samedi 7 février 2015

COMMENT POURRAIT ETRE NOTRE PLANETE SANS LES HOMMES ?

4 décembre 2012, 15:49
Comment pourrait être notre planète sans les hommes ? - 

Ce reportage se divise en deux épisodes. Le premier épisode correspond à la partie 1, 2 et 3 et le second les trois derniers. Voici le résumé pour le premier épisode : 

Imaginons : l’homme n’est plus, la planète en est débarrassée, qu’adviendrait-il de notre mère la Terre ? Voici un document spectaculaire, non pas sur notre disparition, mais plutôt sur les droits que reprendraient les éléments, après notre disparition.

Prenez une grande inspiration et plongez avec moi au cœur d’une planète vierge de tout être humain, un monde où nous ne sommes plus, où notre règne a touché à sa fin ultime, où notre population a atteint le regretté chiffre : zéro.

Voici à peine quelques heures que plus un homme ne peuple la Terre que déjà les lumières artificielles commencent à s’éteindre un peu partout sur la planète, en effet, les combustibles ont cessé d’alimenter nos centrales électriques puisque plus personne n’est là pour les réapprovisionner. Au bout de quelques semaines seulement, la Terre presque tout entière est plongée dans le noir le plus total. Niveau électricité, retour donc à l’homme des cavernes, mais sans l’homme cette fois-ci. Les centrale ne sont pas les seule à s’éteindre, les lignes de métro en sont forcément affectée, ainsi que les systèmes de câblages et les pompes d’évacuations d’eau souterraine, forcément, sans aucun homme pour les actionner, les villes sont très vite inondées.

Nous sommes au dixième jour après l’homme, les aliments frais commencent à pourrir sur les étals des supermarchés, ainsi que dans nos réfrigérateurs, mais cela offre la possibilité à nos chiens domestiques de se nourrir. Mais une fois cette manne épuisée, ils n’ont qu’une seule possibilité de survivre, celle qui consiste à s’échapper du domicile pour pouvoir aller se nourrir à l’extérieur, sinon pour eux, c’est la mort assurée. Une fois dehors, la vie qui s’offre à eux est toute nouvelle et est surtout jonchée de cadavres en putréfactions, mais nos bêtes à quatre pattes ne sont pas très regardantes sur la fraicheur de leurs casse-croute, cela fait donc l’affaire, nos 400 000 000 de chiens ont là de quoi faire, histoire de tenir le maximum de temps. Malheureusement, seuls les gros chiens survivent, car les petits sont tout en bas de la hiérarchie.

Les rongeurs quant à eux, je parle bien sûr de nos rongeurs domestiques, sont très dépendants des hommes, comment vont-ils survivre ? Imaginons qu’ils arrivent à sortir de leur cage, ils se servent tout d’abord dans notre garde-manger, ensuite, ils se nourrissent avec du carton, des fibres, de la colle, en bref, de tout ce qu'ils trouvent. Une fois toutes ces réserves épuisées, ils sont bien obligés de sortir de la maison, de leur petit cocon et d’affronter l’extérieur, comme l’ont fait les chiens avant eux. Et voilà en deux trois mouvements comment ces petites bêtes peuvent devenir des proies faciles pour leurs prédateurs.

Voilà six mois maintenant que l’homme n’est plus, les zones urbaines, nos grandes villes commencent peu à peu à retourner à l’état sauvage et celle-ci sont très vite prises d’assaut par toutes sortes de prédateurs, les coyotes et les lynx sont les premiers à s’y aventurer, suivis de près par les lions, les ours etc.

Nous avons disparu depuis maintenant une année entière, la nature commence à reprendre ces droits, les parkings et les routes commencent à être envahis de verdure et de végétation, tout s’installe et l’homme n’est plus là pour détruire. Les animaux sauvages commencent à se sentir comme chez eux dans les villes abandonnées. Des plantes aiment à pousser sur les façades des maisons et autres bâtiments, ce qui fragilise les bâtisses et finit petit à petit par les faire écrouler.

