la plupart du temps préconditionnés, nous effectuons beaucoup de décisions-minute, sans même attendre que la nuit nous porte conseil.
Les développements technologiques, et la société de consommation avec son lot de publicités et manipulations, ainsi que l'information de masse, ont une part importante dans ce mode de fonctionnement. Dans ce contexte, notre vie ressemble plus à une course contre le temps, où nous suivons le programme et où notre but consiste plus à ne pas rater la marche, voire à gagner du terrain sur le voisin, qu'à arriver en haut de l'escalier, sans savoir trop d'ailleurs ce qu'il y a à l'étage supérieur, excepté, le lendemain, le week-end suivant, les vacances suivantes, la promotion suivante, l'âge où les enfants seront grands, l'âge de la pension, ....
Dans le cadre de la consommation nous sommes dans une fuite en avant que les décroissants ont appelé « l'effet rebond ». C'est la consommation elle-même qui stimule cette surenchère. En effet, consommer stimule à utiliser ce qu’on consomme, et à consommer plus pour l’utiliser. Profiter des avantages technologiques stimule à augmenter notre utilisation de la technologie elle-même.
Par exemple, une lettre manuscrite ou dactylographiée mécaniquement est a priori unique.
Elle sera corrigée manuellement si nécessaire, en cas d’erreur et simplement envoyée au destinataire avec peut-être une copie carbone archivée. Par contre, avec l’ordinateur, l’imprimante laser et la photocopieuse, cette même lettre sera modifiée et imprimée dix fois, pour l’orthographe, mais surtout pour d’autres changements (rarement majeurs), sans compter les photocopies ultérieures servant à archiver plusieurs fois et à envoyer copie à différents destinataires “pour information”. De cette manière, on utilise dix à vingt fois plus de papier, autant d’électricité, d’encre (tant pour l’imprimante que pour le photocopieur), pareil pour le temps de travail du secrétaire et du rédacteur, sans compter la manufacture des appareils, le travail de création des programmes informatiques, ainsi que l’entretien du matériel, et le travail des informaticiens, ou encore la formation pour être capable d’utiliser ces outils. Au fur et à mesure que des facilités se développent (principalement via le développement des technologies), nous sommes amenés à consommer plus et de façon exponentielle à tous les niveaux.
Un autre exemple, le voyage. Plus il est avantageux - économique, facile, rapide - de voyager, plus nous sommes amenés à voyager - plus souvent, plus loin et pour des durées plus courtes.
D’autre part, plus on achète, plus on accumule les biens de consommation. Mais toutes ces possessions, il va nous falloir les ranger (avoir des armoires, déménager vers un logement plus spacieux), les nettoyer, les entretenir, les utiliser. Il faudra aussi mémoriser ce qu’on a, et où nous l’avons rangé. Plus nous possédons, plus nous devons utiliser nos ressources de mémoire à connaître la place de ces objets. Plus ces objets sont sophistiqués, et plus nous devrons aussi mémoriser la manière de les utiliser (surtout si nous ne les utilisons pas souvent).Quand nous prenons l’habitude d’utiliser tout cela, nos possessions finissent par nous paraître indispensables et nous en devenons dépendants au point que ce sont elles qui nous possèdent. Et lorsque l’une d’entre elles tombe en panne, ou est usée, nous avons alors le souci de devoir la remplacer, la réparer, rechercher une pièce de remplacement adaptée etc. (voir à ce sujet le dossier désencombrement).
D'un autre côté, plus on a des appareils et gadgets pour nous faciliter la vie et qui nous font « gagner du temps », plus nous en profitons pour remplir nos temps de loisirs gagnés, par de nouvelles activités : cours, sports, sorties, vacances, etc. Et dès lors nous avons moins de réel temps libre, notre agenda déborde, nous stressons plus, et nous vivons dans l’urgence.Le téléphone portable, à cet égard, a accentué ce phénomène de manière flagrante: on peut nous joindre partout. Non seulement nous ne trouvons plus le temps pour nous-même, mais nous devons rester disponible pour les autres, partout et tout le temps.
