M’aime si je suis loin
M’aime si, m’aime si…
Je ne sais que faire, dire
Qui puisse te redonner
Le goût doux de la vie
Qui puisse te redonner
De l'espoir pour vivre
…Qui puisse me rassurer
Sur toi et ta vie
>
>
Non tu n’es pas folle,
Ce sont tes rêves si forts
Qui te tiennent compagnie
C’est ma main et mon âme
Que tu cherches, désespérée
C’est moi qui chaque nuit
Te rejoins
Car ton visage me hante
Ton regard doux et triste
Me ronge de remords
>
Et ta main dans la mienne
Furent comme se faire l’amour.
>
Je me sens fautif de ta détresse.
Cette détresse que tu portes
Est si lourde pour moi
Bien plus lourde sais-tu
Que tu ne l’imagines
>
Je sais ce que tu souhaites,
Hélas pour l’instant
Et pour combien de temps
Je ne peux que t’apporter
T’offrir, dérisoire soutien,
Que ma parole et mon écoute.
> Être sœur de frère même de cœur
Ne peut te satisfaire
>
Marie, je t’aime toujours
Malgré le gouffre immense
Qui nous sépare.
Je voudrais que tu me détestes
Pour que tu VIVES !
Et ce serait alors
Mon bonheur secret !
Marie n’abandonne rien.
Je ne suis rien qu’un salaud !
Je t'aime toujours