Les tuyaux des grands barrages sont infestés par des mollusques qui se développent à une grande allure. Ces moules bouchent les tuyaux de refroidissement, ce qui entraine une surchauffe des générateurs. Cela à terme engendre l’arrêt total du peu de lumière artificielle qu’il reste. Suite à l’arrêt du barrage, l’eau ne peut plus s’écouler d’un côté et monte trop de l’autre ce qui provoque des inondations. La nature reprend ces droits, inexorablement.

La foudre elle aussi engendre ses propres catastrophes, en effet, en frappant les toits dont les paratonnerres sont maintenant rouillés, elle allumme des feux que plus personne n'est là pour éteindre. Des villes entières sont ainsi ravagées par les flammes, des bâtiments entiers sont réduits en cendre. Mais cela à un aspect positif, les bâtiments calcinés fournissent aux plantes de quoi pousser et proliférer.

Cinq années après notre disparition, nos routes sont entièrement recouvertes d’un tapis de verdure, le paysage est maintenant complètement diffèrent. Central Park n’en ai plus un, c’est plutôt une petite forêt à présent, une jungle même. À Washington, la maison blanche et son parc sont aussi assaillis d’herbes folles, le monument est méconnaissable, on aperçoit un lion devant la maison regardez ! Les animaux, qui pour la plupart n’ont eu aucun mal à survivre après nous et sont capables de trouver des moyens de subsistance.

Nous arrivons à vingt ans d’inexistence et de désertion humaine. Les bâtiments sont en piteux état, les villes sont maintenant des villes fantômes et les animaux occupent la plupart des bâtiments. Tout est déjà méconnaissable alors que cela ne fait que vingt ans que l'homme n'est plus, comment sera la Terre d’ici 200 ans ?

Nous avons bien compris que la vie continue malgré notre absence. Qui sont les rois maintenant ?

L’homme a quitté les lieux voilà 25 ans et nos campagnes n’ont gardées aucune trace de nous. Des hordes de chiens sauvages errent à la recherche de nourriture aux seins de nos villes. Les villes aux abords des cours d’eau, des rivières et autres se trouvent envahies d’eau. Avec les changements de températures, les joints des fenêtres et les cadres se dilatent et se contractent ce qui a pour effet de faire tomber les fenêtres en bas des bâtiments. Les paratonnerres étant attaqué par la rouilles, la foudre peut maintenant frapper encore un peu plus ces derniers sans retenu, ce qui a pour but de mettre le feu à certaines bâtisses.

Les pigeons eux s’en sortent plutôt bien sans nous, comme les cafards, ces petits êtres qui demandent beaucoup de chaleur artificielle, mais qui ont une très grande capacité d’adaptation et n’ont donc pas de mal à survivre dans cet l’hiver glacial.

Les hommes ont toujours chassé le loup sans pitié, aujourd’hui que l’homme n’est plus là, le loup reprend la place qu’il mérite, celle qui lui est due. Leur nombre se multiplie par six chaque année, le groupe se fortifie à grande échelle. Si les cerfs débarquent en ville, les loups les suivront, vous pouvez en être sûr.

Vous en voulez encore ? La suite au prochain épisode…

Voici le résumé pour le second épisode :

Voici la suite du superbe documentaire présentant la nature si l'homme n’était plus, nous voilà 40 ans plus tard, 40 ans après la mort de l’humain.

Les bâtiments d’acier et de béton sont toujours droit comme des i, ils n’ont de cesse de dénaturer la nature, qui pourtant, petit à petit reprend ces droits. Aux États-Unis, 90 % des maisons sont faites de bois, ce qui facilite leur destruction, que ce soit par les flammes ou par les insectes. Des microbes ont commencé par attaquer le bois, libérant ainsi du carbone et du méthane dans l’atmosphère, les termites ont pris le relais, la pourriture finit d’achever les poutres et le toit s’effondre. Les maisons de bois s’effondre en premier, mais les autres bâtiments, plus solides, finissent aussi par périr, les cristaux de sel se chargent de détruire les bâtiments en pierres.

Nous voici maintenant 50 ans après l’homme, le monde a pris un tout autre visage, la corrosion s’attaque maintenant à nos plus gros bâtiments, à nos gratte-ciels et à nos ponts, tout va bientôt finir par s’effondrer.