Et finalement, nous passons notre temps à acheter, manger, travailler, dormir, utiliser, nettoyer, entretenir, ranger nos acquisitions, courir entre les rendez-vous de notre agenda….Et nous n’avons ni le temps de souffler, ni le temps de penser, ni le temps de faire des choix, ni le temps de faire des remises en question, pas plus le temps de faire des prises de conscience et encore moins le temps d’évoluer ..... ou encore d’aimer vraiment, autrement que par cadeaux interposés ou conflits évités.
Comme notre vie est devenue une course, nous en sommes au point d’être pris dans le cercle vicieux de ne même plus avoir le temps de choisir de nous organiser autrement. Les décisions que nous prenons ne sont plus le fruit de nos choix, elles nous apparaissent comme inéluctables. Et bien souvent, nous restons frustrés de ne pas pouvoir faire tout ce que nous voudrions.Nous ne savons plus discerner les priorités des futilités, et bien souvent, nous effectuons ce qui est important en dernière minute, après ce qui l’était moins (voir à ce sujet le conte : Petits et gros cailloux).
Finalement, nous vivons plusieurs vies en une, mais souvent, sans que le pilote soit réellement aux commandes.
Pour certains aussi, s’arrêter de courir peut paraître dangereux. En effet, tant qu’on reste dans une activité effrénée qui nous empêche de penser, on se protège de se poser des questions et de se rendre compte qu’on ne mène pas du tout la vie qu'on avait rêvé de vivre quand on avait 20 ans. Ce sont alors les chocs de la vie (deuil, divorce, perte d’emploi, maladie, etc.) qui pour certains, offriront l’opportunité de cette remise en question. Et parfois, on ne pourra faire l’économie d’une dépression, quand l’inconscient nous force, dans la souffrance et l’incompréhension, à rétablir l’équilibre entre nos besoins et désirs authentiques, et la réalité des choix de vie que nous avons posés.
Orgueil mis à part, qui d'entre nous peut prétendre vivre totalement en dehors de ce schéma? La description est caricaturale bien sûr, mais chacun y reconnaîtra des particularités qu'il vit bel et bien au quotidien.
Et bien souvent, rien ne nous pousse à remettre tout cela en question, à bousculer nos croyances et habitudes.
Et en persévérant dans ce mode de fonctionnement, où la pensée individuelle n’a plus sa place, nous sommes d’autant plus enclins à prendre la pensée des autres pour argent comptant (et c'est là que l'on voit toute l'importance de l'influence de la télévision et des autres mass-médias). Car nos opinions sont rarement liées à notre expérience, à notre réflexion propre, mais sont calquées sur des opinions extérieures à nous, que nous avons adoptées (souvent sans preuve, juste parce qu'elles nous ont été présentées comme fiables ou parce qu'elles ne heurtent pas les opinons précédemment acquises, de la même manière).
Notre esprit critique perd toute son acuité sans que nous ne nous en apercevions. Et dès lors, nous sommes mûrs pour nous conformer au prêt-à-penser : celui de notre entourage, celui des médias, celui de la publicité.
Dans nos pays (Europe occidentale) 98% de la population possède un téléviseur à la maison, et la moyenne quotidienne d'heures passées devant le petit écran est en train d'approcher les 4 heures.
Plus nous fonctionnons à plein régime dans le système de la consommation, de la facilité, de la technologie, plus nous nous rendons malléables à ce que propose justement cette société : cercle vicieux.
Or il est possible de renoncer à certaines activités. Il est possible de renoncer, non seulement à accumuler des possessions, mais aussi de nous défaire de ce que nous avons déjà. Nous pouvons limiter consciemment notre utilisation des bienfaits de la technologie. Nous pouvons fixer nos priorités, et choisir de laisser aller ce qui l'est moins, et retrouver du temps, entre autre, du temps pour penser.
Mais bien plus que retrouver le temps de penser, il s'agit de retrouver le temps d'être, de s'écouter soi, de ressentir les choses, de vivre notre vie pleinement, à chaque instant, avec la présence de notre conscience, plutôt que de la traverser à l'aveuglette, dans une course effrénée à atteindre des objectifs ou des illusions du futur, que nous n'atteindrons pas forcément ou que nous ne remarquerons même pas avoir atteints, déjà absorbés par l'objectif suivant à atteindre ou le problème suivant à évacuer.
