mercredi 16 novembre 2011

A MARIE

M’aime si je suis loin

M’aime si, m’aime si…

Je ne sais que faire, dire

Qui puisse te redonner

Le goût doux de la vie

Qui puisse te redonner

De l'espoir pour vivre

…Qui puisse me rassurer

Sur toi et ta vie
>


>

Non tu n’es pas folle,

Ce sont tes rêves si forts

Qui te tiennent compagnie

C’est ma main et mon âme

Que tu cherches, désespérée

C’est moi qui chaque nuit

Te rejoins

Car ton visage me hante

Ton regard doux et triste

Me ronge de remords


>

Et ta main dans la mienne

Furent comme se faire l’amour.


>

Je me sens fautif de ta détresse.

Cette détresse que tu portes

Est si lourde pour moi

Bien plus lourde sais-tu

Que tu ne l’imagines


>

Je sais ce que tu souhaites,

Hélas pour l’instant

Et pour combien de temps

Je ne peux que t’apporter

T’offrir, dérisoire soutien,

Que ma parole et mon écoute.
> Être sœur de frère même de cœur

Ne peut te satisfaire


>

Marie, je t’aime toujours

Malgré le gouffre immense

Qui nous sépare.

Je voudrais que tu me détestes

Pour que tu VIVES !

Et ce serait alors

Mon bonheur secret !

Marie n’abandonne rien.

Je ne suis rien qu’un salaud !

Je t'aime toujours