Faisons encore un bon dans le temps, nous sommes maintenant à 75 ans de notre disparition. Les 600 000 000 de voitures qui parcouraient nos routes ne sont plus que des tas de rouille. Plus une voiture est près de la côte, plus elle s’abîme vite, à cause du sel, de la corrosion, du vent etc. Dès que la peinture s’écaille, la rouille a toute la place pour s’installer et peut enfin attaquer la carrosserie.

100 ans, la nature a-t-elle le moindre souvenir de nous ? De notre passage ? Il reste en effet quelques traces, mais plus guère. Les ponts s’effondrent maintenant, la corrosion a fait son affaire et a détruit chaque fil qui les soutiennent. Les précieuses images et autres pellicules sont maintenant irrécupérables à cause de l’humidité excessive qui règne dans les vieux bâtiments délabrés.

Mais imaginons un instant qu’un homme parvienne à repeupler la planète, avec l’aide d’une femme bien sûr, comment sauront-ils comment nous avons vécu, vu que tout notre savoir se trouve dans des Compact Disc et autres mémoires technologiques ? Nous en savons beaucoup sur les Egyptien, mais c’est parce qu’ils gravaient tout dans la roche et ce n’est pas notre cas. Nous avons certainement une technologie bien plus avancé que les Egyptiens et sommes pourtant bien en retard en ce qui concerne ce domaine.

150 ans après l’homme : le sol sous terrain est pour la plus grande partie complètement inondé et ce depuis le début de notre disparition. Toutes les poutres qui tiennent nos tunnels et souterrains s’écroulent et les rues se retrouvent sous terre. La végétation à presque complètement envahi nos plus grands gratte-ciels, des insectes, des chats et des petits animaux s’y installent. Les chiens chassent maintenant en meute, ils ont repris l’habitude de chasse de leurs ancêtres, cela leur permet dorénavant de s’attaquer a de bien plus grosses proies, de plus, des croisements chiens loups ont eu lieux, ce qui leur donne un caractère bien plus agressif. Les océans quant à eux grouillent de vie, forcément, nous ne sommes plus là, ce qui favorise bien sûr leur développement.

Nous sommes absents depuis 200 ans maintenant, Nos grands monuments d’aciers et de fer sont sur le point de s’effondrer à cause du manque cruel d’entretien. Notre belle Tour Effel tombe comme tous les autres monuments, tous tombent comme une carte en équilibre ayant reçu un petit souffled'air. Les gratte-ciels s’écroulent tous les uns après les autres.

500 ans après le jour fatidique où nous avons péris, il ne reste que quelques bâtiments, les seuls qui ont pour l’instant résisté à la force du temps et des éléments

1000 ans après l’homme, tout est méconnaissable, le paysage a changé du tout au tout, on devine à peine les bâtiments, du moins leurs restes. Tout est devenu jungle. La végétation et les arbres ont repris leur place d’origine et les animaux sont rois.

10 000 ans après nous, il ne reste rien de notre civilisation, aucune ne trace si ce n’est quelques rares constructions comme la grande muraille de Chine, le Mont Roche Mort, quelques pyramides, peut-être quelques barrages, mais rien de plus. Le reste n’est que verdure et appartient maintenant totalement au monde animal.

Voilà une vie que j’aimerais bien vivre, un paysage que j’aimerais bien voir et vous ?

PRENDRE LE TEMPS ............

18 décembre 2012, 16:08
Pour gagner du temps dans la vie, il vaut mieux ralentir que se hâter “Ernie Zélinski
“Nous passons tellement de notre précieux temps à gagner de l’argent afin de le dépenser que nous n’en avons plus pour examiner nos priorités” Joe Dominguez et Vicki Robin
“Nos valeurs viennent consciemment de notre compréhension - ou inconsciemment, de notre conditionnement …… A mesure que nous devenons conscients de motivations jusque-là inconscientes, nous pouvons nous éveiller à ce que nous désirons réellement et à ce que sont nos options.” Marylin Ferguson
« Vous avez la montre, nous avons le temps. » Proverbe cambodgien

Peu de gens peuvent prétendre réellement « mener leur vie », ou, en d'autres termes : pour la plupart des gens, une grande part de leurs activités et de leurs engagements ne sont pas le fruit de leurs véritables choix.