La capacité de retrouver le temps de penser, de retrouver le temps de vivre, est une démarche qui exige un temps d'apprentissage. Cet apprentissage débute par notre engagement à nous arrêter le plus souvent possible, pour venir respirer le moment présent, juste observer ce qui est, lâcher la pédale d'accélérateur de nos actions, revenir à soi pour mieux revenir au monde c'est à dire redevenir vivant.
Claire De Brabander20/10/2011
“Nous passons tellement de notre précieux temps à gagner de l’argent afin de le dépenser que nous n’en avons plus pour examiner nos priorités” Joe Dominguez et Vicki Robin
“Nos valeurs viennent consciemment de notre compréhension - ou inconsciemment, de notre conditionnement …… A mesure que nous devenons conscients de motivations jusque-là inconscientes, nous pouvons nous éveiller à ce que nous désirons réellement et à ce que sont nos options.” Marylin Ferguson
« Vous avez la montre, nous avons le temps. » Proverbe cambodgien
Peu de gens peuvent prétendre réellement « mener leur vie », ou, en d'autres termes : pour la plupart des gens, une grande part de leurs activités et de leurs engagements ne sont pas le fruit de leurs véritables choix.
Dans de nombreuses situations nous sommes en fonctionnement automatique, et les événements nous amènent eux-mêmes à effectuer des choix que, si nous prenions le temps de nous poser, nous n'effectuerions tout simplement pas, ou différemment. La plupart du temps nous ne décidons pas réellement ce qui nous arrive car cela nous est proposé par d'autres qui ont choisi pour nous, et soit nous acceptons, soit nous fuyons, soit nous combattons, en réaction à ce qui advient sans que nous en soyons nous-même l'initiateur.
Et rares sont les événements que nous projetons, préparons, réalisons et vivons en réelle conscience.Ce n'est pas tant que nous n'effectuions pas de choix, mais ceux-ci sont souvent dépendants du hasard, de nos conditionnements et habitudes, ou des autres, et ils viennent rarement réellement de nous-mêmes, de nos désirs, de notre intuition, de nos ressentis, de l'utilisation de notre bon sens ou de notre réflexion. Nos choix restent la plupart du temps préconditionnés, nous effectuons beaucoup de décisions-minute, sans même attendre que la nuit nous porte conseil.
Les développements technologiques, et la société de consommation avec son lot de publicités et manipulations, ainsi que l'information de masse, ont une part importante dans ce mode de fonctionnement. Dans ce contexte, notre vie ressemble plus à une course contre le temps, où nous suivons le programme et où notre but consiste plus à ne pas rater la marche, voire à gagner du terrain sur le voisin, qu'à arriver en haut de l'escalier, sans savoir trop d'ailleurs ce qu'il y a à l'étage supérieur, excepté, le lendemain, le week-end suivant, les vacances suivantes, la promotion suivante, l'âge où les enfants seront grands, l'âge de la pension, ....
Dans le cadre de la consommation nous sommes dans une fuite en avant que les décroissants ont appelé « l'effet rebond ». C'est la consommation elle-même qui stimule cette surenchère. En effet, consommer stimule à utiliser ce qu’on consomme, et à consommer plus pour l’utiliser. Profiter des avantages technologiques stimule à augmenter notre utilisation de la technologie elle-même.
Par exemple, une lettre manuscrite ou dactylographiée mécaniquement est a priori unique.
Elle sera corrigée manuellement si nécessaire, en cas d’erreur et simplement envoyée au destinataire avec peut-être une copie carbone archivée. Par contre, avec l’ordinateur, l’imprimante laser et la photocopieuse, cette même lettre sera modifiée et imprimée dix fois, pour l’orthographe, mais surtout pour d’autres changements (rarement majeurs), sans compter les photocopies ultérieures servant à archiver plusieurs fois et à envoyer copie à différents destinataires “pour information”. De cette manière, on utilise dix à vingt fois plus de papier, autant d’électricité, d’encre (tant pour l’imprimante que pour le photocopieur), pareil pour le temps de travail du secrétaire et du rédacteur, sans compter la manufacture des appareils, le travail de création des programmes informatiques, ainsi que l’entretien du matériel, et le travail des informaticiens, ou encore la formation pour être capable d’utiliser ces outils. Au fur et à mesure que des facilités se développent (principalement via le développement des technologies), nous sommes amenés à consommer plus et de façon exponentielle à tous les niveaux.
