mercredi 3 juin 2015
vendredi 22 mai 2015
L a fourmi travaille dur tout l'été dans la canicule. Elle a construit sa maison et prépare ses provisions pour l'hiver.
La cigale pense que la fourmi est stupide, elle rit, danse et joue tout l'été.
Une fois l'hiver arrivé, la fourmi est bien au chaud et bien nourrie.
La cigale grelottante de froid organise une conférence de Presse et demande pourquoi la fourmi a le droit d'être au chaud et bien nourrie, tandis que les autres, moins chanceux, comme elle, ont faim et froid.
La télévision organise des émissions en direct qui montre la cigale grelottante de froid et qui passent des extraits vidéo de la fourmi bien au chaud, dans sa maison confortable avec une table pleine de provisions.
Les français sont frappés que, dans un pays si riche, on laisse souffrir cette pauvre cigale tandis que d'autres vivent dans l'abondance.
Les associations contre la pauvreté manifestent
La cigale pense que la fourmi est stupide, elle rit, danse et joue tout l'été.
Une fois l'hiver arrivé, la fourmi est bien au chaud et bien nourrie.
La cigale grelottante de froid organise une conférence de Presse et demande pourquoi la fourmi a le droit d'être au chaud et bien nourrie, tandis que les autres, moins chanceux, comme elle, ont faim et froid.
La télévision organise des émissions en direct qui montre la cigale grelottante de froid et qui passent des extraits vidéo de la fourmi bien au chaud, dans sa maison confortable avec une table pleine de provisions.
Les français sont frappés que, dans un pays si riche, on laisse souffrir cette pauvre cigale tandis que d'autres vivent dans l'abondance.
Les associations contre la pauvreté manifestent
poème de G. Apollinaire
que je m'ennuie entre ces murs tout nus
et pleins de couleurs pâles
une mouche sur le papier à pas menus
parcourt mes lignes inégales
Que deviendrais-je ô dieu qui connait ma douleur
toi qui me l'a donnée
prends en pitié mes yeux sans larmes ma pâleur
le bruit de ma chaise enchaînée
Et tous ces pauvres coeurs battant dans la prison
l'amour qjui m'accompagne
Prends en pitié surtout ma débile raison
et ce désespoir qui la gagne
(G. Apollinaire - alcools)
et pleins de couleurs pâles
une mouche sur le papier à pas menus
parcourt mes lignes inégales
Que deviendrais-je ô dieu qui connait ma douleur
toi qui me l'a donnée
prends en pitié mes yeux sans larmes ma pâleur
le bruit de ma chaise enchaînée
Et tous ces pauvres coeurs battant dans la prison
l'amour qjui m'accompagne
Prends en pitié surtout ma débile raison
et ce désespoir qui la gagne
(G. Apollinaire - alcools)
mercredi 20 mai 2015
Poème pour Baboo
il mène souvent sa vie à sa guise
ne faisant que ce qui lui plaît
Il fait souvent bien des bêtises
qui ne valent pas un couplet
Et cependant, si ce vaurien
ne commet que des incartades
à la maison, on l'aime bien
dans mon lit, la canaille s'attarde !!!
ne faisant que ce qui lui plaît
Il fait souvent bien des bêtises
qui ne valent pas un couplet
Et cependant, si ce vaurien
ne commet que des incartades
à la maison, on l'aime bien
dans mon lit, la canaille s'attarde !!!
samedi 16 mai 2015
vendredi 20 février 2015
AIR VIF
J'ai regardé devant moi
Dans la foule je t'ai vue
Parmi les blés je t'ai vue
Sous un arbre je t'ai vue
Dans la foule je t'ai vue
Parmi les blés je t'ai vue
Sous un arbre je t'ai vue
Au bout de tous mes voyages
Au fond de tous mes tourments
Au tournant de tous les rires
Sortant de l'eau et du feu
Au fond de tous mes tourments
Au tournant de tous les rires
Sortant de l'eau et du feu
L'été l'hiver je t'ai vue
Dans ma maison je t'ai vue
Entre mes bras je t'ai vue
Dans mes rêves je t'ai vue
Je ne te quitterai plus.
Dans ma maison je t'ai vue
Entre mes bras je t'ai vue
Dans mes rêves je t'ai vue
Je ne te quitterai plus.
Paul Eluard
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