samedi 15 juin 2013
La maladie, son amie....
Seule, isolée et démunie
Elle s’est fait une amie
La maladie, maintenant son amie
Douleurs, malaises, jour après jour
Elle est retirée, elle n’a pas d’amour
Ignorant tous les détours
D’une relation partagée
Les gens s’en sont éloignés
Triste réalité, elle s’est attachée
Aux rendez-vous du médecin
Aux appels du pharmacien
Elle s’est noyée dans ses chagrins
Voilà de cela bien des années
Que faire pour l’aider
Elle semble perdue pour l’éternité…
Je suis si triste de la voir ainsi
Blême, abattue et affaiblie
J’aimerais qu’elle reprenne vie
LE SILENCE
Le silence
Au bout du silence
Elle se recueille
Absorbant ses deuils
D’un brin de séance
En totale alliance
Avec sa conscience
Au bout du silence
Elle s’accueille
En elle, la résilience
En elle, la congruence
Au bout du silence
Elle découvre le seuil
De sa vie, cette brillance
Estompant toutes nuances
LA FETE DES PERES
Aujourd'hui...
en ce jour de la fête des Pères,
tu as la permission, papa...
De te lever très tard...
De laisser traîner toutes tes affaires...
De rester en pyjama toute la journée...
D'aller au petit coin, de laisser la porte ouverte
et on ne dira rien sur tes "Flouch...Flouch"...
De faire un petit somme sur le divan
et ronfler tant que tu veux...
De retourner au petit coin une 2e fois, si ça te le dis...
De vider le réfrigérateur...
De manger 4-5 petits snacks...
De regarder le foot, le soccer,
le baseball ou la boxe...
De nous zapper ça sous le nez toute la journée...
On ne dira rien !
Ouais... rien !
en ce jour de la fête des Pères,
tu as la permission, papa...
De te lever très tard...
De laisser traîner toutes tes affaires...
De rester en pyjama toute la journée...
D'aller au petit coin, de laisser la porte ouverte
et on ne dira rien sur tes "Flouch...Flouch"...
De faire un petit somme sur le divan
et ronfler tant que tu veux...
De retourner au petit coin une 2e fois, si ça te le dis...
De vider le réfrigérateur...
De manger 4-5 petits snacks...
De regarder le foot, le soccer,
le baseball ou la boxe...
De nous zapper ça sous le nez toute la journée...
On ne dira rien !
Ouais... rien !
dimanche 12 mai 2013
jeudi 3 mai 2012
J'ai appris
A l'école de la vie, j'ai appris les regards
Ceux qui se lisent en bleu, ceux qui se lisent en noir
Les rires qui vous mentent, les pleurs qui nous égarent
Dans la lente solitude, incontournable,des soirs
A l'école de la vie, j'ai appris l'importance
des petis riens qui vibrent au milieu du silence
Des fleurs de lumières, délicates essence
Qui donnent à mes jours, enfin, l'indépendance
A l'école de la vie, j'ai appris que les disparus le sont à jamais
que rien ne pourra plus désormais être reconstruit
au plus profond de mon coeur tant et tant de fois démoli
Sont blottis, ceux qui me manquent, tous ceux que j'aimais
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