samedi 7 février 2015

Ce matin-là, au moment de me lever
J’avais vu, que mon ordi était resté allumé
Il y avait même un beau message dessus
J’étais heureux, de ce que j’y avais lu

Bonjour me disait-on, il fait quel temps chez toi
Je te souhaite, une journée pleine de joies
Et fais si tu veux, que chacune de tes heures
Soit remplie de beaux p’tits bonheurs

Il est rare qu’une journée commence ainsi
J’avais été sans doute le plus surpris
D’autant d’ailleurs, que ce matin-là
Je n’avais pas la bonne humeur en moi

Y’a des jours comme ça, ou l’on ne vit pas
Y’a des jours aussi, ou rien ne va
Des jours ensoleillés, ou l’on a froid
Ou les p’tits bonheurs nous glissent entre les doigts

Mais ce lundi-là, j’avais retrouvé mon sourire
Et je prendrais le temps de me faire plaisir
Ce souhait, en était vraiment un d’amitié
Une preuve certaine que j’étais aimé

LA LIBERTE DE S'EXPRIMER TOUT SIMPLEMENT .............

30 septembre 2012, 12:07
La liberté de s'exprimer... tout simplement.




La liberté d’expression est la possibilité d’exprimer sa pensée, ses opinions, quelles qu’elles soient, en toute liberté.

Notre démocratie est garante de cette liberté, et la nier, revient à nier la démocratie. 

 Beaucoup de pays de par le monde répriment violemment toute possibilité de parole. Elle est pour moi une liberté inaliénable, quelle que soit sa forme d’expression.

Je ne suis pas toujours d'accord avec ce que l'on écrit sur mon mur mais tout le monde a le droit de s'exprimer et je respecte les idées de chacun même si je ne les partage pas entièrement


Bafouer ainsi la liberté d’expression est une attitude indigne d’une personne , une attitude qui doit être dénoncée haut et fort.

Une des limites que l’on puisse accepter à la liberté d’expression est l’insulte à la fonction ou la diffamation.

Le principe de la grenouille dans la marmite d'eau

Imaginez une marmite remplie d’eau froide, dans laquelle nage tranquillement une grenouille. Le feu est allumé sous la marmite. L’eau se chauffe doucement. Elle est bientôt tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue de nager. La température commence à grimper. L’eau est chaude. C’est un peu plus que n’apprécie la grenouille ; ça la fatigue un peu, mais elle ne s’affole pas pour autant. L’eau est maintenant vraiment chaude. La grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle est aussi affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien. La température de l’eau va ainsi monter jusqu’au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir, sans jamais s’être extraite de la marmite.
Plongée dans une marmite à 50°, la grenouille donnerait immédiatement un coup de pattes salutaire et se retrouverait dehors.
Cette expérience (que je ne recommande pas) est riche d’enseignements. Elle montre que lorsqu’un changement négatif s’effectue de manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps pas de réaction, pas d’opposition, pas de révolte.
C’est exactement ce qui se produit dans la société où nous vivons. D’année en année, on observe une constante dégradation des valeurs, laquelle s’effectue cependant assez lentement pour que personne - ou presque - ne s’en offusque. Pourtant, comme la grenouille que l’on plonge brusquement dans de l’eau à 50°, il suffirait de prendre le Français moyen du début des années 80 et, par exemple, de lui faire regarder la TV d’aujourd’hui ou lire les journaux actuels pour observer de sa part une réaction certaine de stupéfaction et d’incrédulité. Il peinerait à croire que l’on puisse un jour écrire des articles aussi médiocres dans le fond et irrespectueux dans la forme que ceux que nous trouvons normal de lire aujourd’hui, ou que puissent passer à l’écran le genre d’émissions débiles qu’on nous propose quotidiennement. L’augmentation de la vulgarité et de la grossièreté, l’évanouissement des repères et de la moralité, la relativisation de l’éthique, se sont effectués de telle façon - au ralenti - que bien peu l’ont remarqué ou dénoncé.
De même, si nous pouvions être subitement plongés en l’an 2022 et y observer ce que le monde sera devenu d’ici là, s’il continue de dévaler la pente sur laquelle il se trouve, nous en serions sans doute encore plus interloqués, tant il semble que le phénomène s’accélère (accélération rendue possible par la vitesse à laquelle nous sommes bombardés d’informations nouvelles et en oublions le reste). Notons d’ailleurs que les films futuristes s’accordent pour ainsi dire tous à nous présenter un futur certes " hyper-technologique " mais surtout des plus lugubres.
Chaque fois qu’un changement est trop faible, trop lent, il faut soit une conscience très aiguisée soit une bonne mémoire pour s’en rendre compte. Il semble que l’une et l’autre soient aujourd’hui chose rare.
Sans conscience, nous devenons moins qu’humain.
Sans mémoire, nous pourrions passer chaque jour de la clarté à la nuit (et inversement) sans nous en rendre compte, car les changements d’intensité lumineuse sont trop lents pour être perçus par la pupille humaine. C’est la mémoire qui nous fait prendre conscience a posteriori de l’alternance du jour et de la nuit.
Gavée par trop d’informations inutiles, la mémoire s’émousse.
Abrutie par un excès de stimulations sensorielles, la conscience s’endort.
Et notre civilisation s’enfonce ainsi dans l’obscurité spirituelle, avec le délitement social, la dégradation environnementale, la dérive faustienne de la génétique et des biotechnologies, et l’abrutissement de masse - entre autres symptomes - par lesquels elle se traduit.
Le principe de la grenouille dans la marmite d’eau est un piège dont on ne se méfie jamais trop si l’on a pour idéal la recherche de la qualité, de l’amélioration, du perfectionnement, si l’on refuse la médiocrité, le statu quo, le laisser-faire.
Incidemment, ce principe fonctionne aussi au positif et même en cela il peut nous jouer des tours. Les efforts que l’on fait quotidiennement provoquent eux aussi des changements - positifs, cette fois - mais parfois trop faibles pour être immédiatement perçus ; ces améliorations sont pourtant bien là, et à ne pas les observer, certains se laissent décourager à tort.
Comment, alors, ne pas succomber au piège du principe de la grenouille dans la marmite d’eau, individuellement ou collectivement ?
En ne cessant d’accroître sa conscience, d’une part, et en conservant un souvenir intact de l’idéal et des buts que l’on s’est fixés.
L’entraînement et le développement de la conscience sont l’un des points communs de toutes les pratiques spirituelles : conscience de soi, conscience du corps, conscience du langage, conscience de ses pensées, conscience de ses émotions, conscience d’autrui, etc. Au-delà de tout dogme, de toute doctrine, de toute idéologie, l’élargissement et l’accroissement de la conscience devraient donc être considérés - bien plus que le développement des seules facultés intellectuelles - comme un comportement fondateur de notre statut d’humain et comme un moteur indispensable à notre évolution