Dans de nombreuses situations nous sommes en fonctionnement automatique, et les événements nous amènent eux-mêmes à effectuer des choix que, si nous prenions le temps de nous poser, nous n'effectuerions tout simplement pas, ou différemment. La plupart du temps nous ne décidons pas réellement ce qui nous arrive car cela nous est proposé par d'autres qui ont choisi pour nous, et soit nous acceptons, soit nous fuyons, soit nous combattons, en réaction à ce qui advient sans que nous en soyons nous-même l'initiateur.

Et rares sont les événements que nous projetons, préparons, réalisons et vivons en réelle conscience.Ce n'est pas tant que nous n'effectuions pas de choix, mais ceux-ci sont souvent dépendants du hasard, de nos conditionnements et habitudes, ou des autres, et ils viennent rarement réellement de nous-mêmes, de nos désirs, de notre intuition, de nos ressentis, de l'utilisation de notre bon sens ou de notre réflexion. Nos choix restent la plupart du temps préconditionnés, nous effectuons beaucoup de décisions-minute, sans même attendre que la nuit nous porte conseil.

Les développements technologiques, et la société de consommation avec son lot de publicités et manipulations, ainsi que l'information de masse, ont une part importante dans ce mode de fonctionnement. Dans ce contexte, notre vie ressemble plus à une course contre le temps, où nous suivons le programme et où notre but consiste plus à ne pas rater la marche, voire à gagner du terrain sur le voisin, qu'à arriver en haut de l'escalier, sans savoir trop d'ailleurs ce qu'il y a à l'étage supérieur, excepté, le lendemain, le week-end suivant, les vacances suivantes, la promotion suivante, l'âge où les enfants seront grands, l'âge de la pension, ....

Dans le cadre de la consommation nous sommes dans une fuite en avant que les décroissants ont appelé « l'effet rebond ». C'est la consommation elle-même qui stimule cette surenchère. En effet, consommer stimule à utiliser ce qu’on consomme, et à consommer plus pour l’utiliser. Profiter des avantages technologiques stimule à augmenter notre utilisation de la technologie elle-même.
Par exemple, une lettre manuscrite ou dactylographiée mécaniquement est a priori unique.

Elle sera corrigée manuellement si nécessaire, en cas d’erreur et simplement envoyée au destinataire avec peut-être une copie carbone archivée. Par contre, avec l’ordinateur, l’imprimante laser et la photocopieuse, cette même lettre sera modifiée et imprimée dix fois, pour l’orthographe, mais surtout pour d’autres changements (rarement majeurs), sans compter les photocopies ultérieures servant à archiver plusieurs fois et à envoyer copie à différents destinataires “pour information”. De cette manière, on utilise dix à vingt fois plus de papier, autant d’électricité, d’encre (tant pour l’imprimante que pour le photocopieur), pareil pour le temps de travail du secrétaire et du rédacteur, sans compter la manufacture des appareils, le travail de création des programmes informatiques, ainsi que l’entretien du matériel, et le travail des informaticiens, ou encore la formation pour être capable d’utiliser ces outils. Au fur et à mesure que des facilités se développent (principalement via le développement des technologies), nous sommes amenés à consommer plus et de façon exponentielle à tous les niveaux.

Un autre exemple, le voyage. Plus il est avantageux - économique, facile, rapide - de voyager, plus nous sommes amenés à voyager - plus souvent, plus loin et pour des durées plus courtes.
D’autre part, plus on achète, plus on accumule les biens de consommation. Mais toutes ces possessions, il va nous falloir les ranger (avoir des armoires, déménager vers un logement plus spacieux), les nettoyer, les entretenir, les utiliser. Il faudra aussi mémoriser ce qu’on a, et où nous l’avons rangé. Plus nous possédons, plus nous devons utiliser nos ressources de mémoire à connaître la place de ces objets. Plus ces objets sont sophistiqués, et plus nous devrons aussi mémoriser la manière de les utiliser (surtout si nous ne les utilisons pas souvent).Quand nous prenons l’habitude d’utiliser tout cela, nos possessions finissent par nous paraître indispensables et nous en devenons dépendants au point que ce sont elles qui nous possèdent. Et lorsque l’une d’entre elles tombe en panne, ou est usée, nous avons alors le souci de devoir la remplacer, la réparer, rechercher une pièce de remplacement adaptée etc. (voir à ce sujet le dossier désencombrement).