Un autre exemple, le voyage. Plus il est avantageux - économique, facile, rapide - de voyager, plus nous sommes amenés à voyager - plus souvent, plus loin et pour des durées plus courtes.
D’autre part, plus on achète, plus on accumule les biens de consommation. Mais toutes ces possessions, il va nous falloir les ranger (avoir des armoires, déménager vers un logement plus spacieux), les nettoyer, les entretenir, les utiliser. Il faudra aussi mémoriser ce qu’on a, et où nous l’avons rangé. Plus nous possédons, plus nous devons utiliser nos ressources de mémoire à connaître la place de ces objets. Plus ces objets sont sophistiqués, et plus nous devrons aussi mémoriser la manière de les utiliser (surtout si nous ne les utilisons pas souvent).Quand nous prenons l’habitude d’utiliser tout cela, nos possessions finissent par nous paraître indispensables et nous en devenons dépendants au point que ce sont elles qui nous possèdent. Et lorsque l’une d’entre elles tombe en panne, ou est usée, nous avons alors le souci de devoir la remplacer, la réparer, rechercher une pièce de remplacement adaptée etc. (voir à ce sujet le dossier désencombrement).
D'un autre côté, plus on a des appareils et gadgets pour nous faciliter la vie et qui nous font « gagner du temps », plus nous en profitons pour remplir nos temps de loisirs gagnés, par de nouvelles activités : cours, sports, sorties, vacances, etc. Et dès lors nous avons moins de réel temps libre, notre agenda déborde, nous stressons plus, et nous vivons dans l’urgence.Le téléphone portable, à cet égard, a accentué ce phénomène de manière flagrante: on peut nous joindre partout. Non seulement nous ne trouvons plus le temps pour nous-même, mais nous devons rester disponible pour les autres, partout et tout le temps.
Et finalement, nous passons notre temps à acheter, manger, travailler, dormir, utiliser, nettoyer, entretenir, ranger nos acquisitions, courir entre les rendez-vous de notre agenda….Et nous n’avons ni le temps de souffler, ni le temps de penser, ni le temps de faire des choix, ni le temps de faire des remises en question, pas plus le temps de faire des prises de conscience et encore moins le temps d’évoluer ..... ou encore d’aimer vraiment, autrement que par cadeaux interposés ou conflits évités.
Comme notre vie est devenue une course, nous en sommes au point d’être pris dans le cercle vicieux de ne même plus avoir le temps de choisir de nous organiser autrement. Les décisions que nous prenons ne sont plus le fruit de nos choix, elles nous apparaissent comme inéluctables. Et bien souvent, nous restons frustrés de ne pas pouvoir faire tout ce que nous voudrions.Nous ne savons plus discerner les priorités des futilités, et bien souvent, nous effectuons ce qui est important en dernière minute, après ce qui l’était moins (voir à ce sujet le conte : Petits et gros cailloux).
Finalement, nous vivons plusieurs vies en une, mais souvent, sans que le pilote soit réellement aux commandes.
Pour certains aussi, s’arrêter de courir peut paraître dangereux. En effet, tant qu’on reste dans une activité effrénée qui nous empêche de penser, on se protège de se poser des questions et de se rendre compte qu’on ne mène pas du tout la vie qu'on avait rêvé de vivre quand on avait 20 ans. Ce sont alors les chocs de la vie (deuil, divorce, perte d’emploi, maladie, etc.) qui pour certains, offriront l’opportunité de cette remise en question. Et parfois, on ne pourra faire l’économie d’une dépression, quand l’inconscient nous force, dans la souffrance et l’incompréhension, à rétablir l’équilibre entre nos besoins et désirs authentiques, et la réalité des choix de vie que nous avons posés.
Orgueil mis à part, qui d'entre nous peut prétendre vivre totalement en dehors de ce schéma? La description est caricaturale bien sûr, mais chacun y reconnaîtra des particularités qu'il vit bel et bien au quotidien.
Et bien souvent, rien ne nous pousse à remettre tout cela en question, à bousculer nos croyances et habitudes.
