samedi 7 février 2015

La aussi, l'avenir est sombre.

Dans le domaine de l'eau, par exemple.

Sa rareté, de plus en plus évidente, risque de déclencher des déplacements considérables de populations et provoquer de spectaculaires conflits.

« Un milliard d'habitants de la planète n'ont pas accès à l'eau et 25.000 êtres humains, dont la moitié sont des enfants, meurent chaque jour faute d'eau », rappellent les économistes. « Les caprices de l'eau sont à l'origine de déplacements massifs de population et d'ici 2050, le nombre de migrants dits « écologiques » atteindra 250 millions », annoncent-ils.

Résumé en une phrase voici ce qui nous attend : « Jamais la rareté n'a été plus présente qu'en ce début de siècle. Energie, épargne, capital humain, eau, terres arables… tout est objet de compétition, de conflits, de déplacements de population, de création de métropoles ingérables, ou, à l'opposé de désertification et d'abandon ».

Des solutions ?

A part « de beaux principes et de généreuses intentions » elles n'ont pas encore été trouvées, constatent les spécialistes du Cercle des économistes. Ainsi, expliquent-ils, nous sommes entrés dans un monde d'incertitudes 

LA SURPOPULATION

22 mars 2013, 17:07
Surpopulation :

L'explosion démographique a de quoi faire peur. Que peut-on y faire ? On a souvent l'impression d'assister, impuissant, à la folle croissance de la population du globe. Mais le risque de surpopulation est-il toujours d'actualité ? Quelle est, au fait, la population optimale de la planète ? Cette page répond à toutes ces questions...

Population actuelle du globe: Naissances cette année Naissances Aujourd'hui Décès cette année Décès aujourd'hui Augmentation de la population aujourd'hui

L'évolution de la population mondiale (en millions d'habitants)

(attention, l'échelle de gauche est logarithmique : cela signifie qu'une croissance qui semble linéaire comme celle de l'Asie entre 1950 et 1990 est en réalité exponentielle)Selon le scénario le plus probable (le scénario moyen, en trait plein), la population mondiale devrait atteindre son maximum vers 2050 ou 2060 avec neuf milliards d'êtres humains sur notre planète, puis redescendre ensuite, mais très lentement. Encore faut-il préciser que ce scénario moyen est assez optimiste car il suppose que des mesures efficaces (contraception notamment) seront prises pour enrayer cette hausse vertigineuse. Ce n'est pas le pape avec ses prises de positions débiles sur le préservatif qui va arranger les choses.

Quelles conséquences ?

 La question principale qui se pose, est : la Terre, notre planète, peut-elle supporter cette population de manière durable ? Et la réponse est : NON ! Il faut préciser cette réponse car en fait il y a deux questions qui se cachent la dedans : 
  • La première est de savoir si la Terre pourra nourrir tous ses habitants
  • La seconde est de savoir si l'empreinte écologique de tous ces êtres humains sera supportable pour notre planète : en d'autres termes, est-ce que l'on peut encore rêver d'un développementdurable avec neuf milliards d'habitants ?
Et ces deux questions sont liées ! Pour nourrir neuf milliards d'humains, il faudrait (faudra ?) généraliser l'agriculture intensive et anti-écologique telle qu'elle se pratique en Europe, au Japon et aux USA à toute la planète.  En fait ce qui se produira le plus probablement c'est que le nombre d'être humains mal nourris ou souffrant de famine chronique va croître de manière vertigineuse, accentuant encore les écarts entre les pays dits "du Nord" et ceux "du Sud".

Quand on sait que l'empreinte écologique de la population mondiale est d'ores et déjà supérieure à la surface des terres utilisables pour la production agricole et industrielle,  il est malheureusement certain que neuf milliards d'individus ne peuvent pas vivre de manière durable sur notre planète. 

Quelle population maximum notre planète peut-elle supporter ?

