lundi 28 novembre 2016

la mort d'un enfant

la mort d'un enfant est un vrai cataclysme
qui dévaste avec la force d'un séisme
c'est l'ouragan emportant dans son sillage
la vie, les souvenirs, détruits au passage

C'est un raz de marée déferlant dans le coeur
noyant en quelques secondes tant de bonheur
c'est un cauchemar qu'on subit tout éveillée
en se disant qu'on va bientôt se réveiller

cette douleur dans le ventre d'arrachement
ce vide qui submerge en quelques instants
comment le décrire, comment le raconter ?
je le ressens encore après tant d'années

la mort d'un enfant est une injustice
une condamnation sans appel, d'office
l'être avant ce drame n'est plus
malgré tout, on avance, la vie continue


vendredi 18 novembre 2016

dimanche 23 octobre 2016

Je t'envoyais des fleurs séchées, de la lavande et des pensées,
Il n'y a pas d'amour heureux, disait Aragon amoureux,
J'écrivais tout et sans pudeur, je me déshabillais le cœur,
Je t'écris une dernière fois, c'est ma dernière chanson pour toi ...

Je ne t'écrirai plus, je n'en ai plus besoin,
Je ne t'écrirai plus, maintenant tout va bien,
Je ne t'écrirai plus, le calme est revenu, la tempête a cessé,
j'ai fini de t'aimer

Je ne t'écrirai plus, je n'en ai plus besoin,
Je ne t'écrirai plus, maintenant tout va bien,
Je ne t'écrirai plus, le calme est revenu, la tempête a cessé,
j'ai fini de t'aimer



Je te recopiais des poèmes, piqués à ce vieux fou d'Hugo
Lui qui savait dire je t'aime, sans jamais avoir l'air idiot.
Je me servais d'Apollinaire, et de Rimbaud, et de Verlaine,
Ce rêve étrange et pénétrant, moi aussi, je l'ai fait souvent.

Je ne t'écrirai plus, je n'en ai plus besoin,
Je ne t'écrirai plus, maintenant tout va bien,
Je ne t'écrirai plus, le calme est revenu, la tempête a cessé,
j'ai fini de t'aimer

Je ne t'écrirai plus, je n'en ai plus besoin,
Je ne t'écrirai plus, maintenant tout va bien,
Je ne t'écrirai plus, le calme est revenu, la tempête a cessé,
j'ai fini de t'aimer ...

Je ne t'écrirai plus

Je ne t'écrirai plus

lundi 5 septembre 2016

mercredi 13 juillet 2016

samedi 9 janvier 2016

MA DOULEUR

tu es comme un radeau
qui vogue au gré de l'eau
petite coquille de noix
dans l'océan de moi

tu parcours tout mon corps
en allant de babord à tribord
parfois, tranquille que la mer sereine
ou agitée dans l'ouragan

tu vas de ma tête à l'aine
en passant à travers tout mon sang
je suis comme un marin
voguant sur les eaux tourmentées
tu es la compagne de mes nuits tourmentées

Certains jours, je  t'oublies
et il me semble que je revis
je voudrai rentrer au port
et que tu oublies mon corps
je suis lasse de toi

Et parfois je me dis
qu'il vaudrait mieux s'échouer
plutôt que de voguer
mais tu n'auras pas le dernier mot
tu n'es que le matelot

Je suis le commandant
et je ferai fi de mes tourments
je continuerai à voyager
en essayant de t'oublier....

Nous avons tous des douleurs
au fond de nos coeurs
des deuils cruels à supporter
qui nous laissent là, abandonnés