c'est une chaise vide qui projette son ombre, le soir, devant la porte
C'est un dialogue suspendu qui ne connait pas de fin
C'est un regard perdu qui va à la rencontre de souvenirs heureux
C'est une larme au bord de la paupière, qui enfin, roule sur la joue
C'est une voix qui ne vous parvient plus
C'est un bruit de pas pressés qui ne foulent plus l'allée
C'est l'effluve d'un parfum frais qui ne flotte plus
C'est une place au bout de la table qui reste vide tous les jours
C'est un silence pesant qui accompagne le diner
C'est un anniversaire qu'on ne pourra plus jamais souhaiter
C'est un bonsoir, mon amour, qui reste sans réponse
C'est une main tremblante qui caresse le marbre froid d'une tombe
C'est un doigt léger qui effleure les contours d'un nom
C'est la peur d'oublier les êtres que l'on ne reverra jamais
vendredi 19 juin 2015
jeudi 4 juin 2015
PLATON
Lorsque les pères s'habituent à laisser les enfants
Lorsque les fils ne tiennnent plus compte de leurs proles
Lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter
Finalement, les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne
reconnaissent plus au-dessus d'eux, l'autorité de rien ni de personne
Alors, c'est là, en toute beauté et en toute jeunesse, le début de la tyrannie
Platon.
Lorsque les fils ne tiennnent plus compte de leurs proles
Lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter
Finalement, les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne
reconnaissent plus au-dessus d'eux, l'autorité de rien ni de personne
Alors, c'est là, en toute beauté et en toute jeunesse, le début de la tyrannie
Platon.
mercredi 3 juin 2015
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