 La population maximum qu'elle peut soutenir de manière durable dépend du mode de vie de ses habitants ! Si l'on veut que tout le monde puisse, un jour, bénéficier de la qualité de vie d'un occidental (disons un français, dont l'empreinte écologique est de 4,4 hectares par personne), alors le calcul est simple : 

La surface de nature "utilisable" de la terre (surface des terres émergées moins les déserts et les surfaces habitées) est d'environ 13 milliards d'hectares. Il suffit donc de diviser 13 milliards par 4,4 et on trouve à peu prèstrois milliards d'habitants.  Eh oui, c'est le nombre maxi d'êtres humains que la planète peut supporter de manière durable. Si la population mondiale dépasse ce seuil (ce qui est le cas depuis les années 1970), alors nous dégradons irréversiblement la planète, nous gaspillons ses richesses,  et nos descendants vivront automatiquement moins bien que nous. Peut être pas tout de suite, car les cycles de changement sont lents, mais dans un siècle on vivra moins bien qu'aujourd'hui. 

Sans aller jusqu'à dire comme Michel Tarrier, un écologiste scientifique,  que "faire des enfants tue", il faut reconnaître que la croissance non maîtrisée de la population mondiale est le problème numéro un de la planète. 

A moins d'une prise de conscience écologique mondiale, qui nous permette de réduire  notre empreinte écologique à moins de 2,9 hectares. Et ça, quand même assez utopique.

Et pour la France ?

Sa surface comme chacun sait est de 550 000 Km2.  Réservons 20% de cette surface pour nos habitations, nos villes, nos moyens de transports (routes...), et les espace naturels à préserver absolument, reste  444 000 Km2,  soit 44,4 millions d'hectares. Et puisque l'empreinte écologique d'un français tourne autour de 4,4 Ha, cela donne une population "soutenable" de 10 millions d'habitants.  Les français sont d'ores et déjà six fois trop nombreux, ils maintiennent leur niveau de vie en pillant les ressources des autres pays. Ce n'est pas une phrase en l'air, mais le résultat d'un calcul mathématique.
Moi, tout ça me fait frémir... Il est plus qu'urgent de planifier des opérations mondiales en faveur de la contraception, de l'avortement, du planning familial, toutes les mesures qui permettent de freiner la croissance de la population sont bonnes. UNE BONNE MESURE POUR FREINER LES NAISSANCES SERAIT DE LIMITER LES AIDES FAMILIALES AU-DELA  DE 2 ENFANTS,  VOIRE DE LES SUPPRIMER Sinon, nous allons droit dans le mur
"La croissance économique se mesure universellement par une progression annuelle du produit intérieur brut (PIB) d'un pays donné. Thermomètre récurrent de la fièvre productiviste et consumériste, cette mesure, calculée en pourcentage, exclut des paramètre de son calcul tout ce qui pourrait en contredire la fonction.-

 la décroissance soutenable, avec la sortie de la société de marché qu'elle implique, est la réponse logique pour permettre à l'humanité d'échapper aux conséquences désastreuses de la barbarie consumériste, pour que l'humanité s'accomplisse comme l'humanité, si tel est son désir en prenant conscience d'elle-même.

"L'idéologie dominante a tout intérêt à utiliser, à son profit, les abcès de fixations et de contrôle de l'imaginaire collectif que sont la télévision, les drogues, la pornographie industrielle, tout comme les vacances et les loisirs consuméristes en général. Pour elle, rien ne serait plus dangereux que leur disparition.

Or, c'est justement cette disparition que supposerait une civilisation de décroissance soutenable et conviviale pour permettre de remettre à niveau les paramètres de la planète au bord de l'apoplexie, à condition également de réduire la population en limitant les naissances rapidement dans tous les pays du monde. Les deux actions sont indissociables pour être efficaces.

"Le discours publicitaire, qui envahit tout , banalise la vision économique du monde et la pousse à l'absurde en la déréalisant. En prétendant donner un  sens à la vie, il en manifeste le non-sens. Les mots ne servent plus qu'à faire vendre. Quand ils visent à faire rêver dans l'univers des médias, ce n'est pas pour nous plonger dans l'euphorie poétique mais bien plutôt dans le délire consumériste; les objets de consommation de masse ne sont plus l'instrument et l'objectif d'un art de vivre, mais le combustible d'une pulsion obsessionnelle dont nous devenons toxico-dépendants.

Je pense toutefois que la crise que nous subissons depuis quelques années va faire prendre conscience aux consommateurs acccrocs à cause de la baisse de leur pouvoir d'achats. Nous allons , à l'avenir, vers une consommation plus raisonnée , bien que la rupture des chaînes de la fièvre acheteuse sera d'autant plus difficile qu'il est de l'intérêt des trafiquants (en l'espèce la nébuleuse des firmes transnationales) de nous maintenir dans l'esclavage, et que les drogués préfèrent soutenir leur dealers que consulter leurs médecins.
Et si on osait enfin reparler du contrôle des naissances ?

