samedi 7 février 2015

PRENDRE LE TEMPS ............

18 décembre 2012, 16:08
Pour gagner du temps dans la vie, il vaut mieux ralentir que se hâter “Ernie Zélinski
“Nous passons tellement de notre précieux temps à gagner de l’argent afin de le dépenser que nous n’en avons plus pour examiner nos priorités” Joe Dominguez et Vicki Robin
“Nos valeurs viennent consciemment de notre compréhension - ou inconsciemment, de notre conditionnement …… A mesure que nous devenons conscients de motivations jusque-là inconscientes, nous pouvons nous éveiller à ce que nous désirons réellement et à ce que sont nos options.” Marylin Ferguson
« Vous avez la montre, nous avons le temps. » Proverbe cambodgien

Peu de gens peuvent prétendre réellement « mener leur vie », ou, en d'autres termes : pour la plupart des gens, une grande part de leurs activités et de leurs engagements ne sont pas le fruit de leurs véritables choix.

Dans de nombreuses situations nous sommes en fonctionnement automatique, et les événements nous amènent eux-mêmes à effectuer des choix que, si nous prenions le temps de nous poser, nous n'effectuerions tout simplement pas, ou différemment. La plupart du temps nous ne décidons pas réellement ce qui nous arrive car cela nous est proposé par d'autres qui ont choisi pour nous, et soit nous acceptons, soit nous fuyons, soit nous combattons, en réaction à ce qui advient sans que nous en soyons nous-même l'initiateur.

Et rares sont les événements que nous projetons, préparons, réalisons et vivons en réelle conscience.Ce n'est pas tant que nous n'effectuions pas de choix, mais ceux-ci sont souvent dépendants du hasard, de nos conditionnements et habitudes, ou des autres, et ils viennent rarement réellement de nous-mêmes, de nos désirs, de notre intuition, de nos ressentis, de l'utilisation de notre bon sens ou de notre réflexion. Nos choix restent la plupart du temps préconditionnés, nous effectuons beaucoup de décisions-minute, sans même attendre que la nuit nous porte conseil.

Les développements technologiques, et la société de consommation avec son lot de publicités et manipulations, ainsi que l'information de masse, ont une part importante dans ce mode de fonctionnement. Dans ce contexte, notre vie ressemble plus à une course contre le temps, où nous suivons le programme et où notre but consiste plus à ne pas rater la marche, voire à gagner du terrain sur le voisin, qu'à arriver en haut de l'escalier, sans savoir trop d'ailleurs ce qu'il y a à l'étage supérieur, excepté, le lendemain, le week-end suivant, les vacances suivantes, la promotion suivante, l'âge où les enfants seront grands, l'âge de la pension, ....

Dans le cadre de la consommation nous sommes dans une fuite en avant que les décroissants ont appelé « l'effet rebond ». C'est la consommation elle-même qui stimule cette surenchère. En effet, consommer stimule à utiliser ce qu’on consomme, et à consommer plus pour l’utiliser. Profiter des avantages technologiques stimule à augmenter notre utilisation de la technologie elle-même.
Par exemple, une lettre manuscrite ou dactylographiée mécaniquement est a priori unique.

Elle sera corrigée manuellement si nécessaire, en cas d’erreur et simplement envoyée au destinataire avec peut-être une copie carbone archivée. Par contre, avec l’ordinateur, l’imprimante laser et la photocopieuse, cette même lettre sera modifiée et imprimée dix fois, pour l’orthographe, mais surtout pour d’autres changements (rarement majeurs), sans compter les photocopies ultérieures servant à archiver plusieurs fois et à envoyer copie à différents destinataires “pour information”. De cette manière, on utilise dix à vingt fois plus de papier, autant d’électricité, d’encre (tant pour l’imprimante que pour le photocopieur), pareil pour le temps de travail du secrétaire et du rédacteur, sans compter la manufacture des appareils, le travail de création des programmes informatiques, ainsi que l’entretien du matériel, et le travail des informaticiens, ou encore la formation pour être capable d’utiliser ces outils. Au fur et à mesure que des facilités se développent (principalement via le développement des technologies), nous sommes amenés à consommer plus et de façon exponentielle à tous les niveaux.