HYMNE DU MATIN DE LAMARTINE

27 octobre 2012, 15:59
Pourquoi bondissez-vous sur la plage écumante,Vagues dont aucun vent n’a creusé les sillons ? Pourquoi secouez-vous votre écume fumante En légers tourbillons ?

Pourquoi balancez-vous vos fronts que l’aube essuie, Forêts, qui tressaillez avant l’heure du bruit ? Pourquoi de vos rameaux répandez-vous en pluie Ces pleurs silencieux dont vous baigna la nuit ? 

Pourquoi relevez-vous, ô fleurs, vos pleins calices, Comme un front incliné que relève l’amour ? Pourquoi dans l’ombre humide exhaler ces prémices Des parfums qu’aspire le jour ? 

Ah ! renfermez-les encore, Gardez-les, fleurs que j’adore, Pour l’haleine de l’aurore, Pour l’ornement du saint lieu ! Le ciel de pleurs vous inonde, L’œil du matin vous féconde, Vous êtes l’encens du mondeQu’il fait remonter à Dieu. 

Vous qui des ouragans laissiez flotter l’empire,
 Et dont l’ombre des nuits endormait le courroux, 
Sur l’onde qui gémit, sous l’herbe qui soupire,
 Aquilons, autans, zéphire, Pourquoi vous éveillez-vous ?








Et vous qui reposez sous la feuillée obscure,
 Qui vous a réveillés dans vos nids de verdure ?
 Oiseaux des ondes ou des bois, Hôtes des sillons ou des toits,
Pourquoi confondez-vous vos voix
 Dans ce vague et confus murmure
 Qui meurt et renaît à la fois Comme un soupir de la nature ? 

Voix qui nagez dans le bleu firmament, 
Voix qui roulez sur le flot écumant, 
Voix qui volez sur les ailes du vent,
 Chantres des airs que l’instinct seul év
 Plaintes, accords, tendre roucoulement,
 Qui chantez-vous pendant que tout sommeille ?
 La nuit a-t-elle une oreille Digne de ce chœur charmant ? 

Attendez que l’ombre meure, 

Oiseaux, ne chantez qu’à l’heure 
Où l’aube naissante effleure Les neiges du mont lointain.
 Dans l’hymne de la nature, Seigneur, chaque créature 
Forme à son heure en mesure
 Un son du concert divin ; Oiseaux, voix céleste et pure,
 Soyez le premier murmure Que Dieu reçoit du matin.

Et moi sur qui la nuit verse un divin dictame, 
Qui sous le poids des jours courbe un front abattu,
 Quel instinct de bonheur me réveille ?
Ô mon âme, Pourquoi me réjouis-tu ? 

C’est que le ciel s’entr’ouvre ainsi qu’une paupière,
 Quand des vapeurs des nuits les regards sont couverts
Dans les sentiers de pourpre aux pas du jour ouverts, 
Les monts, les flots, les déserts,Ont pressenti la lumière,
 Et son axe de flamme, aux bords de sa carrière,
 Tourne, et creuse déjà son éclatante ornière,
 Sur l’horizon roulant des mers. 

Chaque être s’écrie :C’est lui, c’est le jour ! 
C’est lui, c’est la vie !
 C’est lui, c’est l’amour !
 Dans l’ombre assouplie
 Le ciel se replie Comme un pavillon ; 
Roulant son image,
 Le léger nuageMonte, flotte et nage Dans son tourbillon ;
La nue orageuse
 Se fend et lui creuse
 Sa pourpre écumeuse
 En brillant sillon ;
 Il avance, il foule
 Ce chaos qui roule 
Ses flots égarés ;
 L’espace étincelle,La flamme ruisselle 
Sous ses pieds sacrés ; La terre encor sombre Lui tourne dans l’ombre
 Ses flancs altérés ; L’ombre est adoucie, Les flots éclairés,
Des monts colorés La cime est jaunie ;
Des rayons dorés Tout reçoit la pluie ; Tout vit, tout s’écrie :C’est lui, c’est le jour !
 C’est lui, c’est la vie !
C’est lui, c’est l’amour ! 