Ce post est une contribution spontanée de François Momboisse, l’un des plus fins commentateurs réguliers de ce blog (lire en particulier son commentaire du post « Et si on ne confondait pas information et communication ? », de mon point de vue particulièrement jubilatoire ! ). 

Polytechnicien et Insead, François a travaillé longtemps dans le marketing grande consommation (P&G, Benckiser…) avant de rejoindre la Fnac, et de devenir en parallèle le Président (à vie ?  ) de la Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance).

Sa contribution a le mérite de nous rappeler, à l’approche du sommet de Copenhague, à quel point l’enjeu du réchauffement climatique et l’enjeu de la démographie sont liés. Ce que l’on a un peu trop tendance à oublier…

Dans tous les débats actuels sur le réchauffement climatique, l’épuisement des ressources d’énergie 
« On est rentré dans une époque d’illimitation dans tous les domaines ( limiter les naissances aussi) c’est un des très grands thèmes, il faut apprendre à s’autolimiter, individuellement et collectivement, et la société capitaliste maintenant est une société qui, à mes yeux, court à l’abîme de tous les points de vue, parce que c’est une société qui ne sait pas s’autolimiter

. Une société vraiment libre, une société autonome, doit savoir s’autolimiter. L’imaginaire de [notre] époque est très loin de cela. Et c’est cet imaginaire de l’expansion illimité, de l’accumulation (...) c’est cela qu’il faut détruire. Tout dépend de ça. »

« Les gens voient que quelque chose ne fonctionne pas. Mais ce sont toujours les mêmes solutions qui sont avancées : la production, la croissance économique. Nous voulons proposer avec “Moins!” des pistes de solutions alternatives. »
Yvan Luccarini,
Le titre de l'article est peut-être volontairement provocateur, mais il est surprenant de voir si peu traiter le problème déjà présent de la surpopulation mondiale;

Aujourd'hui nous n'arrivons pas à nourrir une population toujours grandissante en nombre. Quant sera-t-il demain avec quelques milliards de plus ?


Le souci n'est pas uniquement la possibilité de nourrir ou pas la population humaine, mais l'espace géographique que cette même population occupe géographiquement pour vivre et cultiver ses vivres. On se complait souvent à dénoncer la disparition de telle ou telle espèce animale ou végétale.


Souvent de bien beaux penseurs écologistes, et souvent en mal de notoriété, pointent la pollution générée par l'homme comme la cause unique de ces disparitions. Mais n'est-ce pas le nombre d'humains qui venant à occuper des niches écologiques endémiques ou défrichant à tout va pour créer des terres cultivables provoque ces disparitions de masse.


Et que dire de la pollution due au CO2 ou à toute autre substance résultant de l'activité humaine. Ces rejets sont d'autant plus nombreux qu'il existe d'hommes sur la terre. Et les pays émergeants sont très loin d'avoir atteint le niveau de développement des pays occidentaux.Et les ressources halieutiques s'épuisant d'années en années.


N'est-ce pas pour répondre à une demande grandissante et non pas parce que les marins pêcheurs ont soudainement décidés de vider la mer de toute vie animale.Trouver des énergies alternatives ne changera rien à la problématique des catastrophes engendrées non pas par l'activité humaine, mais essentiellement par la quantité d'humains sur terre.

                                                              ---------------------------------

""Il faut arrêter de se voiler la face et regarder le problème en face en en parlant sur la place publique. En l'évoquant dans les journaux télévisés ou dans des débats à l'échelle mondiale donc politique.Nous sommes déjà probablement 3 milliards d'individus de trop pour pouvoir maintenir un juste équilibre en entre toutes les espèces animales et végétales qui peuplent notre belle terre.""

Cette dernière remarque n'est qu'un avis personnel !!

Orage

La pluie me mouille,
La pluie me cingle.
Sa pattemouille

Sort ses épingles.
Il pleut du vent
Et des éclairs.

Un zèbre blanc

Strie la lumière.

La pluie se rouille
Et se déglingue.

Sa pattemouille

Perd ses épingles.

Sous le ciel veuf
D'un soleil mort,
Je me sens neuf
Comme une aurore.