Un autre exemple, le voyage. Plus il est avantageux - économique, facile, rapide - de voyager, plus nous sommes amenés à voyager - plus souvent, plus loin et pour des durées plus courtes.
D’autre part, plus on achète, plus on accumule les biens de consommation. Mais toutes ces possessions, il va nous falloir les ranger (avoir des armoires, déménager vers un logement plus spacieux), les nettoyer, les entretenir, les utiliser. Il faudra aussi mémoriser ce qu’on a, et où nous l’avons rangé. Plus nous possédons, plus nous devons utiliser nos ressources de mémoire à connaître la place de ces objets. Plus ces objets sont sophistiqués, et plus nous devrons aussi mémoriser la manière de les utiliser (surtout si nous ne les utilisons pas souvent).Quand nous prenons l’habitude d’utiliser tout cela, nos possessions finissent par nous paraître indispensables et nous en devenons dépendants au point que ce sont elles qui nous possèdent. Et lorsque l’une d’entre elles tombe en panne, ou est usée, nous avons alors le souci de devoir la remplacer, la réparer, rechercher une pièce de remplacement adaptée etc. (voir à ce sujet le dossier désencombrement).

D'un autre côté, plus on a des appareils et gadgets pour nous faciliter la vie et qui nous font « gagner du temps », plus nous en profitons pour remplir nos temps de loisirs gagnés, par de nouvelles activités : cours, sports, sorties, vacances, etc. Et dès lors nous avons moins de réel temps libre, notre agenda déborde, nous stressons plus, et nous vivons dans l’urgence.Le téléphone portable, à cet égard, a accentué ce phénomène de manière flagrante: on peut nous joindre partout. Non seulement nous ne trouvons plus le temps pour nous-même, mais nous devons rester disponible pour les autres, partout et tout le temps.
Et finalement, nous passons notre temps à acheter, manger, travailler, dormir, utiliser, nettoyer, entretenir, ranger nos acquisitions, courir entre les rendez-vous de notre agenda….Et nous n’avons ni le temps de souffler, ni le temps de penser, ni le temps de faire des choix, ni le temps de faire des remises en question, pas plus le temps de faire des prises de conscience et encore moins le temps d’évoluer ..... ou encore d’aimer vraiment, autrement que par cadeaux interposés ou conflits évités.

Comme notre vie est devenue une course, nous en sommes au point d’être pris dans le cercle vicieux de ne même plus avoir le temps de choisir de nous organiser autrement. Les décisions que nous prenons ne sont plus le fruit de nos choix, elles nous apparaissent comme inéluctables. Et bien souvent, nous restons frustrés de ne pas pouvoir faire tout ce que nous voudrions.Nous ne savons plus discerner les priorités des futilités, et bien souvent, nous effectuons ce qui est important en dernière minute, après ce qui l’était moins (voir à ce sujet le conte : Petits et gros cailloux).
Finalement, nous vivons plusieurs vies en une, mais souvent, sans que le pilote soit réellement aux commandes.
Pour certains aussi, s’arrêter de courir peut paraître dangereux. En effet, tant qu’on reste dans une activité effrénée qui nous empêche de penser, on se protège de se poser des questions et de se rendre compte qu’on ne mène pas du tout la vie qu'on avait rêvé de vivre quand on avait 20 ans. Ce sont alors les chocs de la vie (deuil, divorce, perte d’emploi, maladie, etc.) qui pour certains, offriront l’opportunité de cette remise en question. Et parfois, on ne pourra faire l’économie d’une dépression, quand l’inconscient nous force, dans la souffrance et l’incompréhension, à rétablir l’équilibre entre nos besoins et désirs authentiques, et la réalité des choix de vie que nous avons posés.