D'un autre côté, plus on a des appareils et gadgets pour nous faciliter la vie et qui nous font « gagner du temps », plus nous en profitons pour remplir nos temps de loisirs gagnés, par de nouvelles activités : cours, sports, sorties, vacances, etc. Et dès lors nous avons moins de réel temps libre, notre agenda déborde, nous stressons plus, et nous vivons dans l’urgence.Le téléphone portable, à cet égard, a accentué ce phénomène de manière flagrante: on peut nous joindre partout. Non seulement nous ne trouvons plus le temps pour nous-même, mais nous devons rester disponible pour les autres, partout et tout le temps.
Et finalement, nous passons notre temps à acheter, manger, travailler, dormir, utiliser, nettoyer, entretenir, ranger nos acquisitions, courir entre les rendez-vous de notre agenda….Et nous n’avons ni le temps de souffler, ni le temps de penser, ni le temps de faire des choix, ni le temps de faire des remises en question, pas plus le temps de faire des prises de conscience et encore moins le temps d’évoluer ..... ou encore d’aimer vraiment, autrement que par cadeaux interposés ou conflits évités.

Comme notre vie est devenue une course, nous en sommes au point d’être pris dans le cercle vicieux de ne même plus avoir le temps de choisir de nous organiser autrement. Les décisions que nous prenons ne sont plus le fruit de nos choix, elles nous apparaissent comme inéluctables. Et bien souvent, nous restons frustrés de ne pas pouvoir faire tout ce que nous voudrions.Nous ne savons plus discerner les priorités des futilités, et bien souvent, nous effectuons ce qui est important en dernière minute, après ce qui l’était moins (voir à ce sujet le conte : Petits et gros cailloux).
Finalement, nous vivons plusieurs vies en une, mais souvent, sans que le pilote soit réellement aux commandes.
Pour certains aussi, s’arrêter de courir peut paraître dangereux. En effet, tant qu’on reste dans une activité effrénée qui nous empêche de penser, on se protège de se poser des questions et de se rendre compte qu’on ne mène pas du tout la vie qu'on avait rêvé de vivre quand on avait 20 ans. Ce sont alors les chocs de la vie (deuil, divorce, perte d’emploi, maladie, etc.) qui pour certains, offriront l’opportunité de cette remise en question. Et parfois, on ne pourra faire l’économie d’une dépression, quand l’inconscient nous force, dans la souffrance et l’incompréhension, à rétablir l’équilibre entre nos besoins et désirs authentiques, et la réalité des choix de vie que nous avons posés.

Orgueil mis à part, qui d'entre nous peut prétendre vivre totalement en dehors de ce schéma? La description est caricaturale bien sûr, mais chacun y reconnaîtra des particularités qu'il vit bel et bien au quotidien.

Et bien souvent, rien ne nous pousse à remettre tout cela en question, à bousculer nos croyances et habitudes.

Et en persévérant dans ce mode de fonctionnement, où la pensée individuelle n’a plus sa place, nous sommes d’autant plus enclins à prendre la pensée des autres pour argent comptant (et c'est là que l'on voit toute l'importance de l'influence de la télévision et des autres mass-médias). Car nos opinions sont rarement liées à notre expérience, à notre réflexion propre, mais sont calquées sur des opinions extérieures à nous, que nous avons adoptées (souvent sans preuve, juste parce qu'elles nous ont été présentées comme fiables ou parce qu'elles ne heurtent pas les opinons précédemment acquises, de la même manière).