Et en persévérant dans ce mode de fonctionnement, où la pensée individuelle n’a plus sa place, nous sommes d’autant plus enclins à prendre la pensée des autres pour argent comptant (et c'est là que l'on voit toute l'importance de l'influence de la télévision et des autres mass-médias). Car nos opinions sont rarement liées à notre expérience, à notre réflexion propre, mais sont calquées sur des opinions extérieures à nous, que nous avons adoptées (souvent sans preuve, juste parce qu'elles nous ont été présentées comme fiables ou parce qu'elles ne heurtent pas les opinons précédemment acquises, de la même manière).
Notre esprit critique perd toute son acuité sans que nous ne nous en apercevions. Et dès lors, nous sommes mûrs pour nous conformer au prêt-à-penser : celui de notre entourage, celui des médias, celui de la publicité.
Dans nos pays (Europe occidentale) 98% de la population possède un téléviseur à la maison, et la moyenne quotidienne d'heures passées devant le petit écran est en train d'approcher les 4 heures.
Plus nous fonctionnons à plein régime dans le système de la consommation, de la facilité, de la technologie, plus nous nous rendons malléables à ce que propose justement cette société : cercle vicieux.
Or il est possible de renoncer à certaines activités. Il est possible de renoncer, non seulement à accumuler des possessions, mais aussi de nous défaire de ce que nous avons déjà. Nous pouvons limiter consciemment notre utilisation des bienfaits de la technologie. Nous pouvons fixer nos priorités, et choisir de laisser aller ce qui l'est moins, et retrouver du temps, entre autre, du temps pour penser.
Mais bien plus que retrouver le temps de penser, il s'agit de retrouver le temps d'être, de s'écouter soi, de ressentir les choses, de vivre notre vie pleinement, à chaque instant, avec la présence de notre conscience, plutôt que de la traverser à l'aveuglette, dans une course effrénée à atteindre des objectifs ou des illusions du futur, que nous n'atteindrons pas forcément ou que nous ne remarquerons même pas avoir atteints, déjà absorbés par l'objectif suivant à atteindre ou le problème suivant à évacuer.
La capacité de retrouver le temps de penser, de retrouver le temps de vivre, est une démarche qui exige un temps d'apprentissage. Cet apprentissage débute par notre engagement à nous arrêter le plus souvent possible, pour venir respirer le moment présent, juste observer ce qui est, lâcher la pédale d'accélérateur de nos actions, revenir à soi pour mieux revenir au monde c'est à dire redevenir vivant.
Claire De Brabander20/10/2011
La aussi, l'avenir est sombre.
Dans le domaine de l'eau, par exemple.
Sa rareté, de plus en plus évidente, risque de déclencher des déplacements considérables de populations et provoquer de spectaculaires conflits.
« Un milliard d'habitants de la planète n'ont pas accès à l'eau et 25.000 êtres humains, dont la moitié sont des enfants, meurent chaque jour faute d'eau », rappellent les économistes. « Les caprices de l'eau sont à l'origine de déplacements massifs de population et d'ici 2050, le nombre de migrants dits « écologiques » atteindra 250 millions », annoncent-ils.
Résumé en une phrase voici ce qui nous attend : « Jamais la rareté n'a été plus présente qu'en ce début de siècle. Energie, épargne, capital humain, eau, terres arables… tout est objet de compétition, de conflits, de déplacements de population, de création de métropoles ingérables, ou, à l'opposé de désertification et d'abandon ».
Des solutions ?
A part « de beaux principes et de généreuses intentions » elles n'ont pas encore été trouvées, constatent les spécialistes du Cercle des économistes. Ainsi, expliquent-ils, nous sommes entrés dans un monde d'incertitudes
LA SURPOPULATION
Surpopulation :
L'explosion démographique a de quoi faire peur. Que peut-on y faire ? On a souvent l'impression d'assister, impuissant, à la folle croissance de la population du globe. Mais le risque de surpopulation est-il toujours d'actualité ? Quelle est, au fait, la population optimale de la planète ? Cette page répond à toutes ces questions...