Ô Dieu, vois dans les airs ! l’aigle éperdu s’élance
 Dans l’abîme éclatant des cieux ;
 Sous les vagues de feux que bat son aile immense, Il lutte avec les vents, il plane, il se balance ;
 L’écume du soleil l’enveloppe à nos yeux ;
Est-il allé porter jusques en ta présence
 Des airs dont il est roi le sublime silence 
Ou l’hommage mystérieux ? 

Ô Dieu, vois sur les mers ! le regard de l’aurore
 Enfle le sein dormant de l’Océan sonore,
 Qui, comme un cœur d’amour ou de joie oppressé
, Presse le mouvement de son flot cadencé, Et dans ses lames garde encore
Le sombre azur du ciel que la nuit a laissé ; 
Comme un léger sillon qui se creuse et frissonne
 Dans un champ où la brise a balancé l’épi,
 Un flot naît d’une ride ; il murmure, il sillonne L’azur muet encor de l’abîme assoupi ; 
Il roule sur lui-même, il s’allonge, il s’abîme ; 
Le regard le perd un moment :Où va-t-il? Il revient, revomi par l’abîme, 
Il dresse en mugissant sa bouillonnante cime,
Le jour semble rouler sur son dos écumant, Il entraîne en passant les vagues qu’il écrase, 
S’enfle de leurs débris et bondit sur sa base ;
 Puis enfin chancelant comme une vaste tour,
Ou comme un char fumant brisé dans la carrière,
 Il croule, et sa poussière En flocons de lumière
 Roule et disperse au loin tous ces fragments du jour. 

La barque du pêcheur tend son aile sonore
 Où le vent du matin vient déjà palpiter,
 Et bondit sur les flots que l’ancre va quitter ; 
Pareille au coursier qui dévore Le frein qui semble l’irriter ! 

Le navire, enfant des étoiles, Luit comme une colline aux bords de l’horizon, Et réfléchit déjà dans ses plus hautes voiles La blancheur de l’aurore et son premier rayon. Léviathan bondit sur ses traces profondes, Et des flots par ses jeux saluant le réveil, De ses naseaux fumants il lance au ciel les ondes Pour les voir retomber en rayons du soleil. 

L’eau berce, le mât secoue La tente des matelots ; L’air siffle, le ciel se joue Dans la crinière des flots ; Partout l’écume brillante D’une frange étincelante Ceint le bord des flots amers ; Tout est bruit, lumière et joie :C’est l’astre que Dieu renvoie, C’est l’aurore sur les mers. 

Ô Dieu, vois sur la terre ! un pâle crépuscule Teint son voile flottant par la brise essuyé,
 Sur les pas de la nuit l’aube pose son pié,L’ombre des monts lointains se déroule et recule
 Comme un vêtement replié. 
Ses lambeaux déchirés par l’aile de l’aurore Flottent livrés aux vents dans l’orient vermeil, La pourpre les enflamme et l’iris les colore  Ils pendent en désordre aux tentes du soleil,
 Comme des pavillons quand une flotte arbore
 Les couleurs de son roi dans les jours d’appareil. 

Sous des nuages de fumée,
 Le rayon va pâlir sur les tours des cités, Et sous l’ombre des bois les hameaux abrités, Ces toits par l’innocence et la paix habités, Sur la colline embaumée, De jour et d’ombre semée, Font rejaillir au loin leurs flottantes clartés. 

Le laboureur répond au taureau qui l’appelle,
 L’aurore les ramène au sillon commencé,
 Il conduit en chantant le couple qu’il attelle,Le vallon retentit sous le soc renversé ;
 Au gémissement de la roue Il mesure ses pas et son chant cadencé,
 Sur sa trace en glanant le passereau se joue,
 Et le chêne à sa voix secoue Le baume des sillons que la nuit a versé. 

L’oiseau chante,
l’agneau bêle,L’enfant gazouille au berceau
, La voix de l’homme se mêle Au bruit des vents et de l’eau
,L’air frémit, l’épi frissonne,
 L’insecte au soleil bourdonne,
 L’airain pieux qui résonne
 Rappelle au Dieu qui le donne
 Ce premier soupir du jour ; 
Tout vit, tout luit, tout remue, 
C’est l’aurore dans la nue, C’est la terre qui salue
 L’astre de vie et d’amour ! 

Mais tandis, ô mon Dieu, qu’aux yeux de ton aurore
 Un nouvel univers chaque jour semble éclore,
 Et qu’un soleil flottant dans l’abîme lointain
 Fait remonter vers toi les parfums du matin,
 D’autres soleils cachés par la nuit des distances,
 Qu’à chaque instant là-haut tu produis et tu lances,
Vont porter dans l’espace à leurs planètes d’or
 Des matins plus brillants et plus sereins encor. Oui, 

LES CARNIVORES (FORUM DE SENS DE LA VIE)

29 novembre 2012, 15:47

Comme le disait Héraclite: " La santé de l'homme est le reflet de celle de la Terre ".
Force nous est de constater que l'une et l'autre sont bien compromises principalement par notre façon de nous alimenter.
 
