mercredi 16 novembre 2011

UN SOURIRE

Un sourire,

Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup,
Il enrichit celui qui le reçoit sans appauvrir celui qui le donne,
Il ne dure qu'un instant, mais son souvenir est parfois éternel,
Personne n'est assez riche pour s'en passer,
Personne n'est assez pauvre pour ne pas le mériter,
Il crée le bonheur au foyer, soutient les affaires,
Il est le signe sensible de l'amitié,
Un sourire donne du repos à l'être fatigué,
Donne du courage au plus découragé
Il ne peut ni s'acheter, ni se prêter, ni se voler,
Car c'est une chose qui n'a de valeur qu'à partir du moment où il se donne.
Et si toutefois, vous rencontrez quelqu'un qui ne sait plus sourire,
Soyez généreux donnez-lui le vôtre,
Car nul n'a autant besoin d'un sourire que celui qui ne peut en donner aux autres.

Raoul Follereau

LE VEILLEUR D'AMES

le fracas du quotidien
La pluie bruyante du train train,
Je serais toujours près de toi
Ouvre juste les yeux, me voilà

Qu'importe ces coureurs de sens
Aux taches emmagasinés qui s'élancent
comme une urgence de vie et de mort
Et laisse les autres à leur propre sort

Je serais donc le veilleur de l'ame
La respiration du temps, le sésame
Celui que l'on moque pour sa naiveté
Mais quand l'angoisse vient, qu'on sait trouver

N'ai crainte d'une quelconque solitude
Même lorsque l'absence devient habitude
Qu'importe, regarde dans les profondeurs
Dieu s'y trouve, blottit dans ton coeur

LOIN DE TOI

Loin de toi, mes yeux ne voient que du gris
Loin de toi, le bonheur à moi se refuse
Loin de toi, je suis aveugle et meurtri
Loin de toi, mon courage se corrode et s'use

L'ENCRE DE MES YEUX

L'encre de tes yeux

Puisqu'on ne vivra jamais tous les deux
Puisqu'on n'est fou, puisqu'on est seuls
Puisqu'ils sont si nombreux
Même la morale parle pour eux
J'aimerais quand même te dire
Tout ce que j'ai pu écrire
Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux.

Je n'avais pas vu que tu portais des chaînes
A trop vouloir te regarder,
J'en oubliais les miennes
On rêvait de Venise et de liberté
J'aimerais quand même te dire
Tout ce que j'ai pu écrire
C'est ton sourire qui me l'a dicté.

Tu viendras longtemps marcher dans
mes rêves
Tu viendras toujours du côté
Où le soleil se lève
Et si malgré ça j'arrive à t'oublier
J'aimerais quand même te dire
Tout ce que j'ai pu écrire
Aura longtemps le parfum des regrets.

Francis CABREL

mes yeux

c'est beau

je sais qui je verrai en ouvrant les yeux

l'essentiel

nous savons....

j'ai aimé

TRAHISON

J'ai... fermé mes yeux pour...
ouvrir mes plaies j'ai...
fait de l'ombre à ma lumière j'ai...
ouvert mes yeux sur...
ce qu'on appelle "la vie", j'ai...
plongé dans ce gouffre qu'on appelle "tristesse" pour...
en sortir de nouveaux mots de tendresses, j'ai...
apprécié ce que je vivais, je...
meurs en appréciant ce que j'ai vécu...
Trahison

A MARIE

M’aime si je suis loin

M’aime si, m’aime si…

Je ne sais que faire, dire

Qui puisse te redonner

Le goût doux de la vie

Qui puisse te redonner

De l'espoir pour vivre

…Qui puisse me rassurer

Sur toi et ta vie
>


>

Non tu n’es pas folle,

Ce sont tes rêves si forts

Qui te tiennent compagnie

C’est ma main et mon âme

Que tu cherches, désespérée

C’est moi qui chaque nuit

Te rejoins

Car ton visage me hante

Ton regard doux et triste

Me ronge de remords


>

Et ta main dans la mienne

Furent comme se faire l’amour.


>

Je me sens fautif de ta détresse.

Cette détresse que tu portes

Est si lourde pour moi

Bien plus lourde sais-tu

Que tu ne l’imagines


>

Je sais ce que tu souhaites,

Hélas pour l’instant

Et pour combien de temps

Je ne peux que t’apporter

T’offrir, dérisoire soutien,

Que ma parole et mon écoute.
> Être sœur de frère même de cœur

Ne peut te satisfaire


>

Marie, je t’aime toujours

Malgré le gouffre immense

Qui nous sépare.

Je voudrais que tu me détestes

Pour que tu VIVES !

Et ce serait alors

Mon bonheur secret !

Marie n’abandonne rien.

Je ne suis rien qu’un salaud !

Je t'aime toujours