Notre esprit critique perd toute son acuité sans que nous ne nous en apercevions. Et dès lors, nous sommes mûrs pour nous conformer au prêt-à-penser : celui de notre entourage, celui des médias, celui de la publicité.
Dans nos pays (Europe occidentale) 98% de la population possède un téléviseur à la maison, et la moyenne quotidienne d'heures passées devant le petit écran est en train d'approcher les 4 heures.
Plus nous fonctionnons à plein régime dans le système de la consommation, de la facilité, de la technologie, plus nous nous rendons malléables à ce que propose justement cette société : cercle vicieux.
Or il est possible de renoncer à certaines activités. Il est possible de renoncer, non seulement à accumuler des possessions, mais aussi de nous défaire de ce que nous avons déjà. Nous pouvons limiter consciemment notre utilisation des bienfaits de la technologie. Nous pouvons fixer nos priorités, et choisir de laisser aller ce qui l'est moins, et retrouver du temps, entre autre, du temps pour penser.
Mais bien plus que retrouver le temps de penser, il s'agit de retrouver le temps d'être, de s'écouter soi, de ressentir les choses, de vivre notre vie pleinement, à chaque instant, avec la présence de notre conscience, plutôt que de la traverser à l'aveuglette, dans une course effrénée à atteindre des objectifs ou des illusions du futur, que nous n'atteindrons pas forcément ou que nous ne remarquerons même pas avoir atteints, déjà absorbés par l'objectif suivant à atteindre ou le problème suivant à évacuer.

La capacité de retrouver le temps de penser, de retrouver le temps de vivre, est une démarche qui exige un temps d'apprentissage. Cet apprentissage débute par notre engagement à nous arrêter le plus souvent possible, pour venir respirer le moment présent, juste observer ce qui est, lâcher la pédale d'accélérateur de nos actions, revenir à soi pour mieux revenir au monde c'est à dire redevenir vivant.

Claire De Brabander20/10/2011
La aussi, l'avenir est sombre.

Dans le domaine de l'eau, par exemple.

Sa rareté, de plus en plus évidente, risque de déclencher des déplacements considérables de populations et provoquer de spectaculaires conflits.

« Un milliard d'habitants de la planète n'ont pas accès à l'eau et 25.000 êtres humains, dont la moitié sont des enfants, meurent chaque jour faute d'eau », rappellent les économistes. « Les caprices de l'eau sont à l'origine de déplacements massifs de population et d'ici 2050, le nombre de migrants dits « écologiques » atteindra 250 millions », annoncent-ils.

Résumé en une phrase voici ce qui nous attend : « Jamais la rareté n'a été plus présente qu'en ce début de siècle. Energie, épargne, capital humain, eau, terres arables… tout est objet de compétition, de conflits, de déplacements de population, de création de métropoles ingérables, ou, à l'opposé de désertification et d'abandon ».

Des solutions ?

A part « de beaux principes et de généreuses intentions » elles n'ont pas encore été trouvées, constatent les spécialistes du Cercle des économistes. Ainsi, expliquent-ils, nous sommes entrés dans un monde d'incertitudes 

LA SURPOPULATION

22 mars 2013, 17:07
Surpopulation :

L'explosion démographique a de quoi faire peur. Que peut-on y faire ? On a souvent l'impression d'assister, impuissant, à la folle croissance de la population du globe. Mais le risque de surpopulation est-il toujours d'actualité ? Quelle est, au fait, la population optimale de la planète ? Cette page répond à toutes ces questions...

Population actuelle du globe: Naissances cette année Naissances Aujourd'hui Décès cette année Décès aujourd'hui Augmentation de la population aujourd'hui

L'évolution de la population mondiale (en millions d'habitants)

(attention, l'échelle de gauche est logarithmique : cela signifie qu'une croissance qui semble linéaire comme celle de l'Asie entre 1950 et 1990 est en réalité exponentielle)Selon le scénario le plus probable (le scénario moyen, en trait plein), la population mondiale devrait atteindre son maximum vers 2050 ou 2060 avec neuf milliards d'êtres humains sur notre planète, puis redescendre ensuite, mais très lentement. Encore faut-il préciser que ce scénario moyen est assez optimiste car il suppose que des mesures efficaces (contraception notamment) seront prises pour enrayer cette hausse vertigineuse. Ce n'est pas le pape avec ses prises de positions débiles sur le préservatif qui va arranger les choses.

