vendredi 22 mai 2015
mercredi 20 mai 2015
Poème pour Baboo
il mène souvent sa vie à sa guise
ne faisant que ce qui lui plaît
Il fait souvent bien des bêtises
qui ne valent pas un couplet
Et cependant, si ce vaurien
ne commet que des incartades
à la maison, on l'aime bien
dans mon lit, la canaille s'attarde !!!
ne faisant que ce qui lui plaît
Il fait souvent bien des bêtises
qui ne valent pas un couplet
Et cependant, si ce vaurien
ne commet que des incartades
à la maison, on l'aime bien
dans mon lit, la canaille s'attarde !!!
samedi 16 mai 2015
vendredi 20 février 2015
AIR VIF
J'ai regardé devant moi
Dans la foule je t'ai vue
Parmi les blés je t'ai vue
Sous un arbre je t'ai vue
Dans la foule je t'ai vue
Parmi les blés je t'ai vue
Sous un arbre je t'ai vue
Au bout de tous mes voyages
Au fond de tous mes tourments
Au tournant de tous les rires
Sortant de l'eau et du feu
Au fond de tous mes tourments
Au tournant de tous les rires
Sortant de l'eau et du feu
L'été l'hiver je t'ai vue
Dans ma maison je t'ai vue
Entre mes bras je t'ai vue
Dans mes rêves je t'ai vue
Je ne te quitterai plus.
Dans ma maison je t'ai vue
Entre mes bras je t'ai vue
Dans mes rêves je t'ai vue
Je ne te quitterai plus.
Paul Eluard
samedi 7 février 2015
Ce matin-là, au moment de me lever
J’avais vu, que mon ordi était resté allumé
Il y avait même un beau message dessus
J’étais heureux, de ce que j’y avais lu
Bonjour me disait-on, il fait quel temps chez toi
Je te souhaite, une journée pleine de joies
Et fais si tu veux, que chacune de tes heures
Soit remplie de beaux p’tits bonheurs
Il est rare qu’une journée commence ainsi
J’avais été sans doute le plus surpris
D’autant d’ailleurs, que ce matin-là
Je n’avais pas la bonne humeur en moi
Y’a des jours comme ça, ou l’on ne vit pas
Y’a des jours aussi, ou rien ne va
Des jours ensoleillés, ou l’on a froid
Ou les p’tits bonheurs nous glissent entre les doigts
Mais ce lundi-là, j’avais retrouvé mon sourire
Et je prendrais le temps de me faire plaisir
Ce souhait, en était vraiment un d’amitié
Une preuve certaine que j’étais aimé
J’avais vu, que mon ordi était resté allumé
Il y avait même un beau message dessus
J’étais heureux, de ce que j’y avais lu
Bonjour me disait-on, il fait quel temps chez toi
Je te souhaite, une journée pleine de joies
Et fais si tu veux, que chacune de tes heures
Soit remplie de beaux p’tits bonheurs
Il est rare qu’une journée commence ainsi
J’avais été sans doute le plus surpris
D’autant d’ailleurs, que ce matin-là
Je n’avais pas la bonne humeur en moi
Y’a des jours comme ça, ou l’on ne vit pas
Y’a des jours aussi, ou rien ne va
Des jours ensoleillés, ou l’on a froid
Ou les p’tits bonheurs nous glissent entre les doigts
Mais ce lundi-là, j’avais retrouvé mon sourire
Et je prendrais le temps de me faire plaisir
Ce souhait, en était vraiment un d’amitié
Une preuve certaine que j’étais aimé
LA LIBERTE DE S'EXPRIMER TOUT SIMPLEMENT .............
La liberté de s'exprimer... tout simplement.
La liberté d’expression est la possibilité d’exprimer sa pensée, ses opinions, quelles qu’elles soient, en toute liberté.
Notre démocratie est garante de cette liberté, et la nier, revient à nier la démocratie.
Beaucoup de pays de par le monde répriment violemment toute possibilité de parole. Elle est pour moi une liberté inaliénable, quelle que soit sa forme d’expression.
Je ne suis pas toujours d'accord avec ce que l'on écrit sur mon mur mais tout le monde a le droit de s'exprimer et je respecte les idées de chacun même si je ne les partage pas entièrement
Bafouer ainsi la liberté d’expression est une attitude indigne d’une personne , une attitude qui doit être dénoncée haut et fort.
Une des limites que l’on puisse accepter à la liberté d’expression est l’insulte à la fonction ou la diffamation.
La liberté d’expression est la possibilité d’exprimer sa pensée, ses opinions, quelles qu’elles soient, en toute liberté.
Notre démocratie est garante de cette liberté, et la nier, revient à nier la démocratie.
Beaucoup de pays de par le monde répriment violemment toute possibilité de parole. Elle est pour moi une liberté inaliénable, quelle que soit sa forme d’expression.