Population actuelle du globe: Naissances cette année Naissances Aujourd'hui Décès cette année Décès aujourd'hui Augmentation de la population aujourd'hui
L'évolution de la population mondiale (en millions d'habitants)
(attention, l'échelle de gauche est logarithmique : cela signifie qu'une croissance qui semble linéaire comme celle de l'Asie entre 1950 et 1990 est en réalité exponentielle)Selon le scénario le plus probable (le scénario moyen, en trait plein), la population mondiale devrait atteindre son maximum vers 2050 ou 2060 avec neuf milliards d'êtres humains sur notre planète, puis redescendre ensuite, mais très lentement. Encore faut-il préciser que ce scénario moyen est assez optimiste car il suppose que des mesures efficaces (contraception notamment) seront prises pour enrayer cette hausse vertigineuse. Ce n'est pas le pape avec ses prises de positions débiles sur le préservatif qui va arranger les choses.
Quelles conséquences ?
La question principale qui se pose, est : la Terre, notre planète, peut-elle supporter cette population de manière durable ? Et la réponse est : NON ! Il faut préciser cette réponse car en fait il y a deux questions qui se cachent la dedans :
Quand on sait que l'empreinte écologique de la population mondiale est d'ores et déjà supérieure à la surface des terres utilisables pour la production agricole et industrielle, il est malheureusement certain que neuf milliards d'individus ne peuvent pas vivre de manière durable sur notre planète.
Quelle population maximum notre planète peut-elle supporter ?
La population maximum qu'elle peut soutenir de manière durable dépend du mode de vie de ses habitants ! Si l'on veut que tout le monde puisse, un jour, bénéficier de la qualité de vie d'un occidental (disons un français, dont l'empreinte écologique est de 4,4 hectares par personne), alors le calcul est simple :
La surface de nature "utilisable" de la terre (surface des terres émergées moins les déserts et les surfaces habitées) est d'environ 13 milliards d'hectares. Il suffit donc de diviser 13 milliards par 4,4 et on trouve à peu prèstrois milliards d'habitants. Eh oui, c'est le nombre maxi d'êtres humains que la planète peut supporter de manière durable. Si la population mondiale dépasse ce seuil (ce qui est le cas depuis les années 1970), alors nous dégradons irréversiblement la planète, nous gaspillons ses richesses, et nos descendants vivront automatiquement moins bien que nous. Peut être pas tout de suite, car les cycles de changement sont lents, mais dans un siècle on vivra moins bien qu'aujourd'hui.
Sans aller jusqu'à dire comme Michel Tarrier, un écologiste scientifique, que "faire des enfants tue", il faut reconnaître que la croissance non maîtrisée de la population mondiale est le problème numéro un de la planète.
A moins d'une prise de conscience écologique mondiale, qui nous permette de réduire notre empreinte écologique à moins de 2,9 hectares. Et ça, quand même assez utopique.
Et pour la France ?
Sa surface comme chacun sait est de 550 000 Km2. Réservons 20% de cette surface pour nos habitations, nos villes, nos moyens de transports (routes...), et les espace naturels à préserver absolument, reste 444 000 Km2, soit 44,4 millions d'hectares. Et puisque l'empreinte écologique d'un français tourne autour de 4,4 Ha, cela donne une population "soutenable" de 10 millions d'habitants. Les français sont d'ores et déjà six fois trop nombreux, ils maintiennent leur niveau de vie en pillant les ressources des autres pays. Ce n'est pas une phrase en l'air, mais le résultat d'un calcul mathématique.
Moi, tout ça me fait frémir... Il est plus qu'urgent de planifier des opérations mondiales en faveur de la contraception, de l'avortement, du planning familial, toutes les mesures qui permettent de freiner la croissance de la population sont bonnes. UNE BONNE MESURE POUR FREINER LES NAISSANCES SERAIT DE LIMITER LES AIDES FAMILIALES AU-DELA DE 2 ENFANTS, VOIRE DE LES SUPPRIMER Sinon, nous allons droit dans le mur
L'explosion démographique a de quoi faire peur. Que peut-on y faire ? On a souvent l'impression d'assister, impuissant, à la folle croissance de la population du globe. Mais le risque de surpopulation est-il toujours d'actualité ? Quelle est, au fait, la population optimale de la planète ? Cette page répond à toutes ces questions...