Orgueil mis à part, qui d'entre nous peut prétendre vivre totalement en dehors de ce schéma? La description est caricaturale bien sûr, mais chacun y reconnaîtra des particularités qu'il vit bel et bien au quotidien.

Et bien souvent, rien ne nous pousse à remettre tout cela en question, à bousculer nos croyances et habitudes.

Et en persévérant dans ce mode de fonctionnement, où la pensée individuelle n’a plus sa place, nous sommes d’autant plus enclins à prendre la pensée des autres pour argent comptant (et c'est là que l'on voit toute l'importance de l'influence de la télévision et des autres mass-médias). Car nos opinions sont rarement liées à notre expérience, à notre réflexion propre, mais sont calquées sur des opinions extérieures à nous, que nous avons adoptées (souvent sans preuve, juste parce qu'elles nous ont été présentées comme fiables ou parce qu'elles ne heurtent pas les opinons précédemment acquises, de la même manière).

Notre esprit critique perd toute son acuité sans que nous ne nous en apercevions. Et dès lors, nous sommes mûrs pour nous conformer au prêt-à-penser : celui de notre entourage, celui des médias, celui de la publicité.
Dans nos pays (Europe occidentale) 98% de la population possède un téléviseur à la maison, et la moyenne quotidienne d'heures passées devant le petit écran est en train d'approcher les 4 heures.
Plus nous fonctionnons à plein régime dans le système de la consommation, de la facilité, de la technologie, plus nous nous rendons malléables à ce que propose justement cette société : cercle vicieux.
Or il est possible de renoncer à certaines activités. Il est possible de renoncer, non seulement à accumuler des possessions, mais aussi de nous défaire de ce que nous avons déjà. Nous pouvons limiter consciemment notre utilisation des bienfaits de la technologie. Nous pouvons fixer nos priorités, et choisir de laisser aller ce qui l'est moins, et retrouver du temps, entre autre, du temps pour penser.
Mais bien plus que retrouver le temps de penser, il s'agit de retrouver le temps d'être, de s'écouter soi, de ressentir les choses, de vivre notre vie pleinement, à chaque instant, avec la présence de notre conscience, plutôt que de la traverser à l'aveuglette, dans une course effrénée à atteindre des objectifs ou des illusions du futur, que nous n'atteindrons pas forcément ou que nous ne remarquerons même pas avoir atteints, déjà absorbés par l'objectif suivant à atteindre ou le problème suivant à évacuer.

La capacité de retrouver le temps de penser, de retrouver le temps de vivre, est une démarche qui exige un temps d'apprentissage. Cet apprentissage débute par notre engagement à nous arrêter le plus souvent possible, pour venir respirer le moment présent, juste observer ce qui est, lâcher la pédale d'accélérateur de nos actions, revenir à soi pour mieux revenir au monde c'est à dire redevenir vivant.

Claire De Brabander20/10/2011
La aussi, l'avenir est sombre.

Dans le domaine de l'eau, par exemple.

Sa rareté, de plus en plus évidente, risque de déclencher des déplacements considérables de populations et provoquer de spectaculaires conflits.

« Un milliard d'habitants de la planète n'ont pas accès à l'eau et 25.000 êtres humains, dont la moitié sont des enfants, meurent chaque jour faute d'eau », rappellent les économistes. « Les caprices de l'eau sont à l'origine de déplacements massifs de population et d'ici 2050, le nombre de migrants dits « écologiques » atteindra 250 millions », annoncent-ils.

Résumé en une phrase voici ce qui nous attend : « Jamais la rareté n'a été plus présente qu'en ce début de siècle. Energie, épargne, capital humain, eau, terres arables… tout est objet de compétition, de conflits, de déplacements de population, de création de métropoles ingérables, ou, à l'opposé de désertification et d'abandon ».

