Le Loup et l'Agneau
(fable de La Fontaine revisitée par Marie)
La raison du plus fort est toujours un malheur :
Nous l'allons vous le prouver tout à l'heure.
Mon ami Jeannot voulait se désaltérer
Dans le courant d'une onde impure.
Car la faim le tenaillait en ces temps difficile
Pour survivre de nos jours, faut être habile se dit-il
Un jeune Loup survient qui cherchait aventure,
Et que l'ambition en ces lieux attirait
Qui te rend si hardi de troubler mon verbiage ?
Dit cet animal plein de rage :
Tu seras châtié de ta témérité,
et ton RMI diminué de moitié
- Sire, répond Jeannot, que votre Majesté
Ne se mette pas en colère ;
Mais plutôt qu'elle considère
Que nous sommes dans la misère,
et que dans ces pires conditions
Nous pouvons troubler vos élections!!
-Tu les troubles, reprit cette bête cruelle,
Et je sais que de moi tu médis l'an passé.
- Comment l'aurais-je fait si je ne peux m'exprimer
sans aussitôt me faire châtier
reprit Jeannot, je ne dois que me taire.
- Si ce n'est toi, c'est donc tes frères !!
- Oui, dans la rue, j'en ai plein
c'est donc quelqu'un des miens.
- vous ne m'épargnez guère
Et sans autre forme de procès
- Vous serez condamnés, toi et les les tiens,
à vous serrer encore plus la ceinture
Pendant les prochaines années
Pour que les loups puissent continuer leur forfaitures
Vous, vos bergers, et vos chiens.
Vous n'y pourrez rien
La raison du plus fort est toujours un malheur