Démonstration :
 Il faut en effet autant de combustibles fossiles pour fabriquer la nourriture moderne qu'il en faut pour chauffer les maisons ou propulser les voitures. Il faut autant de matières premières pour l'alimentation industrielle que pour fabriquer des voitures ou des machines.
 Cette industrie alimentaire utilise 20 fois plus d'eau que les ménages: il faut 400 litres d'eau par heure, 24 heures sur 24, pour faire face aux besoins alimentaires d'une seule personne.

 La production de boeuf nécessite 80 fois plus d'eau que celle des pommes de terre ou des bananes.

 Le bétail contribue bien plus à la pollution de l'eau que toute l'industrie et tous nos égouts combinés.

 Aux états Unis le problème des déjections animales prend des proportions énorme avec les quantités en jeu. L'industrie de la viande aux États Unis, produit 61 millions de tonnes de fumiers, soit 130 fois le volume des déjections humaines, ou 5 tonnes pour chaque américains. Selon l'agence de protection de l'environnement, les porcs, les boeufs et les poulets, ont contribué a polluer 35,000 milles de rivières dans 22 états et contaminé la nappe phréatique dans 17 états.

 Un organisme microscopique, le Pfiesteria, qui se nourrit de phosphore et d'azote présent dans le fumier, est très toxique pour l'humain et les poissons.
 En 1991, 1,000,000,000,000 de poissons sont morts par le Pfiesteria dans la rivière Neuse en Caroline du Nord. Depuis 1995, un nombre équivalent ont été tués par les déversements de fumiers dans les estuaires et région côtières de Caroline et les rivières du Maryland et de Virginie se déversant dans Chesapeake Bay. Ces décès peuvent être directement reliés au 10 millions de porcs élevés en Caroline du Nord et les 620 millions de volailles sur la rive sud de la baie Chesapeake
.
 Dans l'état de Virginie, le niveau dangereux de coliformes fécaux pour la santé est fixé à 200 par 100 mililitres d'eau. En 1997, certains cours d'eau avaient des taux jusqu'à 424,000 par 100 mililitres.

 Sur une production de 50 millions de tonnes d'antibiotiques produits annuellement aux USA, 20 millions sont donnés aux animaux, dont 16 millions de tonnes sont administrés à la volaille pour qu'ils grossissent plus rapidement. 4 millions de tonnes sont administrés pour contrôler les maladies issues des conditions d'élevage industrielles où les animaux confinés à des espaces restreints, contractent l'anémie, la grippe, diarrhée, mastites pneumonie etc. 20 % des poulets sont porteurs de Salmonelle et 80% sont contaminés par Campylobacter dans les usines d'abattage et de transformation.

 Les conditions d'élevage industriel rendent les animaux malades. Par exemple, une étude démontre que 80% des porcs ont la pneumonie à l'abattage.
 On rapporte 5000 morts et 76 millions de cas d'intolérance alimentaire chaque années aux USA.

 Les Nations Unis rappportent que les 17 principales zones de pêches sur la planète ont atteint leur limite ou sont en déficit et qu'un tiers de toutes les prises de poissons sont pour la nourriture d'animaux d'élevage

 La production, le transport, la préparation et la vente des aliments absorbent environ 16,5 % de toute l'énergie des États-Unis, où 75 % de l'alimentation est d'origine industrielle.

 Il a été calculé qu'il suffirait de 5 % des surfaces arables si la population des États-Unis adoptait le régime végétarien, et cela en agriculture dite biologique, sans produits chimiques artificiels. Un programme de reboisement massif pourrait alors être entrepris.
En épilogue: "Although cattle grazing in the West has polluted more water, eroded more topsoil, killed more fish, displaced more wildlife and destroyed more vegetation than any other kind of land use, the American public pays ranchers to do it." - Ted Williams (Audobon, 1991)
Lorsqu'il est question de destruction de l'environnement et d'atteintes à l'homéostasie planétaire, par ce qui se passe dans le tiers monde, nous oublions seulement de considérer que l'Occident le considère comme un réservoir naturel pratique, qu'il saccage sans aucun scrupule:
 C'est ainsi que 50 hectares de forêt tropicale humide disparaissent du globe toutes les MINUTES, pour faire de la viande et rembourser des dettes imaginaires, menaçant ainsi l'approvisionnement de l' humanité en oxygène. Chaque boulette de viande pour hamburger fait disparaître 5 mètres carrés de forêt tropicale !
C'est pourquoi les végétariens anglais affirment que la viande n'est pas seulement un meurtre, c'est un suicide !

COMMENT POURRAIT ETRE NOTRE PLANETE SANS LES HOMMES ?

4 décembre 2012, 15:49
Comment pourrait être notre planète sans les hommes ? - 

Ce reportage se divise en deux épisodes. Le premier épisode correspond à la partie 1, 2 et 3 et le second les trois derniers. Voici le résumé pour le premier épisode : 

Imaginons : l’homme n’est plus, la planète en est débarrassée, qu’adviendrait-il de notre mère la Terre ? Voici un document spectaculaire, non pas sur notre disparition, mais plutôt sur les droits que reprendraient les éléments, après notre disparition.

Prenez une grande inspiration et plongez avec moi au cœur d’une planète vierge de tout être humain, un monde où nous ne sommes plus, où notre règne a touché à sa fin ultime, où notre population a atteint le regretté chiffre : zéro.