Des solutions ?

A part « de beaux principes et de généreuses intentions » elles n'ont pas encore été trouvées, constatent les spécialistes du Cercle des économistes. Ainsi, expliquent-ils, nous sommes entrés dans un monde d'incertitudes 

LA SURPOPULATION

22 mars 2013, 17:07
Surpopulation :

L'explosion démographique a de quoi faire peur. Que peut-on y faire ? On a souvent l'impression d'assister, impuissant, à la folle croissance de la population du globe. Mais le risque de surpopulation est-il toujours d'actualité ? Quelle est, au fait, la population optimale de la planète ? Cette page répond à toutes ces questions...

Population actuelle du globe: Naissances cette année Naissances Aujourd'hui Décès cette année Décès aujourd'hui Augmentation de la population aujourd'hui

L'évolution de la population mondiale (en millions d'habitants)

(attention, l'échelle de gauche est logarithmique : cela signifie qu'une croissance qui semble linéaire comme celle de l'Asie entre 1950 et 1990 est en réalité exponentielle)Selon le scénario le plus probable (le scénario moyen, en trait plein), la population mondiale devrait atteindre son maximum vers 2050 ou 2060 avec neuf milliards d'êtres humains sur notre planète, puis redescendre ensuite, mais très lentement. Encore faut-il préciser que ce scénario moyen est assez optimiste car il suppose que des mesures efficaces (contraception notamment) seront prises pour enrayer cette hausse vertigineuse. Ce n'est pas le pape avec ses prises de positions débiles sur le préservatif qui va arranger les choses.

Quelles conséquences ?

 La question principale qui se pose, est : la Terre, notre planète, peut-elle supporter cette population de manière durable ? Et la réponse est : NON ! Il faut préciser cette réponse car en fait il y a deux questions qui se cachent la dedans : 
  • La première est de savoir si la Terre pourra nourrir tous ses habitants
  • La seconde est de savoir si l'empreinte écologique de tous ces êtres humains sera supportable pour notre planète : en d'autres termes, est-ce que l'on peut encore rêver d'un développementdurable avec neuf milliards d'habitants ?
Et ces deux questions sont liées ! Pour nourrir neuf milliards d'humains, il faudrait (faudra ?) généraliser l'agriculture intensive et anti-écologique telle qu'elle se pratique en Europe, au Japon et aux USA à toute la planète.  En fait ce qui se produira le plus probablement c'est que le nombre d'être humains mal nourris ou souffrant de famine chronique va croître de manière vertigineuse, accentuant encore les écarts entre les pays dits "du Nord" et ceux "du Sud".

Quand on sait que l'empreinte écologique de la population mondiale est d'ores et déjà supérieure à la surface des terres utilisables pour la production agricole et industrielle,  il est malheureusement certain que neuf milliards d'individus ne peuvent pas vivre de manière durable sur notre planète. 

Quelle population maximum notre planète peut-elle supporter ?

 La population maximum qu'elle peut soutenir de manière durable dépend du mode de vie de ses habitants ! Si l'on veut que tout le monde puisse, un jour, bénéficier de la qualité de vie d'un occidental (disons un français, dont l'empreinte écologique est de 4,4 hectares par personne), alors le calcul est simple : 

La surface de nature "utilisable" de la terre (surface des terres émergées moins les déserts et les surfaces habitées) est d'environ 13 milliards d'hectares. Il suffit donc de diviser 13 milliards par 4,4 et on trouve à peu prèstrois milliards d'habitants.  Eh oui, c'est le nombre maxi d'êtres humains que la planète peut supporter de manière durable. Si la population mondiale dépasse ce seuil (ce qui est le cas depuis les années 1970), alors nous dégradons irréversiblement la planète, nous gaspillons ses richesses,  et nos descendants vivront automatiquement moins bien que nous. Peut être pas tout de suite, car les cycles de changement sont lents, mais dans un siècle on vivra moins bien qu'aujourd'hui. 

