mercredi 16 novembre 2011

la rose

la rose

la rose d'un beau jour
caresse sans détour
la main qu'elle a choisi
et dans ses yeux on lit

une immense tendresse
un coeur plein d'allégresse
son visage est tourné
vers lui son bien-aimé

il la regarde droit
dans les yeux c'est son choix
car il veut désirer
un sourire partagé

il la serre dans ses bras
il l'étreint de ce pas
et elle fond contre lui
il lui dit tu me suis

la rose d'un beau jour
une fleur de l'amour
a trouvé là un nid
mais qui n'a pas de prix

il protège sa fleur
et lui donne chaleur
il lui donne son bras
il la guide à ses pas

marie de RONSARD

Marie, qui voudrait votre beau nom tourner
Marie, qui voudrait votre beau nom tourner,
Il trouverait Aimer : aimez-moi donc, Marie,
Faites cela vers moi dont votre nom vous prie,
Votre amour ne se peut en meilleur lieu donner.

S'il vous plaît pour jamais un plaisir demener,
Aimez-moi, nous prendrons les plaisirs de la vie,
Pendus l'un l'autre au col, et jamais nulle envie
D'aimer en autre lieu ne nous pourra mener.

Si faut-il bien aimer au monde quelque chose :
Celui qui n'aime point, celui-là se propose
Une vie d'un Scythe, et ses jours veut passer

Sans goûter la douceur des douceurs la meilleure.
Eh, qu'est-il rien de doux sans Vénus ? las ! à l'heure
Que je n'aimerai point, puissé-je trépasser !

dalaï LAMA

« La vie est aussi précieuse pour une créature
muette que pour l’homme. Tout comme
chacun désire le bonheur et craint la douleur,
il en est de même des autres créatures.» Le Dalaï-Lama

REVES

au réveil lui sourire tendrement
mouler mon corps dans sa chaleur
oser chuchoter des secrets discrètement

rendre chaque jour un peu plus lumineux
être toujours aux côtés de l'être aimé
usant du regard pétillant de mes yeux

ensemble affronter les déceptions
mêler nos coeurs à l'unisson
regarder dans la même direction

entendre frémir nos esprits silencieux
nouer nos mains d'un geste amoureux
toujours chanter la mélodie des gens heureux

c'est ainsi que je conçois une vie à deux
mais avant il faut apprendre à se connaître

a s'apprécier, à tolérer et se respecter au mieux
car chacun a un passé douloureux peut-être

MIGNONNE

Mignonne, allons voir si l'arthrose
> > >
> > > > Qui ce matin tant m'ankylose
> > >
> > > > Depuis qu'a sonné mon réveil
> > >
> > > > Pour clore une nuit de sommeil
> > >
> > > > Aura perdu de sa vigueur
> > >
> > > > Après un footing d'un quart d’heure.
> > >
> > > > Las ! Voyez comme sont les choses,
> > >
> > > > Il faudrait que je me repose.
> > >
> > > > Mes maux, loin de se calmer
> > >
> > > > Las, las, ne cessent d'empirer.
> > >
> > > > Ô vraiment, marâtre nature
> > >
> > > > Avec l'âge la douleur perdure !
> > >
> > > > Donc, si vous m'en croyez, mignonne,
> > >
> > > > Tandis que votre âge fleuronne
> > >
> > > > En sa plus verte nouveauté
> > >
> > > > Avant que ne ternisse votre beauté,
> > >
> > > > Pour assouvir toutes envies
> > >
> > > > Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie !

TENDRES CENDRES

Tendres cendres
Quelle joie
D’avoir écrit tout cela !
Ces mots vivants
Qui, malgré l’ignoble mort,
Traverseront les temps
Dans leurs éternels décors.
Quelle joie
D’avoir écrit pour toi !
De savoir que la dernière flamme
Qui me transformera en cendres
Crépitera comme la voix qui chuchote et qui réclame,
En me promettant que sur toi je pourrais toujours m’étendre

J'ECOUTE

J’écoute
Près de la cascade j’écoute les ruisseaux
J’entends le jaillissement des eaux.
Près de la mer j’écoute la valse du bonheur
J’entends les vagues en choeur.
Dans la montagne j’écoute le silence de la neige éternelle
J’entends la voix de l’écho perpétuel.
À la campagne j’écoute des fleurs le parfum envoûtant
J’entends l’air des près verts et des champs.
À la ville j’écoute le chant des oiseaux des jardins
J’entends le murmure des arbres sur le chemin.
J’écoute dans un silence religieux
J’entends le langage du trésor de ces lieux
Pour percer le mystère du secret de Dieu.
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