Voici à peine quelques heures que plus un homme ne peuple la Terre que déjà les lumières artificielles commencent à s’éteindre un peu partout sur la planète, en effet, les combustibles ont cessé d’alimenter nos centrales électriques puisque plus personne n’est là pour les réapprovisionner. Au bout de quelques semaines seulement, la Terre presque tout entière est plongée dans le noir le plus total. Niveau électricité, retour donc à l’homme des cavernes, mais sans l’homme cette fois-ci. Les centrale ne sont pas les seule à s’éteindre, les lignes de métro en sont forcément affectée, ainsi que les systèmes de câblages et les pompes d’évacuations d’eau souterraine, forcément, sans aucun homme pour les actionner, les villes sont très vite inondées.

Nous sommes au dixième jour après l’homme, les aliments frais commencent à pourrir sur les étals des supermarchés, ainsi que dans nos réfrigérateurs, mais cela offre la possibilité à nos chiens domestiques de se nourrir. Mais une fois cette manne épuisée, ils n’ont qu’une seule possibilité de survivre, celle qui consiste à s’échapper du domicile pour pouvoir aller se nourrir à l’extérieur, sinon pour eux, c’est la mort assurée. Une fois dehors, la vie qui s’offre à eux est toute nouvelle et est surtout jonchée de cadavres en putréfactions, mais nos bêtes à quatre pattes ne sont pas très regardantes sur la fraicheur de leurs casse-croute, cela fait donc l’affaire, nos 400 000 000 de chiens ont là de quoi faire, histoire de tenir le maximum de temps. Malheureusement, seuls les gros chiens survivent, car les petits sont tout en bas de la hiérarchie.

Les rongeurs quant à eux, je parle bien sûr de nos rongeurs domestiques, sont très dépendants des hommes, comment vont-ils survivre ? Imaginons qu’ils arrivent à sortir de leur cage, ils se servent tout d’abord dans notre garde-manger, ensuite, ils se nourrissent avec du carton, des fibres, de la colle, en bref, de tout ce qu'ils trouvent. Une fois toutes ces réserves épuisées, ils sont bien obligés de sortir de la maison, de leur petit cocon et d’affronter l’extérieur, comme l’ont fait les chiens avant eux. Et voilà en deux trois mouvements comment ces petites bêtes peuvent devenir des proies faciles pour leurs prédateurs.

Voilà six mois maintenant que l’homme n’est plus, les zones urbaines, nos grandes villes commencent peu à peu à retourner à l’état sauvage et celle-ci sont très vite prises d’assaut par toutes sortes de prédateurs, les coyotes et les lynx sont les premiers à s’y aventurer, suivis de près par les lions, les ours etc.

Nous avons disparu depuis maintenant une année entière, la nature commence à reprendre ces droits, les parkings et les routes commencent à être envahis de verdure et de végétation, tout s’installe et l’homme n’est plus là pour détruire. Les animaux sauvages commencent à se sentir comme chez eux dans les villes abandonnées. Des plantes aiment à pousser sur les façades des maisons et autres bâtiments, ce qui fragilise les bâtisses et finit petit à petit par les faire écrouler.

Les tuyaux des grands barrages sont infestés par des mollusques qui se développent à une grande allure. Ces moules bouchent les tuyaux de refroidissement, ce qui entraine une surchauffe des générateurs. Cela à terme engendre l’arrêt total du peu de lumière artificielle qu’il reste. Suite à l’arrêt du barrage, l’eau ne peut plus s’écouler d’un côté et monte trop de l’autre ce qui provoque des inondations. La nature reprend ces droits, inexorablement.

La foudre elle aussi engendre ses propres catastrophes, en effet, en frappant les toits dont les paratonnerres sont maintenant rouillés, elle allumme des feux que plus personne n'est là pour éteindre. Des villes entières sont ainsi ravagées par les flammes, des bâtiments entiers sont réduits en cendre. Mais cela à un aspect positif, les bâtiments calcinés fournissent aux plantes de quoi pousser et proliférer.

Cinq années après notre disparition, nos routes sont entièrement recouvertes d’un tapis de verdure, le paysage est maintenant complètement diffèrent. Central Park n’en ai plus un, c’est plutôt une petite forêt à présent, une jungle même. À Washington, la maison blanche et son parc sont aussi assaillis d’herbes folles, le monument est méconnaissable, on aperçoit un lion devant la maison regardez ! Les animaux, qui pour la plupart n’ont eu aucun mal à survivre après nous et sont capables de trouver des moyens de subsistance.

Nous arrivons à vingt ans d’inexistence et de désertion humaine. Les bâtiments sont en piteux état, les villes sont maintenant des villes fantômes et les animaux occupent la plupart des bâtiments. Tout est déjà méconnaissable alors que cela ne fait que vingt ans que l'homme n'est plus, comment sera la Terre d’ici 200 ans ?

Nous avons bien compris que la vie continue malgré notre absence. Qui sont les rois maintenant ?

L’homme a quitté les lieux voilà 25 ans et nos campagnes n’ont gardées aucune trace de nous. Des hordes de chiens sauvages errent à la recherche de nourriture aux seins de nos villes. Les villes aux abords des cours d’eau, des rivières et autres se trouvent envahies d’eau. Avec les changements de températures, les joints des fenêtres et les cadres se dilatent et se contractent ce qui a pour effet de faire tomber les fenêtres en bas des bâtiments. Les paratonnerres étant attaqué par la rouilles, la foudre peut maintenant frapper encore un peu plus ces derniers sans retenu, ce qui a pour but de mettre le feu à certaines bâtisses.