Population actuelle du globe: Naissances cette année Naissances Aujourd'hui Décès cette année Décès aujourd'hui Augmentation de la population aujourd'hui
L'évolution de la population mondiale (en millions d'habitants)
(attention, l'échelle de gauche est logarithmique : cela signifie qu'une croissance qui semble linéaire comme celle de l'Asie entre 1950 et 1990 est en réalité exponentielle)Selon le scénario le plus probable (le scénario moyen, en trait plein), la population mondiale devrait atteindre son maximum vers 2050 ou 2060 avec neuf milliards d'êtres humains sur notre planète, puis redescendre ensuite, mais très lentement. Encore faut-il préciser que ce scénario moyen est assez optimiste car il suppose que des mesures efficaces (contraception notamment) seront prises pour enrayer cette hausse vertigineuse. Ce n'est pas le pape avec ses prises de positions débiles sur le préservatif qui va arranger les choses.
Quelles conséquences ?
La question principale qui se pose, est : la Terre, notre planète, peut-elle supporter cette population de manière durable ? Et la réponse est : NON ! Il faut préciser cette réponse car en fait il y a deux questions qui se cachent la dedans :
- La première est de savoir si la Terre pourra nourrir tous ses habitants
- La seconde est de savoir si l'empreinte écologique de tous ces êtres humains sera supportable pour notre planète : en d'autres termes, est-ce que l'on peut encore rêver d'un développementdurable avec neuf milliards d'habitants ?
Quand on sait que l'empreinte écologique de la population mondiale est d'ores et déjà supérieure à la surface des terres utilisables pour la production agricole et industrielle, il est malheureusement certain que neuf milliards d'individus ne peuvent pas vivre de manière durable sur notre planète.
Quelle population maximum notre planète peut-elle supporter ?
La population maximum qu'elle peut soutenir de manière durable dépend du mode de vie de ses habitants ! Si l'on veut que tout le monde puisse, un jour, bénéficier de la qualité de vie d'un occidental (disons un français, dont l'empreinte écologique est de 4,4 hectares par personne), alors le calcul est simple :
La surface de nature "utilisable" de la terre (surface des terres émergées moins les déserts et les surfaces habitées) est d'environ 13 milliards d'hectares. Il suffit donc de diviser 13 milliards par 4,4 et on trouve à peu prèstrois milliards d'habitants. Eh oui, c'est le nombre maxi d'êtres humains que la planète peut supporter de manière durable. Si la population mondiale dépasse ce seuil (ce qui est le cas depuis les années 1970), alors nous dégradons irréversiblement la planète, nous gaspillons ses richesses, et nos descendants vivront automatiquement moins bien que nous. Peut être pas tout de suite, car les cycles de changement sont lents, mais dans un siècle on vivra moins bien qu'aujourd'hui.
Sans aller jusqu'à dire comme Michel Tarrier, un écologiste scientifique, que "faire des enfants tue", il faut reconnaître que la croissance non maîtrisée de la population mondiale est le problème numéro un de la planète.
A moins d'une prise de conscience écologique mondiale, qui nous permette de réduire notre empreinte écologique à moins de 2,9 hectares. Et ça, quand même assez utopique.
Et pour la France ?
Sa surface comme chacun sait est de 550 000 Km2. Réservons 20% de cette surface pour nos habitations, nos villes, nos moyens de transports (routes...), et les espace naturels à préserver absolument, reste 444 000 Km2, soit 44,4 millions d'hectares. Et puisque l'empreinte écologique d'un français tourne autour de 4,4 Ha, cela donne une population "soutenable" de 10 millions d'habitants. Les français sont d'ores et déjà six fois trop nombreux, ils maintiennent leur niveau de vie en pillant les ressources des autres pays. Ce n'est pas une phrase en l'air, mais le résultat d'un calcul mathématique.
Moi, tout ça me fait frémir... Il est plus qu'urgent de planifier des opérations mondiales en faveur de la contraception, de l'avortement, du planning familial, toutes les mesures qui permettent de freiner la croissance de la population sont bonnes. UNE BONNE MESURE POUR FREINER LES NAISSANCES SERAIT DE LIMITER LES AIDES FAMILIALES AU-DELA DE 2 ENFANTS, VOIRE DE LES SUPPRIMER Sinon, nous allons droit dans le mur
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