c'est une chaise vide qui projette son ombre, le soir, devant la porte
C'est un dialogue suspendu qui ne connait pas de fin
C'est un regard perdu qui va à la rencontre de souvenirs heureux
C'est une larme au bord de la paupière, qui enfin, roule sur la joue
C'est une voix qui ne vous parvient plus
C'est un bruit de pas pressés qui ne foulent plus l'allée
C'est l'effluve d'un parfum frais qui ne flotte plus
C'est une place au bout de la table qui reste vide tous les jours
C'est un silence pesant qui accompagne le diner
C'est un anniversaire qu'on ne pourra plus jamais souhaiter
C'est un bonsoir, mon amour, qui reste sans réponse
C'est une main tremblante qui caresse le marbre froid d'une tombe
C'est un doigt léger qui effleure les contours d'un nom
C'est la peur d'oublier les êtres que l'on ne reverra jamais
vendredi 19 juin 2015
jeudi 4 juin 2015
PLATON
Lorsque les pères s'habituent à laisser les enfants
Lorsque les fils ne tiennnent plus compte de leurs proles
Lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter
Finalement, les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne
reconnaissent plus au-dessus d'eux, l'autorité de rien ni de personne
Alors, c'est là, en toute beauté et en toute jeunesse, le début de la tyrannie
Platon.
Lorsque les fils ne tiennnent plus compte de leurs proles
Lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter
Finalement, les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne
reconnaissent plus au-dessus d'eux, l'autorité de rien ni de personne
Alors, c'est là, en toute beauté et en toute jeunesse, le début de la tyrannie
Platon.
mercredi 3 juin 2015
vendredi 22 mai 2015
L a fourmi travaille dur tout l'été dans la canicule. Elle a construit sa maison et prépare ses provisions pour l'hiver.
La cigale pense que la fourmi est stupide, elle rit, danse et joue tout l'été.
Une fois l'hiver arrivé, la fourmi est bien au chaud et bien nourrie.
La cigale grelottante de froid organise une conférence de Presse et demande pourquoi la fourmi a le droit d'être au chaud et bien nourrie, tandis que les autres, moins chanceux, comme elle, ont faim et froid.
La télévision organise des émissions en direct qui montre la cigale grelottante de froid et qui passent des extraits vidéo de la fourmi bien au chaud, dans sa maison confortable avec une table pleine de provisions.
Les français sont frappés que, dans un pays si riche, on laisse souffrir cette pauvre cigale tandis que d'autres vivent dans l'abondance.
Les associations contre la pauvreté manifestent
La cigale pense que la fourmi est stupide, elle rit, danse et joue tout l'été.
Une fois l'hiver arrivé, la fourmi est bien au chaud et bien nourrie.
La cigale grelottante de froid organise une conférence de Presse et demande pourquoi la fourmi a le droit d'être au chaud et bien nourrie, tandis que les autres, moins chanceux, comme elle, ont faim et froid.
La télévision organise des émissions en direct qui montre la cigale grelottante de froid et qui passent des extraits vidéo de la fourmi bien au chaud, dans sa maison confortable avec une table pleine de provisions.
Les français sont frappés que, dans un pays si riche, on laisse souffrir cette pauvre cigale tandis que d'autres vivent dans l'abondance.
Les associations contre la pauvreté manifestent
poème de G. Apollinaire
que je m'ennuie entre ces murs tout nus
et pleins de couleurs pâles
une mouche sur le papier à pas menus
parcourt mes lignes inégales
Que deviendrais-je ô dieu qui connait ma douleur
toi qui me l'a donnée
prends en pitié mes yeux sans larmes ma pâleur
le bruit de ma chaise enchaînée
Et tous ces pauvres coeurs battant dans la prison
l'amour qjui m'accompagne
Prends en pitié surtout ma débile raison
et ce désespoir qui la gagne
(G. Apollinaire - alcools)
et pleins de couleurs pâles
une mouche sur le papier à pas menus
parcourt mes lignes inégales
Que deviendrais-je ô dieu qui connait ma douleur
toi qui me l'a donnée
prends en pitié mes yeux sans larmes ma pâleur
le bruit de ma chaise enchaînée
Et tous ces pauvres coeurs battant dans la prison
l'amour qjui m'accompagne
Prends en pitié surtout ma débile raison
et ce désespoir qui la gagne
(G. Apollinaire - alcools)
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