Quelles conséquences ?

 La question principale qui se pose, est : la Terre, notre planète, peut-elle supporter cette population de manière durable ? Et la réponse est : NON ! Il faut préciser cette réponse car en fait il y a deux questions qui se cachent la dedans : 
  • La première est de savoir si la Terre pourra nourrir tous ses habitants
  • La seconde est de savoir si l'empreinte écologique de tous ces êtres humains sera supportable pour notre planète : en d'autres termes, est-ce que l'on peut encore rêver d'un développementdurable avec neuf milliards d'habitants ?
Et ces deux questions sont liées ! Pour nourrir neuf milliards d'humains, il faudrait (faudra ?) généraliser l'agriculture intensive et anti-écologique telle qu'elle se pratique en Europe, au Japon et aux USA à toute la planète.  En fait ce qui se produira le plus probablement c'est que le nombre d'être humains mal nourris ou souffrant de famine chronique va croître de manière vertigineuse, accentuant encore les écarts entre les pays dits "du Nord" et ceux "du Sud".

Quand on sait que l'empreinte écologique de la population mondiale est d'ores et déjà supérieure à la surface des terres utilisables pour la production agricole et industrielle,  il est malheureusement certain que neuf milliards d'individus ne peuvent pas vivre de manière durable sur notre planète. 

Quelle population maximum notre planète peut-elle supporter ?

 La population maximum qu'elle peut soutenir de manière durable dépend du mode de vie de ses habitants ! Si l'on veut que tout le monde puisse, un jour, bénéficier de la qualité de vie d'un occidental (disons un français, dont l'empreinte écologique est de 4,4 hectares par personne), alors le calcul est simple : 

La surface de nature "utilisable" de la terre (surface des terres émergées moins les déserts et les surfaces habitées) est d'environ 13 milliards d'hectares. Il suffit donc de diviser 13 milliards par 4,4 et on trouve à peu prèstrois milliards d'habitants.  Eh oui, c'est le nombre maxi d'êtres humains que la planète peut supporter de manière durable. Si la population mondiale dépasse ce seuil (ce qui est le cas depuis les années 1970), alors nous dégradons irréversiblement la planète, nous gaspillons ses richesses,  et nos descendants vivront automatiquement moins bien que nous. Peut être pas tout de suite, car les cycles de changement sont lents, mais dans un siècle on vivra moins bien qu'aujourd'hui. 

Sans aller jusqu'à dire comme Michel Tarrier, un écologiste scientifique,  que "faire des enfants tue", il faut reconnaître que la croissance non maîtrisée de la population mondiale est le problème numéro un de la planète. 

A moins d'une prise de conscience écologique mondiale, qui nous permette de réduire  notre empreinte écologique à moins de 2,9 hectares. Et ça, quand même assez utopique.

Et pour la France ?

Sa surface comme chacun sait est de 550 000 Km2.  Réservons 20% de cette surface pour nos habitations, nos villes, nos moyens de transports (routes...), et les espace naturels à préserver absolument, reste  444 000 Km2,  soit 44,4 millions d'hectares. Et puisque l'empreinte écologique d'un français tourne autour de 4,4 Ha, cela donne une population "soutenable" de 10 millions d'habitants.  Les français sont d'ores et déjà six fois trop nombreux, ils maintiennent leur niveau de vie en pillant les ressources des autres pays. Ce n'est pas une phrase en l'air, mais le résultat d'un calcul mathématique.
Moi, tout ça me fait frémir... Il est plus qu'urgent de planifier des opérations mondiales en faveur de la contraception, de l'avortement, du planning familial, toutes les mesures qui permettent de freiner la croissance de la population sont bonnes. UNE BONNE MESURE POUR FREINER LES NAISSANCES SERAIT DE LIMITER LES AIDES FAMILIALES AU-DELA  DE 2 ENFANTS,  VOIRE DE LES SUPPRIMER Sinon, nous allons droit dans le mur
"La croissance économique se mesure universellement par une progression annuelle du produit intérieur brut (PIB) d'un pays donné. Thermomètre récurrent de la fièvre productiviste et consumériste, cette mesure, calculée en pourcentage, exclut des paramètre de son calcul tout ce qui pourrait en contredire la fonction.-

 la décroissance soutenable, avec la sortie de la société de marché qu'elle implique, est la réponse logique pour permettre à l'humanité d'échapper aux conséquences désastreuses de la barbarie consumériste, pour que l'humanité s'accomplisse comme l'humanité, si tel est son désir en prenant conscience d'elle-même.