Sans aller jusqu'à dire comme Michel Tarrier, un écologiste scientifique,  que "faire des enfants tue", il faut reconnaître que la croissance non maîtrisée de la population mondiale est le problème numéro un de la planète. 

A moins d'une prise de conscience écologique mondiale, qui nous permette de réduire  notre empreinte écologique à moins de 2,9 hectares. Et ça, quand même assez utopique.

Et pour la France ?

Sa surface comme chacun sait est de 550 000 Km2.  Réservons 20% de cette surface pour nos habitations, nos villes, nos moyens de transports (routes...), et les espace naturels à préserver absolument, reste  444 000 Km2,  soit 44,4 millions d'hectares. Et puisque l'empreinte écologique d'un français tourne autour de 4,4 Ha, cela donne une population "soutenable" de 10 millions d'habitants.  Les français sont d'ores et déjà six fois trop nombreux, ils maintiennent leur niveau de vie en pillant les ressources des autres pays. Ce n'est pas une phrase en l'air, mais le résultat d'un calcul mathématique.
Moi, tout ça me fait frémir... Il est plus qu'urgent de planifier des opérations mondiales en faveur de la contraception, de l'avortement, du planning familial, toutes les mesures qui permettent de freiner la croissance de la population sont bonnes. UNE BONNE MESURE POUR FREINER LES NAISSANCES SERAIT DE LIMITER LES AIDES FAMILIALES AU-DELA  DE 2 ENFANTS,  VOIRE DE LES SUPPRIMER Sinon, nous allons droit dans le mur
"La croissance économique se mesure universellement par une progression annuelle du produit intérieur brut (PIB) d'un pays donné. Thermomètre récurrent de la fièvre productiviste et consumériste, cette mesure, calculée en pourcentage, exclut des paramètre de son calcul tout ce qui pourrait en contredire la fonction.-

 la décroissance soutenable, avec la sortie de la société de marché qu'elle implique, est la réponse logique pour permettre à l'humanité d'échapper aux conséquences désastreuses de la barbarie consumériste, pour que l'humanité s'accomplisse comme l'humanité, si tel est son désir en prenant conscience d'elle-même.

"L'idéologie dominante a tout intérêt à utiliser, à son profit, les abcès de fixations et de contrôle de l'imaginaire collectif que sont la télévision, les drogues, la pornographie industrielle, tout comme les vacances et les loisirs consuméristes en général. Pour elle, rien ne serait plus dangereux que leur disparition.

Or, c'est justement cette disparition que supposerait une civilisation de décroissance soutenable et conviviale pour permettre de remettre à niveau les paramètres de la planète au bord de l'apoplexie, à condition également de réduire la population en limitant les naissances rapidement dans tous les pays du monde. Les deux actions sont indissociables pour être efficaces.

"Le discours publicitaire, qui envahit tout , banalise la vision économique du monde et la pousse à l'absurde en la déréalisant. En prétendant donner un  sens à la vie, il en manifeste le non-sens. Les mots ne servent plus qu'à faire vendre. Quand ils visent à faire rêver dans l'univers des médias, ce n'est pas pour nous plonger dans l'euphorie poétique mais bien plutôt dans le délire consumériste; les objets de consommation de masse ne sont plus l'instrument et l'objectif d'un art de vivre, mais le combustible d'une pulsion obsessionnelle dont nous devenons toxico-dépendants.

Je pense toutefois que la crise que nous subissons depuis quelques années va faire prendre conscience aux consommateurs acccrocs à cause de la baisse de leur pouvoir d'achats. Nous allons , à l'avenir, vers une consommation plus raisonnée , bien que la rupture des chaînes de la fièvre acheteuse sera d'autant plus difficile qu'il est de l'intérêt des trafiquants (en l'espèce la nébuleuse des firmes transnationales) de nous maintenir dans l'esclavage, et que les drogués préfèrent soutenir leur dealers que consulter leurs médecins.
Et si on osait enfin reparler du contrôle des naissances ?

