samedi 7 février 2015

Et si on osait enfin reparler du contrôle des naissances ?

Ce post est une contribution spontanée de François Momboisse, l’un des plus fins commentateurs réguliers de ce blog (lire en particulier son commentaire du post « Et si on ne confondait pas information et communication ? », de mon point de vue particulièrement jubilatoire ! ). 

Polytechnicien et Insead, François a travaillé longtemps dans le marketing grande consommation (P&G, Benckiser…) avant de rejoindre la Fnac, et de devenir en parallèle le Président (à vie ?  ) de la Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance).

Sa contribution a le mérite de nous rappeler, à l’approche du sommet de Copenhague, à quel point l’enjeu du réchauffement climatique et l’enjeu de la démographie sont liés. Ce que l’on a un peu trop tendance à oublier…

Dans tous les débats actuels sur le réchauffement climatique, l’épuisement des ressources d’énergie 
« On est rentré dans une époque d’illimitation dans tous les domaines ( limiter les naissances aussi) c’est un des très grands thèmes, il faut apprendre à s’autolimiter, individuellement et collectivement, et la société capitaliste maintenant est une société qui, à mes yeux, court à l’abîme de tous les points de vue, parce que c’est une société qui ne sait pas s’autolimiter

. Une société vraiment libre, une société autonome, doit savoir s’autolimiter. L’imaginaire de [notre] époque est très loin de cela. Et c’est cet imaginaire de l’expansion illimité, de l’accumulation (...) c’est cela qu’il faut détruire. Tout dépend de ça. »

« Les gens voient que quelque chose ne fonctionne pas. Mais ce sont toujours les mêmes solutions qui sont avancées : la production, la croissance économique. Nous voulons proposer avec “Moins!” des pistes de solutions alternatives. »
Yvan Luccarini,
Le titre de l'article est peut-être volontairement provocateur, mais il est surprenant de voir si peu traiter le problème déjà présent de la surpopulation mondiale;

Aujourd'hui nous n'arrivons pas à nourrir une population toujours grandissante en nombre. Quant sera-t-il demain avec quelques milliards de plus ?


Le souci n'est pas uniquement la possibilité de nourrir ou pas la population humaine, mais l'espace géographique que cette même population occupe géographiquement pour vivre et cultiver ses vivres. On se complait souvent à dénoncer la disparition de telle ou telle espèce animale ou végétale.


Souvent de bien beaux penseurs écologistes, et souvent en mal de notoriété, pointent la pollution générée par l'homme comme la cause unique de ces disparitions. Mais n'est-ce pas le nombre d'humains qui venant à occuper des niches écologiques endémiques ou défrichant à tout va pour créer des terres cultivables provoque ces disparitions de masse.


Et que dire de la pollution due au CO2 ou à toute autre substance résultant de l'activité humaine. Ces rejets sont d'autant plus nombreux qu'il existe d'hommes sur la terre. Et les pays émergeants sont très loin d'avoir atteint le niveau de développement des pays occidentaux.Et les ressources halieutiques s'épuisant d'années en années.


N'est-ce pas pour répondre à une demande grandissante et non pas parce que les marins pêcheurs ont soudainement décidés de vider la mer de toute vie animale.Trouver des énergies alternatives ne changera rien à la problématique des catastrophes engendrées non pas par l'activité humaine, mais essentiellement par la quantité d'humains sur terre.

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""Il faut arrêter de se voiler la face et regarder le problème en face en en parlant sur la place publique. En l'évoquant dans les journaux télévisés ou dans des débats à l'échelle mondiale donc politique.Nous sommes déjà probablement 3 milliards d'individus de trop pour pouvoir maintenir un juste équilibre en entre toutes les espèces animales et végétales qui peuplent notre belle terre.""

Cette dernière remarque n'est qu'un avis personnel !!

Orage

La pluie me mouille,
La pluie me cingle.
Sa pattemouille

Sort ses épingles.
Il pleut du vent
Et des éclairs.

Un zèbre blanc

Strie la lumière.

La pluie se rouille
Et se déglingue.

Sa pattemouille

Perd ses épingles.

Sous le ciel veuf
D'un soleil mort,
Je me sens neuf
Comme une aurore.

Elle a la souplesse de sa jeunesse
elle dort dans son lit et rêve sans cesse
mais lorsque l'orage nous taquine
elle descend  rapidement de la colline
et vient se faufiler dans les rue de la ville

tantôt, elle chante
tantôt, elle crie
parfois, elle pleure
parfois, elle est furieuse
Parfois même coléreuse

c'était hier. Déjà l'aube et le ciel s'épousant
ses yeux et son corps sont pesants
l'orage aussi s'est soudain déchaîné
la Vieille se sentant brusquement énervé
s'est engouffrée, nos garages inondant

fatiguée et malmenée par ce long périple
la Vieille, dans les vagues en furie,
s'est alors laissée doucement glisser
du haut de la côte perlée,
dans la Méditerranée endiablée

Je me suis assise au bord de l'eau
pour tenir compagnie à mes amis les oiseaux
Qui rôde dans le brouillard
Entre chien et loup quand s’égarent
Le lapin sans cesse en retard,
La poule mouillée, le canard
Et tous les autres traînards
Du clapier et de la mare !

Dont il porte les couleurs
De pourpre, de pampre et de pomme,
Toujours vigilant, toujours seul,
Lui le chasseur, lui le veilleur
Aux confins du monde des hommes !

On dirait un feu qui s’avance

Dans le froid, à pas de silence !
L’Arsène Lupin des poulaillers
Ganté, masqué, l’oeil aux aguets !
Ce voleur n’est pas un busard,

Ses vols à lui sont des oeuvres d’art,

C’est le roi de la nuit : renard.
La puissance de la vie :

Pourtant, là encore, plusieurs scientifiques pourront nous rassurer : comme la Terre, la vie a elle aussi surmonté de bien rudes épreuves depuis son apparition sur notre planète, d’abord sous la forme de vivants unicellulaires — notamment de ces fameuses cyanobactéries (algues bleues).

Avant de se diversifier et de prendre les formes spécifiques — animales, végétales et bactériennes — qu’on lui connaît aujourd’hui, la vie a notamment dû traverser une longue période de glaciation généralisée, le Cryogénien (il y a environ 800 millions d’années), au cours de laquelle la planète aurait été entièrement recouverte de glace et aurait pris les allures d’une gigantesque boule de neige (hypothèse de la Snow Ball Earth). Des conditions fort peu propices à la vie... Mais celle-ci, face à tous les obstacles qui ont entravé son développement au cours des derniers milliards d’années, a toujours su rebondir et reprendre sa place à la surface de notre planète.

On aurait donc également tort de s’inquiéter pour la vie : le phénomène, certes rarissime dans l’univers