"L'idéologie dominante a tout intérêt à utiliser, à son profit, les abcès de fixations et de contrôle de l'imaginaire collectif que sont la télévision, les drogues, la pornographie industrielle, tout comme les vacances et les loisirs consuméristes en général. Pour elle, rien ne serait plus dangereux que leur disparition.

Or, c'est justement cette disparition que supposerait une civilisation de décroissance soutenable et conviviale pour permettre de remettre à niveau les paramètres de la planète au bord de l'apoplexie, à condition également de réduire la population en limitant les naissances rapidement dans tous les pays du monde. Les deux actions sont indissociables pour être efficaces.

"Le discours publicitaire, qui envahit tout , banalise la vision économique du monde et la pousse à l'absurde en la déréalisant. En prétendant donner un  sens à la vie, il en manifeste le non-sens. Les mots ne servent plus qu'à faire vendre. Quand ils visent à faire rêver dans l'univers des médias, ce n'est pas pour nous plonger dans l'euphorie poétique mais bien plutôt dans le délire consumériste; les objets de consommation de masse ne sont plus l'instrument et l'objectif d'un art de vivre, mais le combustible d'une pulsion obsessionnelle dont nous devenons toxico-dépendants.

Je pense toutefois que la crise que nous subissons depuis quelques années va faire prendre conscience aux consommateurs acccrocs à cause de la baisse de leur pouvoir d'achats. Nous allons , à l'avenir, vers une consommation plus raisonnée , bien que la rupture des chaînes de la fièvre acheteuse sera d'autant plus difficile qu'il est de l'intérêt des trafiquants (en l'espèce la nébuleuse des firmes transnationales) de nous maintenir dans l'esclavage, et que les drogués préfèrent soutenir leur dealers que consulter leurs médecins.
Et si on osait enfin reparler du contrôle des naissances ?

Ce post est une contribution spontanée de François Momboisse, l’un des plus fins commentateurs réguliers de ce blog (lire en particulier son commentaire du post « Et si on ne confondait pas information et communication ? », de mon point de vue particulièrement jubilatoire ! ). 

Polytechnicien et Insead, François a travaillé longtemps dans le marketing grande consommation (P&G, Benckiser…) avant de rejoindre la Fnac, et de devenir en parallèle le Président (à vie ?  ) de la Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance).

Sa contribution a le mérite de nous rappeler, à l’approche du sommet de Copenhague, à quel point l’enjeu du réchauffement climatique et l’enjeu de la démographie sont liés. Ce que l’on a un peu trop tendance à oublier…

Dans tous les débats actuels sur le réchauffement climatique, l’épuisement des ressources d’énergie 
« On est rentré dans une époque d’illimitation dans tous les domaines ( limiter les naissances aussi) c’est un des très grands thèmes, il faut apprendre à s’autolimiter, individuellement et collectivement, et la société capitaliste maintenant est une société qui, à mes yeux, court à l’abîme de tous les points de vue, parce que c’est une société qui ne sait pas s’autolimiter

. Une société vraiment libre, une société autonome, doit savoir s’autolimiter. L’imaginaire de [notre] époque est très loin de cela. Et c’est cet imaginaire de l’expansion illimité, de l’accumulation (...) c’est cela qu’il faut détruire. Tout dépend de ça. »

« Les gens voient que quelque chose ne fonctionne pas. Mais ce sont toujours les mêmes solutions qui sont avancées : la production, la croissance économique. Nous voulons proposer avec “Moins!” des pistes de solutions alternatives. »
Yvan Luccarini,