Je ne suis pas toujours d'accord avec ce que l'on écrit sur mon mur mais tout le monde a le droit de s'exprimer et je respecte les idées de chacun même si je ne les partage pas entièrement
Bafouer ainsi la liberté d’expression est une attitude indigne d’une personne , une attitude qui doit être dénoncée haut et fort.
Une des limites que l’on puisse accepter à la liberté d’expression est l’insulte à la fonction ou la diffamation.
Le principe de la grenouille dans la marmite d'eau
Imaginez une marmite remplie d’eau froide, dans laquelle nage tranquillement une grenouille. Le feu est allumé sous la marmite. L’eau se chauffe doucement. Elle est bientôt tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue de nager. La température commence à grimper. L’eau est chaude. C’est un peu plus que n’apprécie la grenouille ; ça la fatigue un peu, mais elle ne s’affole pas pour autant. L’eau est maintenant vraiment chaude. La grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle est aussi affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien. La température de l’eau va ainsi monter jusqu’au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir, sans jamais s’être extraite de la marmite.
Imaginez une marmite remplie d’eau froide, dans laquelle nage tranquillement une grenouille. Le feu est allumé sous la marmite. L’eau se chauffe doucement. Elle est bientôt tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue de nager. La température commence à grimper. L’eau est chaude. C’est un peu plus que n’apprécie la grenouille ; ça la fatigue un peu, mais elle ne s’affole pas pour autant. L’eau est maintenant vraiment chaude. La grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle est aussi affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien. La température de l’eau va ainsi monter jusqu’au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir, sans jamais s’être extraite de la marmite.
Plongée dans une marmite à 50°, la grenouille donnerait immédiatement un coup de pattes salutaire et se retrouverait dehors.
Cette expérience (que je ne recommande pas) est riche d’enseignements. Elle montre que lorsqu’un changement négatif s’effectue de manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps pas de réaction, pas d’opposition, pas de révolte.
C’est exactement ce qui se produit dans la société où nous vivons. D’année en année, on observe une constante dégradation des valeurs, laquelle s’effectue cependant assez lentement pour que personne - ou presque - ne s’en offusque. Pourtant, comme la grenouille que l’on plonge brusquement dans de l’eau à 50°, il suffirait de prendre le Français moyen du début des années 80 et, par exemple, de lui faire regarder la TV d’aujourd’hui ou lire les journaux actuels pour observer de sa part une réaction certaine de stupéfaction et d’incrédulité. Il peinerait à croire que l’on puisse un jour écrire des articles aussi médiocres dans le fond et irrespectueux dans la forme que ceux que nous trouvons normal de lire aujourd’hui, ou que puissent passer à l’écran le genre d’émissions débiles qu’on nous propose quotidiennement. L’augmentation de la vulgarité et de la grossièreté, l’évanouissement des repères et de la moralité, la relativisation de l’éthique, se sont effectués de telle façon - au ralenti - que bien peu l’ont remarqué ou dénoncé.
De même, si nous pouvions être subitement plongés en l’an 2022 et y observer ce que le monde sera devenu d’ici là, s’il continue de dévaler la pente sur laquelle il se trouve, nous en serions sans doute encore plus interloqués, tant il semble que le phénomène s’accélère (accélération rendue possible par la vitesse à laquelle nous sommes bombardés d’informations nouvelles et en oublions le reste). Notons d’ailleurs que les films futuristes s’accordent pour ainsi dire tous à nous présenter un futur certes " hyper-technologique " mais surtout des plus lugubres.
Chaque fois qu’un changement est trop faible, trop lent, il faut soit une conscience très aiguisée soit une bonne mémoire pour s’en rendre compte. Il semble que l’une et l’autre soient aujourd’hui chose rare.
Sans conscience, nous devenons moins qu’humain.
Sans mémoire, nous pourrions passer chaque jour de la clarté à la nuit (et inversement) sans nous en rendre compte, car les changements d’intensité lumineuse sont trop lents pour être perçus par la pupille humaine. C’est la mémoire qui nous fait prendre conscience a posteriori de l’alternance du jour et de la nuit.
Gavée par trop d’informations inutiles, la mémoire s’émousse.
Abrutie par un excès de stimulations sensorielles, la conscience s’endort.
Et notre civilisation s’enfonce ainsi dans l’obscurité spirituelle, avec le délitement social, la dégradation environnementale, la dérive faustienne de la génétique et des biotechnologies, et l’abrutissement de masse - entre autres symptomes - par lesquels elle se traduit.
Le principe de la grenouille dans la marmite d’eau est un piège dont on ne se méfie jamais trop si l’on a pour idéal la recherche de la qualité, de l’amélioration, du perfectionnement, si l’on refuse la médiocrité, le statu quo, le laisser-faire.
Incidemment, ce principe fonctionne aussi au positif et même en cela il peut nous jouer des tours. Les efforts que l’on fait quotidiennement provoquent eux aussi des changements - positifs, cette fois - mais parfois trop faibles pour être immédiatement perçus ; ces améliorations sont pourtant bien là, et à ne pas les observer, certains se laissent décourager à tort.