Les pigeons eux s’en sortent plutôt bien sans nous, comme les cafards, ces petits êtres qui demandent beaucoup de chaleur artificielle, mais qui ont une très grande capacité d’adaptation et n’ont donc pas de mal à survivre dans cet l’hiver glacial.

Les hommes ont toujours chassé le loup sans pitié, aujourd’hui que l’homme n’est plus là, le loup reprend la place qu’il mérite, celle qui lui est due. Leur nombre se multiplie par six chaque année, le groupe se fortifie à grande échelle. Si les cerfs débarquent en ville, les loups les suivront, vous pouvez en être sûr.

Vous en voulez encore ? La suite au prochain épisode…

Voici le résumé pour le second épisode :

Voici la suite du superbe documentaire présentant la nature si l'homme n’était plus, nous voilà 40 ans plus tard, 40 ans après la mort de l’humain.

Les bâtiments d’acier et de béton sont toujours droit comme des i, ils n’ont de cesse de dénaturer la nature, qui pourtant, petit à petit reprend ces droits. Aux États-Unis, 90 % des maisons sont faites de bois, ce qui facilite leur destruction, que ce soit par les flammes ou par les insectes. Des microbes ont commencé par attaquer le bois, libérant ainsi du carbone et du méthane dans l’atmosphère, les termites ont pris le relais, la pourriture finit d’achever les poutres et le toit s’effondre. Les maisons de bois s’effondre en premier, mais les autres bâtiments, plus solides, finissent aussi par périr, les cristaux de sel se chargent de détruire les bâtiments en pierres.

Nous voici maintenant 50 ans après l’homme, le monde a pris un tout autre visage, la corrosion s’attaque maintenant à nos plus gros bâtiments, à nos gratte-ciels et à nos ponts, tout va bientôt finir par s’effondrer.

Faisons encore un bon dans le temps, nous sommes maintenant à 75 ans de notre disparition. Les 600 000 000 de voitures qui parcouraient nos routes ne sont plus que des tas de rouille. Plus une voiture est près de la côte, plus elle s’abîme vite, à cause du sel, de la corrosion, du vent etc. Dès que la peinture s’écaille, la rouille a toute la place pour s’installer et peut enfin attaquer la carrosserie.

100 ans, la nature a-t-elle le moindre souvenir de nous ? De notre passage ? Il reste en effet quelques traces, mais plus guère. Les ponts s’effondrent maintenant, la corrosion a fait son affaire et a détruit chaque fil qui les soutiennent. Les précieuses images et autres pellicules sont maintenant irrécupérables à cause de l’humidité excessive qui règne dans les vieux bâtiments délabrés.

Mais imaginons un instant qu’un homme parvienne à repeupler la planète, avec l’aide d’une femme bien sûr, comment sauront-ils comment nous avons vécu, vu que tout notre savoir se trouve dans des Compact Disc et autres mémoires technologiques ? Nous en savons beaucoup sur les Egyptien, mais c’est parce qu’ils gravaient tout dans la roche et ce n’est pas notre cas. Nous avons certainement une technologie bien plus avancé que les Egyptiens et sommes pourtant bien en retard en ce qui concerne ce domaine.

150 ans après l’homme : le sol sous terrain est pour la plus grande partie complètement inondé et ce depuis le début de notre disparition. Toutes les poutres qui tiennent nos tunnels et souterrains s’écroulent et les rues se retrouvent sous terre. La végétation à presque complètement envahi nos plus grands gratte-ciels, des insectes, des chats et des petits animaux s’y installent. Les chiens chassent maintenant en meute, ils ont repris l’habitude de chasse de leurs ancêtres, cela leur permet dorénavant de s’attaquer a de bien plus grosses proies, de plus, des croisements chiens loups ont eu lieux, ce qui leur donne un caractère bien plus agressif. Les océans quant à eux grouillent de vie, forcément, nous ne sommes plus là, ce qui favorise bien sûr leur développement.

Nous sommes absents depuis 200 ans maintenant, Nos grands monuments d’aciers et de fer sont sur le point de s’effondrer à cause du manque cruel d’entretien. Notre belle Tour Effel tombe comme tous les autres monuments, tous tombent comme une carte en équilibre ayant reçu un petit souffled'air. Les gratte-ciels s’écroulent tous les uns après les autres.

500 ans après le jour fatidique où nous avons péris, il ne reste que quelques bâtiments, les seuls qui ont pour l’instant résisté à la force du temps et des éléments

1000 ans après l’homme, tout est méconnaissable, le paysage a changé du tout au tout, on devine à peine les bâtiments, du moins leurs restes. Tout est devenu jungle. La végétation et les arbres ont repris leur place d’origine et les animaux sont rois.

10 000 ans après nous, il ne reste rien de notre civilisation, aucune ne trace si ce n’est quelques rares constructions comme la grande muraille de Chine, le Mont Roche Mort, quelques pyramides, peut-être quelques barrages, mais rien de plus. Le reste n’est que verdure et appartient maintenant totalement au monde animal.

Voilà une vie que j’aimerais bien vivre, un paysage que j’aimerais bien voir et vous ?