Ce post est une contribution spontanée de François Momboisse, l’un des plus fins commentateurs réguliers de ce blog (lire en particulier son commentaire du post « Et si on ne confondait pas information et communication ? », de mon point de vue particulièrement jubilatoire ! ). 

Polytechnicien et Insead, François a travaillé longtemps dans le marketing grande consommation (P&G, Benckiser…) avant de rejoindre la Fnac, et de devenir en parallèle le Président (à vie ?  ) de la Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance).

Sa contribution a le mérite de nous rappeler, à l’approche du sommet de Copenhague, à quel point l’enjeu du réchauffement climatique et l’enjeu de la démographie sont liés. Ce que l’on a un peu trop tendance à oublier…

Dans tous les débats actuels sur le réchauffement climatique, l’épuisement des ressources d’énergie 
« On est rentré dans une époque d’illimitation dans tous les domaines ( limiter les naissances aussi) c’est un des très grands thèmes, il faut apprendre à s’autolimiter, individuellement et collectivement, et la société capitaliste maintenant est une société qui, à mes yeux, court à l’abîme de tous les points de vue, parce que c’est une société qui ne sait pas s’autolimiter

. Une société vraiment libre, une société autonome, doit savoir s’autolimiter. L’imaginaire de [notre] époque est très loin de cela. Et c’est cet imaginaire de l’expansion illimité, de l’accumulation (...) c’est cela qu’il faut détruire. Tout dépend de ça. »

« Les gens voient que quelque chose ne fonctionne pas. Mais ce sont toujours les mêmes solutions qui sont avancées : la production, la croissance économique. Nous voulons proposer avec “Moins!” des pistes de solutions alternatives. »
Yvan Luccarini,
Le titre de l'article est peut-être volontairement provocateur, mais il est surprenant de voir si peu traiter le problème déjà présent de la surpopulation mondiale;

Aujourd'hui nous n'arrivons pas à nourrir une population toujours grandissante en nombre. Quant sera-t-il demain avec quelques milliards de plus ?


Le souci n'est pas uniquement la possibilité de nourrir ou pas la population humaine, mais l'espace géographique que cette même population occupe géographiquement pour vivre et cultiver ses vivres. On se complait souvent à dénoncer la disparition de telle ou telle espèce animale ou végétale.


Souvent de bien beaux penseurs écologistes, et souvent en mal de notoriété, pointent la pollution générée par l'homme comme la cause unique de ces disparitions. Mais n'est-ce pas le nombre d'humains qui venant à occuper des niches écologiques endémiques ou défrichant à tout va pour créer des terres cultivables provoque ces disparitions de masse.


Et que dire de la pollution due au CO2 ou à toute autre substance résultant de l'activité humaine. Ces rejets sont d'autant plus nombreux qu'il existe d'hommes sur la terre. Et les pays émergeants sont très loin d'avoir atteint le niveau de développement des pays occidentaux.Et les ressources halieutiques s'épuisant d'années en années.


N'est-ce pas pour répondre à une demande grandissante et non pas parce que les marins pêcheurs ont soudainement décidés de vider la mer de toute vie animale.Trouver des énergies alternatives ne changera rien à la problématique des catastrophes engendrées non pas par l'activité humaine, mais essentiellement par la quantité d'humains sur terre.

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""Il faut arrêter de se voiler la face et regarder le problème en face en en parlant sur la place publique. En l'évoquant dans les journaux télévisés ou dans des débats à l'échelle mondiale donc politique.Nous sommes déjà probablement 3 milliards d'individus de trop pour pouvoir maintenir un juste équilibre en entre toutes les espèces animales et végétales qui peuplent notre belle terre.""

Cette dernière remarque n'est qu'un avis personnel !!