Comment, alors, ne pas succomber au piège du principe de la grenouille dans la marmite d’eau, individuellement ou collectivement ?
En ne cessant d’accroître sa conscience, d’une part, et en conservant un souvenir intact de l’idéal et des buts que l’on s’est fixés.
L’entraînement et le développement de la conscience sont l’un des points communs de toutes les pratiques spirituelles : conscience de soi, conscience du corps, conscience du langage, conscience de ses pensées, conscience de ses émotions, conscience d’autrui, etc. Au-delà de tout dogme, de toute doctrine, de toute idéologie, l’élargissement et l’accroissement de la conscience devraient donc être considérés - bien plus que le développement des seules facultés intellectuelles - comme un comportement fondateur de notre statut d’humain et comme un moteur indispensable à notre évolution
Cette expérience (que je ne recommande pas) est riche d’enseignements. Elle montre que lorsqu’un changement négatif s’effectue de manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps pas de réaction, pas d’opposition, pas de révolte.
C’est exactement ce qui se produit dans la société où nous vivons. D’année en année, on observe une constante dégradation des valeurs, laquelle s’effectue cependant assez lentement pour que personne - ou presque - ne s’en offusque. Pourtant, comme la grenouille que l’on plonge brusquement dans de l’eau à 50°, il suffirait de prendre le Français moyen du début des années 80 et, par exemple, de lui faire regarder la TV d’aujourd’hui ou lire les journaux actuels pour observer de sa part une réaction certaine de stupéfaction et d’incrédulité. Il peinerait à croire que l’on puisse un jour écrire des articles aussi médiocres dans le fond et irrespectueux dans la forme que ceux que nous trouvons normal de lire aujourd’hui, ou que puissent passer à l’écran le genre d’émissions débiles qu’on nous propose quotidiennement. L’augmentation de la vulgarité et de la grossièreté, l’évanouissement des repères et de la moralité, la relativisation de l’éthique, se sont effectués de telle façon - au ralenti - que bien peu l’ont remarqué ou dénoncé.
De même, si nous pouvions être subitement plongés en l’an 2022 et y observer ce que le monde sera devenu d’ici là, s’il continue de dévaler la pente sur laquelle il se trouve, nous en serions sans doute encore plus interloqués, tant il semble que le phénomène s’accélère (accélération rendue possible par la vitesse à laquelle nous sommes bombardés d’informations nouvelles et en oublions le reste). Notons d’ailleurs que les films futuristes s’accordent pour ainsi dire tous à nous présenter un futur certes " hyper-technologique " mais surtout des plus lugubres.
Chaque fois qu’un changement est trop faible, trop lent, il faut soit une conscience très aiguisée soit une bonne mémoire pour s’en rendre compte. Il semble que l’une et l’autre soient aujourd’hui chose rare.
Sans conscience, nous devenons moins qu’humain.
Sans mémoire, nous pourrions passer chaque jour de la clarté à la nuit (et inversement) sans nous en rendre compte, car les changements d’intensité lumineuse sont trop lents pour être perçus par la pupille humaine. C’est la mémoire qui nous fait prendre conscience a posteriori de l’alternance du jour et de la nuit.
Gavée par trop d’informations inutiles, la mémoire s’émousse.
Abrutie par un excès de stimulations sensorielles, la conscience s’endort.
Et notre civilisation s’enfonce ainsi dans l’obscurité spirituelle, avec le délitement social, la dégradation environnementale, la dérive faustienne de la génétique et des biotechnologies, et l’abrutissement de masse - entre autres symptomes - par lesquels elle se traduit.
Le principe de la grenouille dans la marmite d’eau est un piège dont on ne se méfie jamais trop si l’on a pour idéal la recherche de la qualité, de l’amélioration, du perfectionnement, si l’on refuse la médiocrité, le statu quo, le laisser-faire.
Incidemment, ce principe fonctionne aussi au positif et même en cela il peut nous jouer des tours. Les efforts que l’on fait quotidiennement provoquent eux aussi des changements - positifs, cette fois - mais parfois trop faibles pour être immédiatement perçus ; ces améliorations sont pourtant bien là, et à ne pas les observer, certains se laissent décourager à tort.
Comment, alors, ne pas succomber au piège du principe de la grenouille dans la marmite d’eau, individuellement ou collectivement ?
En ne cessant d’accroître sa conscience, d’une part, et en conservant un souvenir intact de l’idéal et des buts que l’on s’est fixés.
L’entraînement et le développement de la conscience sont l’un des points communs de toutes les pratiques spirituelles : conscience de soi, conscience du corps, conscience du langage, conscience de ses pensées, conscience de ses émotions, conscience d’autrui, etc. Au-delà de tout dogme, de toute doctrine, de toute idéologie, l’élargissement et l’accroissement de la conscience devraient donc être considérés - bien plus que le développement des seules facultés intellectuelles - comme un comportement fondateur de notre statut d’humain et comme un moteur indispensable à notre évolution
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