PRENDRE LE TEMPS ............

18 décembre 2012, 16:08
Pour gagner du temps dans la vie, il vaut mieux ralentir que se hâter “Ernie Zélinski
“Nous passons tellement de notre précieux temps à gagner de l’argent afin de le dépenser que nous n’en avons plus pour examiner nos priorités” Joe Dominguez et Vicki Robin
“Nos valeurs viennent consciemment de notre compréhension - ou inconsciemment, de notre conditionnement …… A mesure que nous devenons conscients de motivations jusque-là inconscientes, nous pouvons nous éveiller à ce que nous désirons réellement et à ce que sont nos options.” Marylin Ferguson
« Vous avez la montre, nous avons le temps. » Proverbe cambodgien

Peu de gens peuvent prétendre réellement « mener leur vie », ou, en d'autres termes : pour la plupart des gens, une grande part de leurs activités et de leurs engagements ne sont pas le fruit de leurs véritables choix.

Dans de nombreuses situations nous sommes en fonctionnement automatique, et les événements nous amènent eux-mêmes à effectuer des choix que, si nous prenions le temps de nous poser, nous n'effectuerions tout simplement pas, ou différemment. La plupart du temps nous ne décidons pas réellement ce qui nous arrive car cela nous est proposé par d'autres qui ont choisi pour nous, et soit nous acceptons, soit nous fuyons, soit nous combattons, en réaction à ce qui advient sans que nous en soyons nous-même l'initiateur.

Et rares sont les événements que nous projetons, préparons, réalisons et vivons en réelle conscience.Ce n'est pas tant que nous n'effectuions pas de choix, mais ceux-ci sont souvent dépendants du hasard, de nos conditionnements et habitudes, ou des autres, et ils viennent rarement réellement de nous-mêmes, de nos désirs, de notre intuition, de nos ressentis, de l'utilisation de notre bon sens ou de notre réflexion. Nos choix restent la plupart du temps préconditionnés, nous effectuons beaucoup de décisions-minute, sans même attendre que la nuit nous porte conseil.

Les développements technologiques, et la société de consommation avec son lot de publicités et manipulations, ainsi que l'information de masse, ont une part importante dans ce mode de fonctionnement. Dans ce contexte, notre vie ressemble plus à une course contre le temps, où nous suivons le programme et où notre but consiste plus à ne pas rater la marche, voire à gagner du terrain sur le voisin, qu'à arriver en haut de l'escalier, sans savoir trop d'ailleurs ce qu'il y a à l'étage supérieur, excepté, le lendemain, le week-end suivant, les vacances suivantes, la promotion suivante, l'âge où les enfants seront grands, l'âge de la pension, ....

Dans le cadre de la consommation nous sommes dans une fuite en avant que les décroissants ont appelé « l'effet rebond ». C'est la consommation elle-même qui stimule cette surenchère. En effet, consommer stimule à utiliser ce qu’on consomme, et à consommer plus pour l’utiliser. Profiter des avantages technologiques stimule à augmenter notre utilisation de la technologie elle-même.
Par exemple, une lettre manuscrite ou dactylographiée mécaniquement est a priori unique.

Elle sera corrigée manuellement si nécessaire, en cas d’erreur et simplement envoyée au destinataire avec peut-être une copie carbone archivée. Par contre, avec l’ordinateur, l’imprimante laser et la photocopieuse, cette même lettre sera modifiée et imprimée dix fois, pour l’orthographe, mais surtout pour d’autres changements (rarement majeurs), sans compter les photocopies ultérieures servant à archiver plusieurs fois et à envoyer copie à différents destinataires “pour information”. De cette manière, on utilise dix à vingt fois plus de papier, autant d’électricité, d’encre (tant pour l’imprimante que pour le photocopieur), pareil pour le temps de travail du secrétaire et du rédacteur, sans compter la manufacture des appareils, le travail de création des programmes informatiques, ainsi que l’entretien du matériel, et le travail des informaticiens, ou encore la formation pour être capable d’utiliser ces outils. Au fur et à mesure que des facilités se développent (principalement via le développement des technologies), nous sommes amenés à consommer plus et de façon exponentielle à tous les niveaux.

Un autre exemple, le voyage. Plus il est avantageux - économique, facile, rapide - de voyager, plus nous sommes amenés à voyager - plus souvent, plus loin et pour des durées plus courtes.
D’autre part, plus on achète, plus on accumule les biens de consommation. Mais toutes ces possessions, il va nous falloir les ranger (avoir des armoires, déménager vers un logement plus spacieux), les nettoyer, les entretenir, les utiliser. Il faudra aussi mémoriser ce qu’on a, et où nous l’avons rangé. Plus nous possédons, plus nous devons utiliser nos ressources de mémoire à connaître la place de ces objets. Plus ces objets sont sophistiqués, et plus nous devrons aussi mémoriser la manière de les utiliser (surtout si nous ne les utilisons pas souvent).Quand nous prenons l’habitude d’utiliser tout cela, nos possessions finissent par nous paraître indispensables et nous en devenons dépendants au point que ce sont elles qui nous possèdent. Et lorsque l’une d’entre elles tombe en panne, ou est usée, nous avons alors le souci de devoir la remplacer, la réparer, rechercher une pièce de remplacement adaptée etc. (voir à ce sujet le dossier désencombrement).

D'un autre côté, plus on a des appareils et gadgets pour nous faciliter la vie et qui nous font « gagner du temps », plus nous en profitons pour remplir nos temps de loisirs gagnés, par de nouvelles activités : cours, sports, sorties, vacances, etc. Et dès lors nous avons moins de réel temps libre, notre agenda déborde, nous stressons plus, et nous vivons dans l’urgence.Le téléphone portable, à cet égard, a accentué ce phénomène de manière flagrante: on peut nous joindre partout. Non seulement nous ne trouvons plus le temps pour nous-même, mais nous devons rester disponible pour les autres, partout et tout le temps.
Et finalement, nous passons notre temps à acheter, manger, travailler, dormir, utiliser, nettoyer, entretenir, ranger nos acquisitions, courir entre les rendez-vous de notre agenda….Et nous n’avons ni le temps de souffler, ni le temps de penser, ni le temps de faire des choix, ni le temps de faire des remises en question, pas plus le temps de faire des prises de conscience et encore moins le temps d’évoluer ..... ou encore d’aimer vraiment, autrement que par cadeaux interposés ou conflits évités.

Comme notre vie est devenue une course, nous en sommes au point d’être pris dans le cercle vicieux de ne même plus avoir le temps de choisir de nous organiser autrement. Les décisions que nous prenons ne sont plus le fruit de nos choix, elles nous apparaissent comme inéluctables. Et bien souvent, nous restons frustrés de ne pas pouvoir faire tout ce que nous voudrions.Nous ne savons plus discerner les priorités des futilités, et bien souvent, nous effectuons ce qui est important en dernière minute, après ce qui l’était moins (voir à ce sujet le conte : Petits et gros cailloux).
Finalement, nous vivons plusieurs vies en une, mais souvent, sans que le pilote soit réellement aux commandes.
Pour certains aussi, s’arrêter de courir peut paraître dangereux. En effet, tant qu’on reste dans une activité effrénée qui nous empêche de penser, on se protège de se poser des questions et de se rendre compte qu’on ne mène pas du tout la vie qu'on avait rêvé de vivre quand on avait 20 ans. Ce sont alors les chocs de la vie (deuil, divorce, perte d’emploi, maladie, etc.) qui pour certains, offriront l’opportunité de cette remise en question. Et parfois, on ne pourra faire l’économie d’une dépression, quand l’inconscient nous force, dans la souffrance et l’incompréhension, à rétablir l’équilibre entre nos besoins et désirs authentiques, et la réalité des choix de vie que nous avons posés.

Orgueil mis à part, qui d'entre nous peut prétendre vivre totalement en dehors de ce schéma? La description est caricaturale bien sûr, mais chacun y reconnaîtra des particularités qu'il vit bel et bien au quotidien.

Et bien souvent, rien ne nous pousse à remettre tout cela en question, à bousculer nos croyances et habitudes.

Et en persévérant dans ce mode de fonctionnement, où la pensée individuelle n’a plus sa place, nous sommes d’autant plus enclins à prendre la pensée des autres pour argent comptant (et c'est là que l'on voit toute l'importance de l'influence de la télévision et des autres mass-médias). Car nos opinions sont rarement liées à notre expérience, à notre réflexion propre, mais sont calquées sur des opinions extérieures à nous, que nous avons adoptées (souvent sans preuve, juste parce qu'elles nous ont été présentées comme fiables ou parce qu'elles ne heurtent pas les opinons précédemment acquises, de la même manière).

Notre esprit critique perd toute son acuité sans que nous ne nous en apercevions. Et dès lors, nous sommes mûrs pour nous conformer au prêt-à-penser : celui de notre entourage, celui des médias, celui de la publicité.
Dans nos pays (Europe occidentale) 98% de la population possède un téléviseur à la maison, et la moyenne quotidienne d'heures passées devant le petit écran est en train d'approcher les 4 heures.
Plus nous fonctionnons à plein régime dans le système de la consommation, de la facilité, de la technologie, plus nous nous rendons malléables à ce que propose justement cette société : cercle vicieux.
Or il est possible de renoncer à certaines activités. Il est possible de renoncer, non seulement à accumuler des possessions, mais aussi de nous défaire de ce que nous avons déjà. Nous pouvons limiter consciemment notre utilisation des bienfaits de la technologie. Nous pouvons fixer nos priorités, et choisir de laisser aller ce qui l'est moins, et retrouver du temps, entre autre, du temps pour penser.
Mais bien plus que retrouver le temps de penser, il s'agit de retrouver le temps d'être, de s'écouter soi, de ressentir les choses, de vivre notre vie pleinement, à chaque instant, avec la présence de notre conscience, plutôt que de la traverser à l'aveuglette, dans une course effrénée à atteindre des objectifs ou des illusions du futur, que nous n'atteindrons pas forcément ou que nous ne remarquerons même pas avoir atteints, déjà absorbés par l'objectif suivant à atteindre ou le problème suivant à évacuer.

La capacité de retrouver le temps de penser, de retrouver le temps de vivre, est une démarche qui exige un temps d'apprentissage. Cet apprentissage débute par notre engagement à nous arrêter le plus souvent possible, pour venir respirer le moment présent, juste observer ce qui est, lâcher la pédale d'accélérateur de nos actions, revenir à soi pour mieux revenir au monde c'est à dire redevenir vivant.

Claire De Brabander20/10/2011